Catalogue de la bibliothèque
La bibliothèque de la Maison de la psychanalyse en Normandie est la bibliothèque de l'Association de la Cause freudienne (ACF-Normandie) et de l'Antenne clinique de Rouen
Le catalogue de la Bibliothèque est en cours de constitution. Vous pouvez y accéder en utilisant la recherche avancée ou le navigateur de périodiques.
Vous pouvez aussi entrer dans la bibliothèque et visiter les étagères, accessibles en bas de la page.
ATTENTION : Pour des raisons réglementaires, il n’est pas possible de télécharger les ouvrages et les textes que présente le catalogue. Nous vous invitons à contacter l’équipe de bibliothécaires pour consulter un ouvrage ou obtenir la copie d’un article.
ATTENTION : Pour des raisons réglementaires, il n’est pas possible de télécharger les ouvrages et les textes que présente le catalogue. Nous vous invitons à contacter l’équipe de bibliothécaires pour consulter un ouvrage ou obtenir la copie d’un article.
Détail de l'éditeur
Bibliothèque scientifique Payot |
Documents disponibles chez cet éditeur (2)
Affiner la recherche
Le Chevalier, l'Autre et la Mort / Henri Rey-Flaud
Titre : Le Chevalier, l'Autre et la Mort Type de document : texte imprimé Auteurs : Henri Rey-Flaud, Auteur Editeur : Bibliothèque scientifique Payot Année de publication : 1999 Importance : 196 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-228-89207-0 Langues : Français (fre) Sommaire : Intro. Psychanalyse et littérature : la rencontre de l’ours et de la baleine
I. Les embarras de l’interprétation, 9
La psychanalyse à contre-emploi, 9
Préliminaires à une critique analytique des textes, 10
Herméneutique et interprétation, 12
II. Le texte à la lettre, 13
La primauté du signifiant, 13
Le témoignage de la « Gradiva », 14
Le motif du choix des coffrets, 16
Le texte en question comme invention de la théorie, 17
Le Conte du Graal,19
I. LE ROMAN AUX DEUX VISAGES
I. Le conte brisé, 21
L’itinéraire de Perceval (I) : avant l’épreuve, 21
L’itinéraire de Perceval (II) : après l’échec, 23
Comment Gauvain entre en scène, 24
II. Le conte recomposé, 26
Le roman oublié, 26
À la recherche de l’unité perdue, 27
Le valet pris au miroir du chevalier, 28
Gauvain retrouvé, 30
II. LA PUCELLE AUX PETITES MANCHES
I. Préliminaires aux aventures de Gauvain, 33
Gauvain, l’Autre au miroir, 33
Le sujet et le personnage, 34
Perceval relayé par Gauvain, 36
La relève de la mort, 38
II. La poupée et le Chevalier, 39
Les deux visages de la malédiction, 39
Une histoire qui commence mal, 41
Lolita en Brocéliande, 42
Le « manchon mignon », 44
Gauvain « mordu », 45
L’homme de paille et la poupée de chiffon, 47
III. LA DEMOISELLE D’ESCAVALON
I. Ma sœur, mon amour, 49
La biche échappée, 49
L’hameçeur : signification de l’inceste imaginaire, 51
Gauvain à la lumière de l’Homme aux loups, 53
La permutation des rôles, 54
lI. L’amour, la mort, 57
Narcisse entre deux morts, 57
La stratégie de la coquille vide, 58
III. La mort en face, 59
Le retour de la Lance qui saigne, 59
Gauvain au pied du mur, 61
La Lance de la vengeance, 63
L'échiquier renversé , 64
Le dernier rendez-vous, 66
IV. GAUVAIN À LA BORNE DE GALVOIE
I. La cité plus riche que Pavie, 69
La borne de Galvoie d’où nul ne retourna, 69
Le verger de Pavie, 71
« Le désir ou la mort », 72
L’alternative de l’interdit et de la transgression, 73
Il. La male demoiselle, 75
La pucelle au miroir, 75
Le retour de la demoiselle à la mule, 77
Généalogie du surmoi, 79
lll. Le chevalier sans armure, 80
Les frontières de la prouesse, 80
Sens d’une mise à pied, 81
La sarabande des chevaux, 84
IV. La dialectique de la mort et de la transgression, 85
La mort en point de mire, 85
La dette symbolique, 87
Sens de la « récréance », 88
Hannibal devant Rome, 90
« Je n’avais pas le droit de mourir », 91
V. LE CHÂTEAU DES MÈRES MORTES
I. Le château de la mort vive, 93
Le palais aux cinq cents fenêtres, 93
Le royaume des Mères, 95
« Ici le temps dure et ne passe pas », 97
Le palais du fantasme, 98
Il. Gauvain comme Perceval inversé, 100
D’un château à l'autre, 100
Gauvain, l’« éveilleur », 101
L’« échassier » à la jambe d’argent, 103
Le retour du Roi Pêcheur,104
III. Le Lit de la Merveille, 106
Le lit interdit, 106
Le lit sous les fenêtres « verrines », 108
L‘épreuve du Lit de la Merveille, selon Le Chevalier de la charrette, 109
Le remake opéré dans Le Conte du Graal, 111
Le lit comme figure de l’interdit surmoïque, 112
IV. La puissance signifiante, 114
Les leçons de la Charrette : la primauté du signifiant, 114
« Il est venu celui qui aunera ! », 116
Le signifiant libéré de la signification, 117
La « charrette » comme figure de la loi pervertie, 119
V. De la « charrette » au « Graal », 121
Signification de la scène de la charrette et de la scène du Graal, 121
De la « charrette » au Graal : du Surmoi à l’idéal du moi, 123
L’avilissement de la loi, 124
VI. NARCISSE MEURTRIER DE SON IMAGE
I. L’œil du Maître, 127
Reflet dans un œil mort, 127
Un coup pour rien, 129
Chronique d’une destitution annoncée, 130
Les deux temps du dévoilement, 131
Il. Le Gué Périlleux, 132
L’acte chevaleresque, 132
« Alea jacta est », 134
« Il suffit souvent d’un peu de courage », 136
III. Le chasseur merveilleux, 138
L’image au miroir, 138
Les « individus doubles », 139
Le chevalier de cristal, 141
« Tu dois une mort à la nature », 143
IV. Le meurtre symbolique, 145
Les trois temps logiques d’un défi, 145
Sens de l’appel fait à Arthur, 147
L’« imbécillité » essentielle du roi, 149
V. Le roman inachevé, 151
La vacillation du symbolique, 151
L’explicit ambigu, 152
Le désir en aventure, 153
Vll. COMME EN DES MIROIRS CONFRONTÉS
I. La galerie des doubles, 155
La sarabande des masques, 155
La technique des miroirs affrontés, 156
Le roi d’Escavalon et Guiromélant, 158
Gauvain et ses doubles, 160
II. La signification du double, 162
Le thème du double (I) : l’importance d’Hoffmann, 162
Le thème du double (II) : la postérité, 163
L’émergence du double comme retour du refoulé, 164
Le double comme incarnation de l’image au miroir, 166
La signification du double chez Chrétien de Troyes, 167
Gréoréas : le chevalier aux deux visages, 169
III. Les doubles féminins, 171
Demoiselles et pucelles, 171
Sous le masque du surmoi, 173
La figure primordiale du Maître 174
L‘exclusion de l’Autre de l'amour, 176
La mort en ce jardin, 177
Conclusion. Le meutre du père
I. Fonction du meurtre du père, 179
De l’épreuve imposée à Gauvain : le retour de la Lance qui saigne, 179
La Lance de destruction, 180
La fiction freudienne du meurtre du père, 182
Le ravalement du meurtre du père : l’assassinat, 183
ll y a quelque chose de pourri dans le royaume du roi Arthur, 184
Il. Le Maître et la mort, 186
Comment l’échec de Perceval introduit aux aventures de Gauvain, 186
La dégradation de la prouesse en exploit, 187
La jouissance du Maître, 188
Le roman inachevé, 1904° de Couverture : Les aventures du chevalier Gauvain ; neveu du roi Arthur, prennent dans Le Conte du Graal le relais de celles de Perceval et occupent le second volet resté méconnu en raison de sa facture aussi déconcertante que sa matière. Chrétien de Troyes abolit ici toute les conventions de la tradition romanesque : en effaçant les repères spatio-temporels et en désarticulant l’action narrative, il inaugure un espace onirique à l’intérieur duquel les personnages, pris dans des jeux de miroirs permanents, échangent leur identité et permutent leur fonction. Poussant plus loin encore la liberté poétique, il abolit la barrière entre la mort et la vie, faisant de certains protagonistes les revenants de figures archaïques disparues. Par là, il ouvre à son lecteur la scène cachée sur laquelle l’homme engage les enjeux déterminants de la destinée.
On découvre alors que le Chevalier cuirassé sous l’armure du moi a depuis l’origine rendez-vous avec deux partenaires : l’Autre primordial aux deux visages, en même temps magnifique et démoniaque, et la Mort, elle aussi dédoublée, puisque celle qui attend le Chevalier n’est pas la mort glorieuse rencontrée dans le fracas des batailles mais une autre mort, qui est la condition de la vie. En cette fin de siècle où la perte du sens de la mort menace de rendre la vie sans raison, les aventures de Gauvain, qui parachèvent le mythe du Graal, nous interrogent d’une façon brûlante.
Psychanalyste, Henri Rey-Flaud est directeur du Département de psychanalyse de l’université Paul-Valéry de Montpellier; Il est l’auteur, entre autres, de Comment Freud inventa le fétichisme… et réinventa la psychanalyse (Payot, 1994), de >l’Eloge du rien (Le Seuil, 1996) et Le Sphinx et le Graal (Payot, 1998).Le Chevalier, l'Autre et la Mort [texte imprimé] / Henri Rey-Flaud, Auteur . - Bibliothèque scientifique Payot, 1999 . - 196 pages.
ISBN : 978-2-228-89207-0
Langues : Français (fre)
Sommaire : Intro. Psychanalyse et littérature : la rencontre de l’ours et de la baleine
I. Les embarras de l’interprétation, 9
La psychanalyse à contre-emploi, 9
Préliminaires à une critique analytique des textes, 10
Herméneutique et interprétation, 12
II. Le texte à la lettre, 13
La primauté du signifiant, 13
Le témoignage de la « Gradiva », 14
Le motif du choix des coffrets, 16
Le texte en question comme invention de la théorie, 17
Le Conte du Graal,19
I. LE ROMAN AUX DEUX VISAGES
I. Le conte brisé, 21
L’itinéraire de Perceval (I) : avant l’épreuve, 21
L’itinéraire de Perceval (II) : après l’échec, 23
Comment Gauvain entre en scène, 24
II. Le conte recomposé, 26
Le roman oublié, 26
À la recherche de l’unité perdue, 27
Le valet pris au miroir du chevalier, 28
Gauvain retrouvé, 30
II. LA PUCELLE AUX PETITES MANCHES
I. Préliminaires aux aventures de Gauvain, 33
Gauvain, l’Autre au miroir, 33
Le sujet et le personnage, 34
Perceval relayé par Gauvain, 36
La relève de la mort, 38
II. La poupée et le Chevalier, 39
Les deux visages de la malédiction, 39
Une histoire qui commence mal, 41
Lolita en Brocéliande, 42
Le « manchon mignon », 44
Gauvain « mordu », 45
L’homme de paille et la poupée de chiffon, 47
III. LA DEMOISELLE D’ESCAVALON
I. Ma sœur, mon amour, 49
La biche échappée, 49
L’hameçeur : signification de l’inceste imaginaire, 51
Gauvain à la lumière de l’Homme aux loups, 53
La permutation des rôles, 54
lI. L’amour, la mort, 57
Narcisse entre deux morts, 57
La stratégie de la coquille vide, 58
III. La mort en face, 59
Le retour de la Lance qui saigne, 59
Gauvain au pied du mur, 61
La Lance de la vengeance, 63
L'échiquier renversé , 64
Le dernier rendez-vous, 66
IV. GAUVAIN À LA BORNE DE GALVOIE
I. La cité plus riche que Pavie, 69
La borne de Galvoie d’où nul ne retourna, 69
Le verger de Pavie, 71
« Le désir ou la mort », 72
L’alternative de l’interdit et de la transgression, 73
Il. La male demoiselle, 75
La pucelle au miroir, 75
Le retour de la demoiselle à la mule, 77
Généalogie du surmoi, 79
lll. Le chevalier sans armure, 80
Les frontières de la prouesse, 80
Sens d’une mise à pied, 81
La sarabande des chevaux, 84
IV. La dialectique de la mort et de la transgression, 85
La mort en point de mire, 85
La dette symbolique, 87
Sens de la « récréance », 88
Hannibal devant Rome, 90
« Je n’avais pas le droit de mourir », 91
V. LE CHÂTEAU DES MÈRES MORTES
I. Le château de la mort vive, 93
Le palais aux cinq cents fenêtres, 93
Le royaume des Mères, 95
« Ici le temps dure et ne passe pas », 97
Le palais du fantasme, 98
Il. Gauvain comme Perceval inversé, 100
D’un château à l'autre, 100
Gauvain, l’« éveilleur », 101
L’« échassier » à la jambe d’argent, 103
Le retour du Roi Pêcheur,104
III. Le Lit de la Merveille, 106
Le lit interdit, 106
Le lit sous les fenêtres « verrines », 108
L‘épreuve du Lit de la Merveille, selon Le Chevalier de la charrette, 109
Le remake opéré dans Le Conte du Graal, 111
Le lit comme figure de l’interdit surmoïque, 112
IV. La puissance signifiante, 114
Les leçons de la Charrette : la primauté du signifiant, 114
« Il est venu celui qui aunera ! », 116
Le signifiant libéré de la signification, 117
La « charrette » comme figure de la loi pervertie, 119
V. De la « charrette » au « Graal », 121
Signification de la scène de la charrette et de la scène du Graal, 121
De la « charrette » au Graal : du Surmoi à l’idéal du moi, 123
L’avilissement de la loi, 124
VI. NARCISSE MEURTRIER DE SON IMAGE
I. L’œil du Maître, 127
Reflet dans un œil mort, 127
Un coup pour rien, 129
Chronique d’une destitution annoncée, 130
Les deux temps du dévoilement, 131
Il. Le Gué Périlleux, 132
L’acte chevaleresque, 132
« Alea jacta est », 134
« Il suffit souvent d’un peu de courage », 136
III. Le chasseur merveilleux, 138
L’image au miroir, 138
Les « individus doubles », 139
Le chevalier de cristal, 141
« Tu dois une mort à la nature », 143
IV. Le meurtre symbolique, 145
Les trois temps logiques d’un défi, 145
Sens de l’appel fait à Arthur, 147
L’« imbécillité » essentielle du roi, 149
V. Le roman inachevé, 151
La vacillation du symbolique, 151
L’explicit ambigu, 152
Le désir en aventure, 153
Vll. COMME EN DES MIROIRS CONFRONTÉS
I. La galerie des doubles, 155
La sarabande des masques, 155
La technique des miroirs affrontés, 156
Le roi d’Escavalon et Guiromélant, 158
Gauvain et ses doubles, 160
II. La signification du double, 162
Le thème du double (I) : l’importance d’Hoffmann, 162
Le thème du double (II) : la postérité, 163
L’émergence du double comme retour du refoulé, 164
Le double comme incarnation de l’image au miroir, 166
La signification du double chez Chrétien de Troyes, 167
Gréoréas : le chevalier aux deux visages, 169
III. Les doubles féminins, 171
Demoiselles et pucelles, 171
Sous le masque du surmoi, 173
La figure primordiale du Maître 174
L‘exclusion de l’Autre de l'amour, 176
La mort en ce jardin, 177
Conclusion. Le meutre du père
I. Fonction du meurtre du père, 179
De l’épreuve imposée à Gauvain : le retour de la Lance qui saigne, 179
La Lance de destruction, 180
La fiction freudienne du meurtre du père, 182
Le ravalement du meurtre du père : l’assassinat, 183
ll y a quelque chose de pourri dans le royaume du roi Arthur, 184
Il. Le Maître et la mort, 186
Comment l’échec de Perceval introduit aux aventures de Gauvain, 186
La dégradation de la prouesse en exploit, 187
La jouissance du Maître, 188
Le roman inachevé, 1904° de Couverture : Les aventures du chevalier Gauvain ; neveu du roi Arthur, prennent dans Le Conte du Graal le relais de celles de Perceval et occupent le second volet resté méconnu en raison de sa facture aussi déconcertante que sa matière. Chrétien de Troyes abolit ici toute les conventions de la tradition romanesque : en effaçant les repères spatio-temporels et en désarticulant l’action narrative, il inaugure un espace onirique à l’intérieur duquel les personnages, pris dans des jeux de miroirs permanents, échangent leur identité et permutent leur fonction. Poussant plus loin encore la liberté poétique, il abolit la barrière entre la mort et la vie, faisant de certains protagonistes les revenants de figures archaïques disparues. Par là, il ouvre à son lecteur la scène cachée sur laquelle l’homme engage les enjeux déterminants de la destinée.
On découvre alors que le Chevalier cuirassé sous l’armure du moi a depuis l’origine rendez-vous avec deux partenaires : l’Autre primordial aux deux visages, en même temps magnifique et démoniaque, et la Mort, elle aussi dédoublée, puisque celle qui attend le Chevalier n’est pas la mort glorieuse rencontrée dans le fracas des batailles mais une autre mort, qui est la condition de la vie. En cette fin de siècle où la perte du sens de la mort menace de rendre la vie sans raison, les aventures de Gauvain, qui parachèvent le mythe du Graal, nous interrogent d’une façon brûlante.
Psychanalyste, Henri Rey-Flaud est directeur du Département de psychanalyse de l’université Paul-Valéry de Montpellier; Il est l’auteur, entre autres, de Comment Freud inventa le fétichisme… et réinventa la psychanalyse (Payot, 1994), de >l’Eloge du rien (Le Seuil, 1996) et Le Sphinx et le Graal (Payot, 1998).Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 100977 AUTR Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Autres auteurs (AUTR) Exclu du prêt Comment Freud inventa le fétichisme... / Henri Rey-Flaud
Titre : Comment Freud inventa le fétichisme... : et réinventa la psychanalyse Type de document : texte imprimé Auteurs : Henri Rey-Flaud, Auteur Editeur : Bibliothèque scientifique Payot Année de publication : 1994 Importance : 352 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-228-88776-2 Langues : Français (fre) Sommaire : Propos liminaires. Lire Freud, 7
Introduction. Les Trois Essais (1905), 17
PREMIÈRE PARTIE – LA COMMUNICATION DE VIENNE DE 1909 : LA QUESTION ONTOLOGIQUE DE L'OBJET
CHAPITRE PREMIER. La théorie du « refoulement partiel », 27
I. La théorie « anale » du fétichisme, 27
II. Un cas de fétichisme du pied, 30
III. Le fétichisme au champ de la névrose, 34
IV. Le refoulement partiel, 39
CHAPITRE II. L'idéalisation et la question de l’amour, 44
I. L’idéalisation en psychanalyse, 44
II. L'énigmatique idéalisation de l'amour, 46
III. La « condition d'amour », 49
IV. Le « trait » déterminant de l’amour, 52
V. De l'idéalisation en cause dans l'amour et dans le fétichisme, 58
CHAPITRE III. Le « trait pervers », 64
I. La catharsis fétichiste, 64
II. Les passions énigmatiques de l'Homme aux loups
III. Le trait pervers, 71
IV. L’objet dans le fétichisme et dans les « perversions », 74
V. L’impulsion et la compulsion, 80
VI. Le « choix » du fétichiste, 84
CHAPITRE IV. La sublimation de l’objet, 91
I. Idéalisation ou sublimation ? L’objet dans l’amour et dans le fétichisme, 91
II. La question ontologique de l’amour : de l’objet à la Chose, 94
III. Le fétiche objet paradoxal, 98
IV. L’alternative de la phobie, 103
CHAPITRE V. La lettre dans le fétichisme et la phobie, 111
I. Statut de la lettre V dans la phobie de l'Homme aux loups, 111
II. Le signifiant de l’angoisse et le « chiffre » de la jouissance, 118
III. Un regain imprévu en 1915 des thèses de 1909, 124
DEUXIÈME PARTIE – AUTOUR DU LÉONARD DE VINCI, L'INSAISISSABLE OBJET DU REGARD
CHAPITRE PREMIER. Le fétichisme du vêtement, 133
I. Le fétichisme du vêtement, 133
II. Note sur le fétichisme féminin, 138
III. Un mythe de Freud en 1929, 141
IV. L’énigme du corps féminin, 145
V. L’hystérique entre le sublime et le ridicule, 148
CHAPITRE II. La croyance infantile à la mère phallique (1908-1910), 153
I. La croyance à la mère pourvue d’un pénis, 153
II. Le Souvenir d’enfance de Léonard de Vinci, 159
III. La leçon de L’Esquisse, 166
IV. Le coup de théâtre accompli en 1910, 169
V. Archéologie de la pulsion scopique : les avatars de la représentation, 172
VI. Le temps du regard : l’« attrait pour la mère », 179
CHAPITRE III. Le coup de force pervers, 185
I. Le retournement du « retournement », 185
II. Le cas de l’homosexuel, 189
III. Le choix pervers, 192
IV. L’hallucination du pénis, 195
V. L’« invention » du fétiche, 198
CHAPITRE IV. Un cas de fétichisme du pied en 1914, 204
I. La pré-histoire du sujet et le choix « virtuel » de l’objet, 205
II. La « scène primitive » avec la sœur : le passage du « virtuel » au « réel », 208
III. La scène avec la gouvernante : la « fixation », 211
IV. Dénouement du processus : le temps de la « révélation », 213
V. Discussion : retour sur la « régression », 215
VI. Conclusion, 220
TROISIÈME PARTIE – LE FÉTICHISME ET LA QUESTION DE LA REPRÉSENTATION
CHAPITRE PREMIER. La subversion freudienne de la représentation, 227
I. L'héritage de la tradition, 227
II. La subversion freudienne de la représentation, 231
III. « Le représentant de la représentation », 237
IV. L’affaire Signorelli, 242
V. Boltraffio, 249
VI. Retour au Vorstellungsrepräsentanz, 255
CHAPITRE II. L’hallucination perverse de la castration, 260
I. La représentation primordiale : le jugement d’attribution, 260
II. La signification et la valeur du phallus, 263
III. L’horreur du manque, 270
IV. L’hallucination du doigt coupé, 273
V. Métapsychologie de l’hallucination perverse, 279
CHAPITRE III. Le fétichisme : « une représentation forcée », 293
I. La défaillance du jugement d’existence, 293
II. L’hallucination perverse du phallus comme pure opération de langage, 299
III. Le destin du jugement d’attribution dans le fétichisme, 302
IV. La question du symbolisme, 307
V. Le « symbole » de la castration, défense contre l'éclatement du corps, 313
VI. Dissociation hystérique et corps morcelé de la psychose, 317
VII. Le démenti pervers, 323
Épilogue, 327
Postface, 335
Index des cas cliniques de Freud, 3394° de Couverture : « Entrez, car les dieux sont là ! » : cette épigraphe triomphante adressée par Freud à son ami Fliess à l'orée de son œuvre inaugure deux décennies durant lesquelles, des Etudes sur l'hystérie jusqu'à L’Homme aux rats et au Petit Hans, la psychanalyse put apparaître comme une herméneutique souveraine de l'inconscient. C'est une image qu'elle conserve souvent aujourd'hui encore auprès du grand public, et qui occulte la mutation qui marqua l'entreprise théorique de Freud à la suite de sa rencontre avec le fétichisme, consignée dans un exposé public dont la récente mise au jour renouvelle notre connaissance de l'histoire de la découverte freudienne. Lathéorie du refoulement partiel, introduite dans ce texte pour rendre compte du fétiche, détermine en effet la nature inouïe d'un objet élu pour tenir lieu du manque de l'objet et qui se voit, du coup, élevé au rang de signifiant de cette Chose (das Ding) qui avait été posée, treize ans plus tôt, comme irréductible au langage représentatif. Ainsi, dès le premier jour (un an avant le célèbre Souvenir d'enfance de Léonard de Vinci qui va dévoiler l'identité imaginaire du fétiche : symbole du pénis qui «fait défaut à la mère) se trouve posé le principe de la thèse finale de Freud, selon laquelle le fétichiste produit une « représentation forcée » au point de manque phallique de l'Autre, qui le rend maître du
langage et de la réalité.
En fait, ce principe était inintégrable au système théorique de l'époque (fondé sur le refoulement, donc sur la soumission du sujet au signifiant) sans remettre en cause tout l'édifice de la psychanalyse. Ces textes charnières nous montrent, comme saisi sur le vif, un Freud aux prises avec sa propre découverte, s'évertuant à faire entrer son invention dans un cadre qu'elle menace à chaque instant de faire éclater, tel une sorte de Copernic qui s'efforcerait de sauver, malgré tout, le système de Ptolémée. A ce titre, les pages où s'élabore l'invention du fétichisme nous ouvrent des aperçus insoupçonnés sur le procès de la création.
Comment Freud inventa le fétichisme... : et réinventa la psychanalyse [texte imprimé] / Henri Rey-Flaud, Auteur . - Bibliothèque scientifique Payot, 1994 . - 352 pages.
ISBN : 978-2-228-88776-2
Langues : Français (fre)
Sommaire : Propos liminaires. Lire Freud, 7
Introduction. Les Trois Essais (1905), 17
PREMIÈRE PARTIE – LA COMMUNICATION DE VIENNE DE 1909 : LA QUESTION ONTOLOGIQUE DE L'OBJET
CHAPITRE PREMIER. La théorie du « refoulement partiel », 27
I. La théorie « anale » du fétichisme, 27
II. Un cas de fétichisme du pied, 30
III. Le fétichisme au champ de la névrose, 34
IV. Le refoulement partiel, 39
CHAPITRE II. L'idéalisation et la question de l’amour, 44
I. L’idéalisation en psychanalyse, 44
II. L'énigmatique idéalisation de l'amour, 46
III. La « condition d'amour », 49
IV. Le « trait » déterminant de l’amour, 52
V. De l'idéalisation en cause dans l'amour et dans le fétichisme, 58
CHAPITRE III. Le « trait pervers », 64
I. La catharsis fétichiste, 64
II. Les passions énigmatiques de l'Homme aux loups
III. Le trait pervers, 71
IV. L’objet dans le fétichisme et dans les « perversions », 74
V. L’impulsion et la compulsion, 80
VI. Le « choix » du fétichiste, 84
CHAPITRE IV. La sublimation de l’objet, 91
I. Idéalisation ou sublimation ? L’objet dans l’amour et dans le fétichisme, 91
II. La question ontologique de l’amour : de l’objet à la Chose, 94
III. Le fétiche objet paradoxal, 98
IV. L’alternative de la phobie, 103
CHAPITRE V. La lettre dans le fétichisme et la phobie, 111
I. Statut de la lettre V dans la phobie de l'Homme aux loups, 111
II. Le signifiant de l’angoisse et le « chiffre » de la jouissance, 118
III. Un regain imprévu en 1915 des thèses de 1909, 124
DEUXIÈME PARTIE – AUTOUR DU LÉONARD DE VINCI, L'INSAISISSABLE OBJET DU REGARD
CHAPITRE PREMIER. Le fétichisme du vêtement, 133
I. Le fétichisme du vêtement, 133
II. Note sur le fétichisme féminin, 138
III. Un mythe de Freud en 1929, 141
IV. L’énigme du corps féminin, 145
V. L’hystérique entre le sublime et le ridicule, 148
CHAPITRE II. La croyance infantile à la mère phallique (1908-1910), 153
I. La croyance à la mère pourvue d’un pénis, 153
II. Le Souvenir d’enfance de Léonard de Vinci, 159
III. La leçon de L’Esquisse, 166
IV. Le coup de théâtre accompli en 1910, 169
V. Archéologie de la pulsion scopique : les avatars de la représentation, 172
VI. Le temps du regard : l’« attrait pour la mère », 179
CHAPITRE III. Le coup de force pervers, 185
I. Le retournement du « retournement », 185
II. Le cas de l’homosexuel, 189
III. Le choix pervers, 192
IV. L’hallucination du pénis, 195
V. L’« invention » du fétiche, 198
CHAPITRE IV. Un cas de fétichisme du pied en 1914, 204
I. La pré-histoire du sujet et le choix « virtuel » de l’objet, 205
II. La « scène primitive » avec la sœur : le passage du « virtuel » au « réel », 208
III. La scène avec la gouvernante : la « fixation », 211
IV. Dénouement du processus : le temps de la « révélation », 213
V. Discussion : retour sur la « régression », 215
VI. Conclusion, 220
TROISIÈME PARTIE – LE FÉTICHISME ET LA QUESTION DE LA REPRÉSENTATION
CHAPITRE PREMIER. La subversion freudienne de la représentation, 227
I. L'héritage de la tradition, 227
II. La subversion freudienne de la représentation, 231
III. « Le représentant de la représentation », 237
IV. L’affaire Signorelli, 242
V. Boltraffio, 249
VI. Retour au Vorstellungsrepräsentanz, 255
CHAPITRE II. L’hallucination perverse de la castration, 260
I. La représentation primordiale : le jugement d’attribution, 260
II. La signification et la valeur du phallus, 263
III. L’horreur du manque, 270
IV. L’hallucination du doigt coupé, 273
V. Métapsychologie de l’hallucination perverse, 279
CHAPITRE III. Le fétichisme : « une représentation forcée », 293
I. La défaillance du jugement d’existence, 293
II. L’hallucination perverse du phallus comme pure opération de langage, 299
III. Le destin du jugement d’attribution dans le fétichisme, 302
IV. La question du symbolisme, 307
V. Le « symbole » de la castration, défense contre l'éclatement du corps, 313
VI. Dissociation hystérique et corps morcelé de la psychose, 317
VII. Le démenti pervers, 323
Épilogue, 327
Postface, 335
Index des cas cliniques de Freud, 3394° de Couverture : « Entrez, car les dieux sont là ! » : cette épigraphe triomphante adressée par Freud à son ami Fliess à l'orée de son œuvre inaugure deux décennies durant lesquelles, des Etudes sur l'hystérie jusqu'à L’Homme aux rats et au Petit Hans, la psychanalyse put apparaître comme une herméneutique souveraine de l'inconscient. C'est une image qu'elle conserve souvent aujourd'hui encore auprès du grand public, et qui occulte la mutation qui marqua l'entreprise théorique de Freud à la suite de sa rencontre avec le fétichisme, consignée dans un exposé public dont la récente mise au jour renouvelle notre connaissance de l'histoire de la découverte freudienne. Lathéorie du refoulement partiel, introduite dans ce texte pour rendre compte du fétiche, détermine en effet la nature inouïe d'un objet élu pour tenir lieu du manque de l'objet et qui se voit, du coup, élevé au rang de signifiant de cette Chose (das Ding) qui avait été posée, treize ans plus tôt, comme irréductible au langage représentatif. Ainsi, dès le premier jour (un an avant le célèbre Souvenir d'enfance de Léonard de Vinci qui va dévoiler l'identité imaginaire du fétiche : symbole du pénis qui «fait défaut à la mère) se trouve posé le principe de la thèse finale de Freud, selon laquelle le fétichiste produit une « représentation forcée » au point de manque phallique de l'Autre, qui le rend maître du
langage et de la réalité.
En fait, ce principe était inintégrable au système théorique de l'époque (fondé sur le refoulement, donc sur la soumission du sujet au signifiant) sans remettre en cause tout l'édifice de la psychanalyse. Ces textes charnières nous montrent, comme saisi sur le vif, un Freud aux prises avec sa propre découverte, s'évertuant à faire entrer son invention dans un cadre qu'elle menace à chaque instant de faire éclater, tel une sorte de Copernic qui s'efforcerait de sauver, malgré tout, le système de Ptolémée. A ce titre, les pages où s'élabore l'invention du fétichisme nous ouvrent des aperçus insoupçonnés sur le procès de la création.
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 100103 AUTR Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Autres auteurs (AUTR) Exclu du prêt