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Les anormaux / Michel Foucault
Titre : Les anormaux Titre original : Cours au Collège de France. 1974-1975 Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Foucault, Auteur Editeur : Gallimard-Le Seuil Année de publication : 1999 Collection : Hautes études Importance : 358 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-030798-7 Langues : Français (fre) Sommaire :
Avertissement, VII
COURS DU 8 JANVIER 1975, 3
Les expertises psychiatriques en matière pénale. - À quel genre de discours appartiennent-elles ? - Discours de vérité et discours qui font rire. - La preuve légale dans le droit pénal du XVIIIe siècle. - Les réformateurs. - Le principe de l'intime conviction. - Les circonstances atténuantes. - Le rapport entre vérité et justice. - Le grotesque dans la mécanique du pouvoir. - Doublet psychologico-moral du délit. - L'expertise montre comment l'individu ressemblait déjà à son crime avant de l'avoir commis. - L'émergence du pouvoir de normalisation.,
COURS DU 15 JANVIER 1975, 29
Folie et crime. - Perversité et puérilité. - L'individu dangereux. - L'expert psychiatre ne peut être que le personnage d'Ubu. - Le niveau épistémologique de la psychiatrie et sa régression dans l'expertise
médico-légale. - Fin de la conflictualité entre pouvoir médical et pouvoir judiciaire. - Expertise et anormaux. - Critique de la notion de répression. - Exclusion du lépreux et inclusion du pestiféré. – Invention des technologies positives du pouvoir. - Le normal et le pathologique.
COURS DU 22 JANVIER 1975, 51
Les trois fibres qui constituent le domaine de l'anomalie : le monstre humain; l'individu à corriger; l'enfant masturbateur. - Le monstre sexuel fait communiquer l'individu monstrueux et le déviant sexuel. - Un historique des trois figures. - Renversement de l'importance historique de ces trois figures. - La notion juridique de monstre. – L’embryologie sacrée et la théorie juridico-biologique du monstre. - Les frères siamois. - Les hermaphrodites : cas mineurs. - L'affaire Marie Lemarcis. — L'affaire Anne Grandjean
COURS DU 29 JANVIER 1975, 75
Le crime dans le droit classique. — Les grandes scènes du supplice. – La transformation des mécanismes de pouvoir. – Disparition de la dépense rituelle du pouvoir de punir. - De la nature pathologique de la criminalité. - Le monstre politique. - Le couple monstrueux : Louis XVI et Marie-Antoinette. - Le monstre dans la littérature jacobine (le tyran) et anti-jacobine (le peuple révolté). -
Inceste et anthropophagie.
COURS DU 5 FÉVRIER 1975, 101
Au pays des ogres. - Passage du monstre à l'anormal. - Les trois grands monstres fondateurs de la psychiatrie criminelle. – Pouvoir médical et pouvoir judiciaire autour de la notion d'absence d'intérêt. - L'institutionnalisation de la psychiatrie comme branche spécialisée de l'hygiène publique et domaine particulier de la protection sociale. - Codage de la folie comme danger social. — Le crime sans raison et les épreuves d'intronisation de la psychiatrie. - L'affaire Henriette Comier. - La découverte des instincts.
COURS DU 12 FÉVRIER 1975, 127
L'instinct comme grille d'intelligibilité du crime sans intérêt et non punissable. - Extension du savoir et du pouvoir psychiatriques à partir de la problématisation de l'instinct. - La loi de 1838 et le rôle
réclamé par la psychiatrie dans la sûreté publique. - Psychiatrie et régulation administrative, demande familiale de psychiatrie, constitution d'un discriminant psychiatrico-politique entre les individus. - L'axe du volontaire et de l'involontaire, de l'instinctif et de l'automatique. - L'éclatement du champ symptomatologique. - La psychiatrie devient science et technique des anormaux. - L'anormal : un grand domaine d'ingérence.
COURS DU 19 FÉVRIER 1975, 155
Le champ de l'anomalie est traversé par le problème de la sexualité. - Les anciens rituels chrétiens de l'aveu. — De la confession tarifée au sacrement de la pénitence. — Développement de la pastorale. – La « Pratique du sacrement de pénitence » de Louis Habert et les « Instructions aux confesseurs » de Charles Borromée. — De la confession à la direction de conscience. — Le double filtre discursif de la vie dans la confession. — L'aveu après le concile de Trente. — Le sixième commandement : les modèles d'interrogatoire de Pierre Milhard et de Louis Habert. — Apparition du corps de plaisir et de désir au cœur des pratiques pénitentielles et spirituelles.
COURS DU 26 FÉVRIER 1975, 187
Une nouvelle procédure d'examen : disqualification du corps comme chair et culpabilisation du corps par la chair. - La direction de conscience, le développement du mysticisme catholique et le phénomène de la possession. - Distinction entre possession et sorcellerie. - La possession de Loudun. - La convulsion comme forme plastique et visible du combat dans le corps de la possédée. - Le problème des possédé(e)s et de leurs convulsions n'est pas inscrit dans l'histoire de la maladie. - Les anti-convulsifs : modulation stylistique de la confession et de la direction de conscience ; appel à la médecine ; recours aux systèmes disciplinaires et éducatifs du XVIIe siècle. - La convulsion comme modèle neurologique de la maladie mentale
COURS DU 5 MARS 1975, 217
Le problème de la masturbation entre discours chrétien de la chair et psychopathologie sexuelle. - Les trois formes de somatisation de la mastiurbation. – L’enfance assignée en responsabilité pathologique. – La masturbation prépubertaire et la séduction par l'adulte : la faute vient de l’extérieur - Une nouvelle organisation de l'espace et du contrôle familiaux : élimination des intermédiaires et application direction du corps des parents sur le corps des enfants. - L'involution
culturelle de la famille. - La médicalisation de la nouvelle famille et l’aveu de l'enfant au médecin héritier des techniques chrétiennes de la confession. - La persécution médicale de l'enfance par les moyens de contention de la masturbation. - La constitution de la famille cellulaire qui prend en charge le corps et la vie de l'enfant. – Éducation naturelle et éducation d Etat.
COURS DU 12 MARS 1975 , 249
Ce qui rend acceptable à la famille bourgeoise la théorie psychanalytique de l'inceste (le danger vient du désir de l'enfant). - La normalisation du prolétariat urbain et la répartition optimale de la famille
ouvrière (le danger vient du père et des frères). - Deux théories de l'inceste. - Les antécédents de l'anormal ; engrenage psychiatrico-judiciaire et engrenage psychiatrico-familial. - La problématique de la sexualité et l'analyse de ses irrégularités. - La théorie jumelle de l'instinct et de la sexualité comme tâche épistémologico-politique de la psychiatrie. - Aux origines de la psychopathologie sexuelle (Heinrich Kaan). - Etiologie des folies à partir de l'histoire de l'instinct et de l'imagination sexuelle. - L'affaire du soldat Bertrand.
COURS DU 19 MARS 1975, 275
Une figure mélangée ; le monstre, le masturbateur et l'inassimilable au système normatif de l'éducation. - L'affaire Charles Jouy et une famille branchée sur le nouveau système de contrôle et de pouvoir. – L’enfance comme condition historique de la généralisation du savoir et du pouvoir psychiatriques. - La psychiatrisation de l'infantilité et la constitution d'une science des conduites normales et anormales. – Les grandes constructions théoriques de la psychiatrie de la seconde moitié du XIX® siècle. — Psychiatrie et racisme ; psychiatrie et défense sociale.
Résumé du cours, 305
Situation du cours, 313
Index des notions et concepts, 339
Index des noms de personnes, 349
4° de Couverture :
Prononcé au Collège de France de janvier à mars 1975, le cours sur « Les Anormaux » poursuit les analyses que Michel Foucaulta consacré depuis 1970, et surtout dans « Il faut défendre la société », à la question du savoir et du pouvoir : pouvoir disciplinaire, pouvoir de normalisation, bio-pouvoir.
C'est à partir de multiples sources, théologiques, juridiques et médicales, que Foucault aborde le problème de ces individus « dangereux » (qu'on appelle, au XIXe siècle, les « anormaux »). Il en définit les trois figures principales : les monstres qui font référence aux lois de la nature et aux normes de la société, les incorrigibles, pris en charge par les nouveaux dispositifs de dressage du corps, et les onanistes, (qui alimentent, depuis le XVIII siècle, une campagne visant à la mise en discipline de la famille moderne.
Les analyses de Foucault prennent comme point de départ des expertises médico-légales (qu'on pratique encore dans les années 1950. Il esquisse ensuite une archéologie de l'instinct et du désir, à partir des techniques de l'aveu dans la confession et dans la direction de conscience. Il pose ainsi les prémisses historiques et théoriques de travaux qui seront repris, remaniés, réélaborés dans son enseignement au Collège et dans les ouvrages ultérieurs.
Ce cours représente donc une pièce essentielle pour suivre les recherches de Foucault dans leur formation, leurs prolongements et leurs développements.
« Hautes Études » est une collection de l'École des hautes études en sciences sociales des Éditions Gallimard et des Éditions du Seuil.
Les anormaux = Cours au Collège de France. 1974-1975 [texte imprimé] / Michel Foucault, Auteur . - Gallimard-Le Seuil, 1999 . - 358 pages. - (Hautes études) .
ISBN : 978-2-02-030798-7
Langues : Français (fre)
Sommaire :
Avertissement, VII
COURS DU 8 JANVIER 1975, 3
Les expertises psychiatriques en matière pénale. - À quel genre de discours appartiennent-elles ? - Discours de vérité et discours qui font rire. - La preuve légale dans le droit pénal du XVIIIe siècle. - Les réformateurs. - Le principe de l'intime conviction. - Les circonstances atténuantes. - Le rapport entre vérité et justice. - Le grotesque dans la mécanique du pouvoir. - Doublet psychologico-moral du délit. - L'expertise montre comment l'individu ressemblait déjà à son crime avant de l'avoir commis. - L'émergence du pouvoir de normalisation.,
COURS DU 15 JANVIER 1975, 29
Folie et crime. - Perversité et puérilité. - L'individu dangereux. - L'expert psychiatre ne peut être que le personnage d'Ubu. - Le niveau épistémologique de la psychiatrie et sa régression dans l'expertise
médico-légale. - Fin de la conflictualité entre pouvoir médical et pouvoir judiciaire. - Expertise et anormaux. - Critique de la notion de répression. - Exclusion du lépreux et inclusion du pestiféré. – Invention des technologies positives du pouvoir. - Le normal et le pathologique.
COURS DU 22 JANVIER 1975, 51
Les trois fibres qui constituent le domaine de l'anomalie : le monstre humain; l'individu à corriger; l'enfant masturbateur. - Le monstre sexuel fait communiquer l'individu monstrueux et le déviant sexuel. - Un historique des trois figures. - Renversement de l'importance historique de ces trois figures. - La notion juridique de monstre. – L’embryologie sacrée et la théorie juridico-biologique du monstre. - Les frères siamois. - Les hermaphrodites : cas mineurs. - L'affaire Marie Lemarcis. — L'affaire Anne Grandjean
COURS DU 29 JANVIER 1975, 75
Le crime dans le droit classique. — Les grandes scènes du supplice. – La transformation des mécanismes de pouvoir. – Disparition de la dépense rituelle du pouvoir de punir. - De la nature pathologique de la criminalité. - Le monstre politique. - Le couple monstrueux : Louis XVI et Marie-Antoinette. - Le monstre dans la littérature jacobine (le tyran) et anti-jacobine (le peuple révolté). -
Inceste et anthropophagie.
COURS DU 5 FÉVRIER 1975, 101
Au pays des ogres. - Passage du monstre à l'anormal. - Les trois grands monstres fondateurs de la psychiatrie criminelle. – Pouvoir médical et pouvoir judiciaire autour de la notion d'absence d'intérêt. - L'institutionnalisation de la psychiatrie comme branche spécialisée de l'hygiène publique et domaine particulier de la protection sociale. - Codage de la folie comme danger social. — Le crime sans raison et les épreuves d'intronisation de la psychiatrie. - L'affaire Henriette Comier. - La découverte des instincts.
COURS DU 12 FÉVRIER 1975, 127
L'instinct comme grille d'intelligibilité du crime sans intérêt et non punissable. - Extension du savoir et du pouvoir psychiatriques à partir de la problématisation de l'instinct. - La loi de 1838 et le rôle
réclamé par la psychiatrie dans la sûreté publique. - Psychiatrie et régulation administrative, demande familiale de psychiatrie, constitution d'un discriminant psychiatrico-politique entre les individus. - L'axe du volontaire et de l'involontaire, de l'instinctif et de l'automatique. - L'éclatement du champ symptomatologique. - La psychiatrie devient science et technique des anormaux. - L'anormal : un grand domaine d'ingérence.
COURS DU 19 FÉVRIER 1975, 155
Le champ de l'anomalie est traversé par le problème de la sexualité. - Les anciens rituels chrétiens de l'aveu. — De la confession tarifée au sacrement de la pénitence. — Développement de la pastorale. – La « Pratique du sacrement de pénitence » de Louis Habert et les « Instructions aux confesseurs » de Charles Borromée. — De la confession à la direction de conscience. — Le double filtre discursif de la vie dans la confession. — L'aveu après le concile de Trente. — Le sixième commandement : les modèles d'interrogatoire de Pierre Milhard et de Louis Habert. — Apparition du corps de plaisir et de désir au cœur des pratiques pénitentielles et spirituelles.
COURS DU 26 FÉVRIER 1975, 187
Une nouvelle procédure d'examen : disqualification du corps comme chair et culpabilisation du corps par la chair. - La direction de conscience, le développement du mysticisme catholique et le phénomène de la possession. - Distinction entre possession et sorcellerie. - La possession de Loudun. - La convulsion comme forme plastique et visible du combat dans le corps de la possédée. - Le problème des possédé(e)s et de leurs convulsions n'est pas inscrit dans l'histoire de la maladie. - Les anti-convulsifs : modulation stylistique de la confession et de la direction de conscience ; appel à la médecine ; recours aux systèmes disciplinaires et éducatifs du XVIIe siècle. - La convulsion comme modèle neurologique de la maladie mentale
COURS DU 5 MARS 1975, 217
Le problème de la masturbation entre discours chrétien de la chair et psychopathologie sexuelle. - Les trois formes de somatisation de la mastiurbation. – L’enfance assignée en responsabilité pathologique. – La masturbation prépubertaire et la séduction par l'adulte : la faute vient de l’extérieur - Une nouvelle organisation de l'espace et du contrôle familiaux : élimination des intermédiaires et application direction du corps des parents sur le corps des enfants. - L'involution
culturelle de la famille. - La médicalisation de la nouvelle famille et l’aveu de l'enfant au médecin héritier des techniques chrétiennes de la confession. - La persécution médicale de l'enfance par les moyens de contention de la masturbation. - La constitution de la famille cellulaire qui prend en charge le corps et la vie de l'enfant. – Éducation naturelle et éducation d Etat.
COURS DU 12 MARS 1975 , 249
Ce qui rend acceptable à la famille bourgeoise la théorie psychanalytique de l'inceste (le danger vient du désir de l'enfant). - La normalisation du prolétariat urbain et la répartition optimale de la famille
ouvrière (le danger vient du père et des frères). - Deux théories de l'inceste. - Les antécédents de l'anormal ; engrenage psychiatrico-judiciaire et engrenage psychiatrico-familial. - La problématique de la sexualité et l'analyse de ses irrégularités. - La théorie jumelle de l'instinct et de la sexualité comme tâche épistémologico-politique de la psychiatrie. - Aux origines de la psychopathologie sexuelle (Heinrich Kaan). - Etiologie des folies à partir de l'histoire de l'instinct et de l'imagination sexuelle. - L'affaire du soldat Bertrand.
COURS DU 19 MARS 1975, 275
Une figure mélangée ; le monstre, le masturbateur et l'inassimilable au système normatif de l'éducation. - L'affaire Charles Jouy et une famille branchée sur le nouveau système de contrôle et de pouvoir. – L’enfance comme condition historique de la généralisation du savoir et du pouvoir psychiatriques. - La psychiatrisation de l'infantilité et la constitution d'une science des conduites normales et anormales. – Les grandes constructions théoriques de la psychiatrie de la seconde moitié du XIX® siècle. — Psychiatrie et racisme ; psychiatrie et défense sociale.
Résumé du cours, 305
Situation du cours, 313
Index des notions et concepts, 339
Index des noms de personnes, 349
4° de Couverture :
Prononcé au Collège de France de janvier à mars 1975, le cours sur « Les Anormaux » poursuit les analyses que Michel Foucaulta consacré depuis 1970, et surtout dans « Il faut défendre la société », à la question du savoir et du pouvoir : pouvoir disciplinaire, pouvoir de normalisation, bio-pouvoir.
C'est à partir de multiples sources, théologiques, juridiques et médicales, que Foucault aborde le problème de ces individus « dangereux » (qu'on appelle, au XIXe siècle, les « anormaux »). Il en définit les trois figures principales : les monstres qui font référence aux lois de la nature et aux normes de la société, les incorrigibles, pris en charge par les nouveaux dispositifs de dressage du corps, et les onanistes, (qui alimentent, depuis le XVIII siècle, une campagne visant à la mise en discipline de la famille moderne.
Les analyses de Foucault prennent comme point de départ des expertises médico-légales (qu'on pratique encore dans les années 1950. Il esquisse ensuite une archéologie de l'instinct et du désir, à partir des techniques de l'aveu dans la confession et dans la direction de conscience. Il pose ainsi les prémisses historiques et théoriques de travaux qui seront repris, remaniés, réélaborés dans son enseignement au Collège et dans les ouvrages ultérieurs.
Ce cours représente donc une pièce essentielle pour suivre les recherches de Foucault dans leur formation, leurs prolongements et leurs développements.
« Hautes Études » est une collection de l'École des hautes études en sciences sociales des Éditions Gallimard et des Éditions du Seuil.
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 103432 AUTR Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Autres auteurs (AUTR) Exclu du prêt Le pouvoir psychiatrique / Michel Foucault
Titre : Le pouvoir psychiatrique Titre original : Cours au Collège de France. 1973-1974 Type de document : texte imprimé Auteurs : Michel Foucault, Auteur Editeur : Gallimard-Le Seuil Année de publication : 2003 Collection : Hautes études Importance : 406 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-030769-7 Langues : Français (fre) Sommaire :
LEÇON DU 7 NOVEMBRE 1973, 3
Espace asilaire et ordre disciplinaire. - Opération thérapeutique et « traitement moral ». - Scènes de guérison. - Les déplacements opérés par le cours par rapport à l’Histoire de la folie : (1) D'une
analyse des «représentations» à une «analytique du pouvoir»- (2) De la « violence » à la « microphysique du pouvoir » ; (3) Des « régularités institutionnelles » aux « dispositions » du pouvoir.
LEÇON DU 14 NOVEMBRE 1973, 21
Scène de guérison : George III. De la « macrophysique de la souveraineté » à la « microphysique du pouvoir » disciplinaire. - La nouvelle figure du fou. - Petite encyclopédie des scènes de guérison. -
Pratique de l'hypnose et hystérie. - La scène psychanalytique ; scène antipsychiatrique. - Mary Barnes à Kingsley Hall. - Manipulation de la folie et stratagème de vérité : Mason Cox.
LEÇON DU 21 NOVEMBRE 1973, 41
Généalogie du « pouvoir de discipline ». Le « pouvoir de souveraineté ». La fonction sujet dans les pouvoirs de discipline et de souveraineté. - Formes du pouvoir de discipline : armée, police,
apprentissage, atelier, école. - Le pouvoir de discipline comme « instance normalisatrice ». - Technologie du pouvoir de discipline et constitution de V« individu ». - L'émergence des sciences
de l'homme.
LEÇON DU 28 NOVEMBRE 1973, 65
Eléments d'une histoire des dispositifs disciplinaires : les communautés religieuses au Moyen Âge; la colonisation pédagogique de la jeunesse ; les missions jésuites au Paraguay; l’armée ; les ateliers ; les cités ouvrières. - La formalisation de ces dispositifs dans le modèle du Panopticon de Jeremy Bentham. - L’institution familiale et l'émergence de la fonction-Psy.
LEÇON DU 5 DÉCEMBRE 1973, 95
L'asile et la famille. De l'interdiction à l’intemement. La rupture entre l'asile et la famille. - L'asile, une machine à guérir. - Typologie des « appareils corporels ». - Le fou et l'enfant. - Les maisons de santé. - Dispositifs disciplinaires et pouvoir familial.
LEÇON DU 12 DÉCEMBRE 1973, 123
La constitution de l'enfant en cible de l'intervention psychiatrique. - Une utopie asilaire-familiale : l'asile de Clermont-en-Oise. - Du psychiatre en « maître ambigu » de la réalité et de la vérité dans les
pratiques proto-psychiatriques au psychiatre comme « agent d'intensification » du réel. - Pouvoir psychiatrique et discours de vérité. - Le problème de la simulation et de l'insurrection des hystériques. - La question de la naissance de la psychanalyse.
LEÇON DU 19 DÉCEMBRE 1973, 143
Le pouvoir psychiatrique. - Une cure de François Leuret et ses éléments stratégiques : 1° la déséquilibration du pouvoir; 2° la réutilisation du langage; 3° l'aménagement des besoins; 4° l'énoncé de la vérité. - Le plaisir de la maladie. — Le dispositif asilaire.
LEÇON DU 9 JANVIER 1974, 171
Pouvoir psychiatrique et pratique de la « direction ». — Le jeu de la « réalité » dans l'asile. - L'asile, espace médicalement marqué et la question de sa direction : médicale ou administrative. – Les marques du savoir psychiatrique : (a) la technique de l'interrogatoire ; (b) le jeu de la médication et de la punition ; (c) la présentation clinique. - « Microphysique du pouvoir » asilaire. - L'émergence de la fonction-Psy et de la neuropathologie. - Le triple destin du pouvoir psychiatrique.
LEÇON DU 16 JANVIER 1974, 199
Les modes de généralisation du pouvoir psychiatrique et la psychiatrisation de l'enfance. — I. La spécification théorique de l'idiotie. Le critère du développement. Émergence d'une psychopathologie de l'idiotie et de l'arriération mentale. Édouard Seguin : l'instinct et l'anomalie. — II. L'annexion institutionnelle de l'idiotie par le pouvoir psychiatrique. Le « traitement moral » des idiots : Seguin.
Le processus d'internement et de stigmatisation de dangerosité des idiots. Le recours à la notion de dégénérescence.
LEÇON DU 23 JANVIER 1974, 233
Le pouvoir psychiatrique et la question de la vérité : l'interrogatoire et l'aveu; le magnétisme et l'hypnose; la drogue. - Éléments pour une histoire de la vérité : I. La vérité-événement et ses formes :
pratiques judiciaire, alchimique et médicale - II. Le passage à une technologie de la vérité démonstrative. Ses éléments ; (a) les procédures de l’enquête ; (b) l'institution d'un sujet de la connaissance; (c) la mise hors jeu de la crise dans la médecine et la psychiatrie est ses supports : l'espace disciplinaire de l'asile, le recours à l'anatomie pathologique ; les rapports de la folie et du crime. - Pouvoir psychiatrique, résistance hystérique.
LEÇON DU 30 JANVIER 1974, 267
Le problème du diagnostic en médecine et en psychiatrie. - La place du corps dans la nosologie psychiatrique : le modèle de la paralysie générale. - Le destin de la notion de crise en médecine
et en psychiatrie. - L'épreuve de réalité en psychiatrie et ses formes : I. L’interrogatoire et l'aveu. Le rituel de la présentation clinique. Note sur «l'hérédité pathologique» et la dégénérescence. - II. La drogue. Moreau de Tours et le haschisch. La folie et le rêve. - III. Le magnétisme et l'hypnose. La découverte du « corps neurologique ».
LEÇON DU 6 FÉVRIER 1974, 299
L'émergence du corps neurologique : Broca et Duchenne de Boulogne. - Maladies à diagnostic différentiel et maladies à diagnostic absolu. - Le modèle de la «paralysie générale» et les névroses. - La bataille de l'hystérie : L'organisation d'un « scénario symptomatologique ». - IL La manœuvre du « mannequin fonctionnel » et l'hypnose. La question de la simulation. - III. Névrose et traumatisme. L'irruption du corps sexuel.
RÉSUMÉ DU COURS, 339
SITUATION DE COURS, 353
INDICES, 373
Index des notions, 375
Index des noms de personnes, 385
Index des noms de lieux, 395
4° de Couverture :
L'Histoire de la folie à l’âge classique faisait l’archéologie du partage selon lequel, dans nos sociétés, le fou se trouve séparé du non-fou. Le récit s'achève sur la médicalisation de la folie au début du XIXe siècle.
Le cours (que Michel Foucault consacre à la fin de 1973 et au début de 1974 au «Pouvoir psychiatrique» poursuit cette histoire tout en infléchissant le projet: il s'agit ici de dresser la généalogie de la psychiatrie, de la forme propre de «pouvoir-savoir» qu'elle constitue. Pour cela impossible de partir de ce que serait un savoir médical sur la folie, inopérant dans la pratique. On ne peut rendre compte de la véridiction psychiatrique sur la folie qu'à partir des dispositifs et des
techniques de pouvoir qui organisent le traitement des fous dans cette période qui va de Pinel à Charcot. La psychiatrie ne naît pas comme conséquence d'un nouveau progrès dans la connaissance sur la folie mais des dispositifs disciplinaires dans lesquels s'organise pour lors le régime imposé à la folie.
Michel Foucault s'est souvent interrogé sur la vanité du discours des psychiatres, que l'on retrouve dans la pratique toujours contemporaine de l'expertise judiciaire. De ce point de vue, Le Pouvoir psychiatrique poursuit le projet d'une histoire des « sciences » humaines.
Le cours s'achève à la fin du XIXe siècle au moment de la double « dépsychiatrisation » de la folie, dispersée entre neurologue et psychanalyste. Mais on trouvera dans le résumé du cours que Michel
Foucault devait préparer pour l’Annuaire du Collège de France l'essentiel de ce qu'il n'avait peut-être pas eu le temps d'exposer dans ce cours. Si bien que Le Pouvoir psychiatrique va jusqu'à proposer une généalogie des mouvements anti-psychiatriques qui ont tant marqué les «sixties» du siècle précédent.
« Hautes Études » est une collection de l'École des hautes études en sciences sociales, des Editions Gallimard et des Editions du Seuil.
Le pouvoir psychiatrique = Cours au Collège de France. 1973-1974 [texte imprimé] / Michel Foucault, Auteur . - Gallimard-Le Seuil, 2003 . - 406 pages. - (Hautes études) .
ISBN : 978-2-02-030769-7
Langues : Français (fre)
Sommaire :
LEÇON DU 7 NOVEMBRE 1973, 3
Espace asilaire et ordre disciplinaire. - Opération thérapeutique et « traitement moral ». - Scènes de guérison. - Les déplacements opérés par le cours par rapport à l’Histoire de la folie : (1) D'une
analyse des «représentations» à une «analytique du pouvoir»- (2) De la « violence » à la « microphysique du pouvoir » ; (3) Des « régularités institutionnelles » aux « dispositions » du pouvoir.
LEÇON DU 14 NOVEMBRE 1973, 21
Scène de guérison : George III. De la « macrophysique de la souveraineté » à la « microphysique du pouvoir » disciplinaire. - La nouvelle figure du fou. - Petite encyclopédie des scènes de guérison. -
Pratique de l'hypnose et hystérie. - La scène psychanalytique ; scène antipsychiatrique. - Mary Barnes à Kingsley Hall. - Manipulation de la folie et stratagème de vérité : Mason Cox.
LEÇON DU 21 NOVEMBRE 1973, 41
Généalogie du « pouvoir de discipline ». Le « pouvoir de souveraineté ». La fonction sujet dans les pouvoirs de discipline et de souveraineté. - Formes du pouvoir de discipline : armée, police,
apprentissage, atelier, école. - Le pouvoir de discipline comme « instance normalisatrice ». - Technologie du pouvoir de discipline et constitution de V« individu ». - L'émergence des sciences
de l'homme.
LEÇON DU 28 NOVEMBRE 1973, 65
Eléments d'une histoire des dispositifs disciplinaires : les communautés religieuses au Moyen Âge; la colonisation pédagogique de la jeunesse ; les missions jésuites au Paraguay; l’armée ; les ateliers ; les cités ouvrières. - La formalisation de ces dispositifs dans le modèle du Panopticon de Jeremy Bentham. - L’institution familiale et l'émergence de la fonction-Psy.
LEÇON DU 5 DÉCEMBRE 1973, 95
L'asile et la famille. De l'interdiction à l’intemement. La rupture entre l'asile et la famille. - L'asile, une machine à guérir. - Typologie des « appareils corporels ». - Le fou et l'enfant. - Les maisons de santé. - Dispositifs disciplinaires et pouvoir familial.
LEÇON DU 12 DÉCEMBRE 1973, 123
La constitution de l'enfant en cible de l'intervention psychiatrique. - Une utopie asilaire-familiale : l'asile de Clermont-en-Oise. - Du psychiatre en « maître ambigu » de la réalité et de la vérité dans les
pratiques proto-psychiatriques au psychiatre comme « agent d'intensification » du réel. - Pouvoir psychiatrique et discours de vérité. - Le problème de la simulation et de l'insurrection des hystériques. - La question de la naissance de la psychanalyse.
LEÇON DU 19 DÉCEMBRE 1973, 143
Le pouvoir psychiatrique. - Une cure de François Leuret et ses éléments stratégiques : 1° la déséquilibration du pouvoir; 2° la réutilisation du langage; 3° l'aménagement des besoins; 4° l'énoncé de la vérité. - Le plaisir de la maladie. — Le dispositif asilaire.
LEÇON DU 9 JANVIER 1974, 171
Pouvoir psychiatrique et pratique de la « direction ». — Le jeu de la « réalité » dans l'asile. - L'asile, espace médicalement marqué et la question de sa direction : médicale ou administrative. – Les marques du savoir psychiatrique : (a) la technique de l'interrogatoire ; (b) le jeu de la médication et de la punition ; (c) la présentation clinique. - « Microphysique du pouvoir » asilaire. - L'émergence de la fonction-Psy et de la neuropathologie. - Le triple destin du pouvoir psychiatrique.
LEÇON DU 16 JANVIER 1974, 199
Les modes de généralisation du pouvoir psychiatrique et la psychiatrisation de l'enfance. — I. La spécification théorique de l'idiotie. Le critère du développement. Émergence d'une psychopathologie de l'idiotie et de l'arriération mentale. Édouard Seguin : l'instinct et l'anomalie. — II. L'annexion institutionnelle de l'idiotie par le pouvoir psychiatrique. Le « traitement moral » des idiots : Seguin.
Le processus d'internement et de stigmatisation de dangerosité des idiots. Le recours à la notion de dégénérescence.
LEÇON DU 23 JANVIER 1974, 233
Le pouvoir psychiatrique et la question de la vérité : l'interrogatoire et l'aveu; le magnétisme et l'hypnose; la drogue. - Éléments pour une histoire de la vérité : I. La vérité-événement et ses formes :
pratiques judiciaire, alchimique et médicale - II. Le passage à une technologie de la vérité démonstrative. Ses éléments ; (a) les procédures de l’enquête ; (b) l'institution d'un sujet de la connaissance; (c) la mise hors jeu de la crise dans la médecine et la psychiatrie est ses supports : l'espace disciplinaire de l'asile, le recours à l'anatomie pathologique ; les rapports de la folie et du crime. - Pouvoir psychiatrique, résistance hystérique.
LEÇON DU 30 JANVIER 1974, 267
Le problème du diagnostic en médecine et en psychiatrie. - La place du corps dans la nosologie psychiatrique : le modèle de la paralysie générale. - Le destin de la notion de crise en médecine
et en psychiatrie. - L'épreuve de réalité en psychiatrie et ses formes : I. L’interrogatoire et l'aveu. Le rituel de la présentation clinique. Note sur «l'hérédité pathologique» et la dégénérescence. - II. La drogue. Moreau de Tours et le haschisch. La folie et le rêve. - III. Le magnétisme et l'hypnose. La découverte du « corps neurologique ».
LEÇON DU 6 FÉVRIER 1974, 299
L'émergence du corps neurologique : Broca et Duchenne de Boulogne. - Maladies à diagnostic différentiel et maladies à diagnostic absolu. - Le modèle de la «paralysie générale» et les névroses. - La bataille de l'hystérie : L'organisation d'un « scénario symptomatologique ». - IL La manœuvre du « mannequin fonctionnel » et l'hypnose. La question de la simulation. - III. Névrose et traumatisme. L'irruption du corps sexuel.
RÉSUMÉ DU COURS, 339
SITUATION DE COURS, 353
INDICES, 373
Index des notions, 375
Index des noms de personnes, 385
Index des noms de lieux, 395
4° de Couverture :
L'Histoire de la folie à l’âge classique faisait l’archéologie du partage selon lequel, dans nos sociétés, le fou se trouve séparé du non-fou. Le récit s'achève sur la médicalisation de la folie au début du XIXe siècle.
Le cours (que Michel Foucault consacre à la fin de 1973 et au début de 1974 au «Pouvoir psychiatrique» poursuit cette histoire tout en infléchissant le projet: il s'agit ici de dresser la généalogie de la psychiatrie, de la forme propre de «pouvoir-savoir» qu'elle constitue. Pour cela impossible de partir de ce que serait un savoir médical sur la folie, inopérant dans la pratique. On ne peut rendre compte de la véridiction psychiatrique sur la folie qu'à partir des dispositifs et des
techniques de pouvoir qui organisent le traitement des fous dans cette période qui va de Pinel à Charcot. La psychiatrie ne naît pas comme conséquence d'un nouveau progrès dans la connaissance sur la folie mais des dispositifs disciplinaires dans lesquels s'organise pour lors le régime imposé à la folie.
Michel Foucault s'est souvent interrogé sur la vanité du discours des psychiatres, que l'on retrouve dans la pratique toujours contemporaine de l'expertise judiciaire. De ce point de vue, Le Pouvoir psychiatrique poursuit le projet d'une histoire des « sciences » humaines.
Le cours s'achève à la fin du XIXe siècle au moment de la double « dépsychiatrisation » de la folie, dispersée entre neurologue et psychanalyste. Mais on trouvera dans le résumé du cours que Michel
Foucault devait préparer pour l’Annuaire du Collège de France l'essentiel de ce qu'il n'avait peut-être pas eu le temps d'exposer dans ce cours. Si bien que Le Pouvoir psychiatrique va jusqu'à proposer une généalogie des mouvements anti-psychiatriques qui ont tant marqué les «sixties» du siècle précédent.
« Hautes Études » est une collection de l'École des hautes études en sciences sociales, des Editions Gallimard et des Editions du Seuil.
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