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Le séminaire Livre X L'angoisse / Jacques Lacan
Titre : Le séminaire Livre X L'angoisse : Texte établi par Jacques-Alain Miller Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Lacan, Auteur Editeur : Seuil Année de publication : 2004 Collection : Le Champ freudien Importance : 402 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-063886-9 Langues : Français (fre) Sommaire : INTRODUCTION À LA STRUCTURE DE L’ANGOISSE
I. L’angoisse dans le filet des signifiants, 11
II. L’angoisse, signe du désir, 25
III. Du cosmos à l’Unheimlichkeit, 39
IV. Au-delà de l’angoisse de castration, 55
V. Ce qui trompe, 69
VI. Ce qui ne trompe pas, 85
RÉVISION DU STATUT DE L’OBJET
VII. Il n'est pas sans l’avoir, 101
VIII. La cause du désir, 119
IX. Passage à l’acte et acting out, 135
X. D’un manque irréductible au signifiant, 155
XI. Ponctuations sur le désir, 173
L’ANGOISSE ENTRE JOUISSANCE ET DÉSIR
XII. L’angoisse, signal du réel, 185
XIII. Aphorismes sur l’amour, 199
XIV. La femme, plus vraie et plus réelle, 213
XV. Une affaire de mâle, 229
LES CINQ FORMES DE L’OBJET petit a
XVI. Les paupières de Bouddha, 247
XVII. La bouche et l’œil, 265
XVIII. La Voix de Yahvé, 281
XIX. Le phallus évanescent, 297
XX. Ce qui entre par l’oreille, 309
XXl. Le robinet de Piaget, 323
XXII. De l’anal à l’idéal, 341
XXIII. D’un cercle irréductible au point, 359
XXIV. Du a aux Noms-du-Père, 375
Notice, 3914° de Couverture : Tout ce que nous savons d’absolument nouveau et original sur la structure du sujet et la dialectique du désir que nous avons à articuler, nous analystes, nous l'avons appris par quelle voie ? Par la voie de l'expérience du névrosé. Or, que nous a dit Freud à ce propos ? Que le dernier terme où il soit arrivé en élaborant cette expérience, son point d’arrivée, sa butée, le terme pour lui indépassable, c'est l'angoisse de castration.
Qu'est-ce à dire ? Ce terme est-il indépassable ? Que signifie cet arrêt de la dialectique analytique sur l'angoisse de castration ? Ne voyez-vous pas déjà, dans le seul usage du schématisme que j’emploie, se dessiner la voie par où j’entends vous conduire ? Elle part d’une meilleure articulation de ce fait de l'expérience que Freud a désigné dans la butée du névrosé sur l'angoisse de castration. L'ouverture que je vous propose, la dialectique qu’ici je vous démontre, permet d’articuler que ce n’est point l'angoisse de castration en elle-même qui constitue l'impasse dernière du névrosé.
(Extrait du chapitre IV)
L’insecte qui se promène à la surface de la bande de Mœbius, s’il a la représentation de ce que c’est qu’une surface, peut croire à tout instant qu’il a une face qu’il n'a pas explorée, celle qui est toujours à l’envers de celle sur laquelle il se promène. Il peut croire à cet envers, alors qu’il n'y en a pas, comme vous le savez. Lui, sans le savoir, explore la seule face qu’il y ait, et pourtant, à chaque instant, il y a bien un envers.
Ce qui lui manque pour s’apercevoir qu’il est passé à l’envers, c’est la petite pièce qu’un jour j’ai matérialisée, construite, pour vous la mettre dans la main, celle que vous dessine cette façon de couper le cross-cap. Cette petite pièce manquante, c’est une sorte de court-circuit qui l'amènerait, par le chemin le plus court, à l’envers du point où il était l’instant d’avant.
Cette petite pièce manquante, le a dans l'occasion, l'affaire est-elle donc résolue parce que nous la décrivons sous cette forme paradigmatique ? Absolument pas, car c’est le fait qu'elle manque qui fait toute la réalité du monde où se promène l'insecte. Le petit huit intérieur est bel et bien irréductible. Autrement dit, c’est un manque auquel le symbole ne supplée pas.
(Extrait du chapitre X)Le séminaire Livre X L'angoisse : Texte établi par Jacques-Alain Miller [texte imprimé] / Jacques Lacan, Auteur . - Seuil, 2004 . - 402 pages. - (Le Champ freudien) .
ISBN : 978-2-02-063886-9
Langues : Français (fre)
Sommaire : INTRODUCTION À LA STRUCTURE DE L’ANGOISSE
I. L’angoisse dans le filet des signifiants, 11
II. L’angoisse, signe du désir, 25
III. Du cosmos à l’Unheimlichkeit, 39
IV. Au-delà de l’angoisse de castration, 55
V. Ce qui trompe, 69
VI. Ce qui ne trompe pas, 85
RÉVISION DU STATUT DE L’OBJET
VII. Il n'est pas sans l’avoir, 101
VIII. La cause du désir, 119
IX. Passage à l’acte et acting out, 135
X. D’un manque irréductible au signifiant, 155
XI. Ponctuations sur le désir, 173
L’ANGOISSE ENTRE JOUISSANCE ET DÉSIR
XII. L’angoisse, signal du réel, 185
XIII. Aphorismes sur l’amour, 199
XIV. La femme, plus vraie et plus réelle, 213
XV. Une affaire de mâle, 229
LES CINQ FORMES DE L’OBJET petit a
XVI. Les paupières de Bouddha, 247
XVII. La bouche et l’œil, 265
XVIII. La Voix de Yahvé, 281
XIX. Le phallus évanescent, 297
XX. Ce qui entre par l’oreille, 309
XXl. Le robinet de Piaget, 323
XXII. De l’anal à l’idéal, 341
XXIII. D’un cercle irréductible au point, 359
XXIV. Du a aux Noms-du-Père, 375
Notice, 3914° de Couverture : Tout ce que nous savons d’absolument nouveau et original sur la structure du sujet et la dialectique du désir que nous avons à articuler, nous analystes, nous l'avons appris par quelle voie ? Par la voie de l'expérience du névrosé. Or, que nous a dit Freud à ce propos ? Que le dernier terme où il soit arrivé en élaborant cette expérience, son point d’arrivée, sa butée, le terme pour lui indépassable, c'est l'angoisse de castration.
Qu'est-ce à dire ? Ce terme est-il indépassable ? Que signifie cet arrêt de la dialectique analytique sur l'angoisse de castration ? Ne voyez-vous pas déjà, dans le seul usage du schématisme que j’emploie, se dessiner la voie par où j’entends vous conduire ? Elle part d’une meilleure articulation de ce fait de l'expérience que Freud a désigné dans la butée du névrosé sur l'angoisse de castration. L'ouverture que je vous propose, la dialectique qu’ici je vous démontre, permet d’articuler que ce n’est point l'angoisse de castration en elle-même qui constitue l'impasse dernière du névrosé.
(Extrait du chapitre IV)
L’insecte qui se promène à la surface de la bande de Mœbius, s’il a la représentation de ce que c’est qu’une surface, peut croire à tout instant qu’il a une face qu’il n'a pas explorée, celle qui est toujours à l’envers de celle sur laquelle il se promène. Il peut croire à cet envers, alors qu’il n'y en a pas, comme vous le savez. Lui, sans le savoir, explore la seule face qu’il y ait, et pourtant, à chaque instant, il y a bien un envers.
Ce qui lui manque pour s’apercevoir qu’il est passé à l’envers, c’est la petite pièce qu’un jour j’ai matérialisée, construite, pour vous la mettre dans la main, celle que vous dessine cette façon de couper le cross-cap. Cette petite pièce manquante, c’est une sorte de court-circuit qui l'amènerait, par le chemin le plus court, à l’envers du point où il était l’instant d’avant.
Cette petite pièce manquante, le a dans l'occasion, l'affaire est-elle donc résolue parce que nous la décrivons sous cette forme paradigmatique ? Absolument pas, car c’est le fait qu'elle manque qui fait toute la réalité du monde où se promène l'insecte. Le petit huit intérieur est bel et bien irréductible. Autrement dit, c’est un manque auquel le symbole ne supplée pas.
(Extrait du chapitre X)Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 100036 LAC Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Jacques Lacan (LAC) Exclu du prêt 101374 LAC Livre Réserve Jacques Lacan (LAC) Exclu du prêt Le séminaire Livre XI Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse / Jacques Lacan
Titre : Le séminaire Livre XI Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse : Texte établi par Jacques-Alain Miller Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Lacan, Auteur Editeur : Seuil Année de publication : 1973 Collection : Le Champ freudien Importance : 258 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-002761-8 Langues : Français (fre) Sommaire : I. L’excommunication, 7
L’INCONSCIENT ET LA RÉPÉTITION
II. L’inconscient freudien et le nôtre, 21
III. Du sujet de la certitude, 31
IV. Du réseau des signifiants, 43
V. Tuché et automaton, 53
DU REGARD COMME OBJET PETIT a
VI. La schize de l’œil et du regard, 65
VII. L’anamorphose, 75
VIII. La ligne et la lumière, 85
IX. Qu’est-cc qu’un tableau ?, 97
LE TRANSFERT ET LA PULSION
X. Présence de l’analyste, 113
XI. Analyse et vérité, ou la fermeture de l’inconscient, 125
XII. La sexualité dans les défilés du signifiant, 137
XIII. Démontage de la pulsion, 147
XIV. La pulsion partielle et son circuit, 159
XV. De l’amour à la libido, 171
LE CHAMP DE L’AUTRE, ET RETOUR SUR LE TRANSFERT
XVI. Le sujet et l'Autre : L’aliénation, 185
XVII. Le sujet et l’Autre (II) : L’aphanisis, 197
XVIII. Du sujet supposé savoir, de la dyade première, et du bien, 209
XIX. De l’interprétation au transfert, 221
RESTE À CONCLURE
XX. En toi plus que toi, 237
Notice
POSTFACE4° de Couverture : L'hospitalité reçue de l'Ecole normale supérieure, un auditoire très accru indiquaient un changement de front de notre discours.
Pendant dix ans, il avait été dosé aux capacités de spécialistes; sans doute seuls témoins recevables de l'action par excellence que leur propose la psychanalyse, mais, aussi bien, que les conditions de leur recrutement laissent très fermés à l'ordre dialectique qui gouverne cette action.
Nous avons mis au point un organon à leur usage, en l'émettant selon une propédeutique qui n'en avançait aucun étage avant qu’ils aient pu mesurer le bien- fondé du précédent.
C'est la présentation que nous devions renverser, nous parut-il, trouvant dans la crise moins l'occasion d’une synthèse que le devoir d’éclairer l’abrupt du réel que nous restaurions dans le champ légué par Freud à' nos soins.
Bien loin d'être une réduction hégélienne de ce réel (sinon pour le réaffirmer comme rationnel), notre effort avait donné son statut à la subversion produite dans le sujet du savoir. Notre exposé de cette année choisissait les quatre concepts qui jouent dans cette subversion une fonction originante : l'inconscient, la répétition, le transfert, la pulsion — pour les redéfinir chacun et les montrer noués par la topologie qui les soutient en une fonction commune.
Permanente donc restait la question qui fait notre projet radical : celle qui va de : la psychanalyse est-elle une science ? à : qu'est-ce qu’une science qui inclut la psychanalyse ?
L'inconscient maintenu selon notre propos inaugural comme effet de signifiant, et structuré comme un langage, fut ici repris comme pulsation temporelle.
Dans la répétition fut mise au jour la fonction de tuché qui s'abrite derrière son aspect d'automaton : le manque à la rencontre ici s’isole comme rapport au réel.
Le transfert comme temps de fermeture lié à la tromperie de l'amour, s'intégrait à cette pulsation.
De la pulsion nous donnâmes une théorie qui, en cette mi-année 65 où soudain l'on nous presse de livrer ce résumé, n'a pu encore être démarquée.
Raison de sa constance, topologie dite de bord, expliquant le privilège des orifices, statut d'action en retour, dissociation du but et de l'objet, sont ici apparus pour la première fois.
Ce tableau de chasse ne dit pas les contours nécessaires à assurer un tel nœud, ni ce qu'il enserre.
Nous y marquâmes une fois de plus la préemption du sujet cartésien en tant qu'il se distingue du sujet de la connaissance comme sujet de la certitude — et comment, revalorisé par l'inconscient, il passe au rang de préalable de l'action psychanalytique.
De même, la pulsion scopique, pour nous servir de paradigme reçut-elle un développement particulier. Y démontrer l'antinomie de la vision et du regard avait le but d'y atteindre le registre fondamental pour la pensée de Freud, de l'objet, de l'objet perdu.
Cet objet, nous l'avons formulé comme la cause de cette position du sujet que subordonne le fantasme.
Mais la parution simultanée, en une récollation pieuse, de l'œuvre : Le visible et l'invisible où s'interrompait à l'heure même de son avènement la conversion manifeste de l'interrogation de Merleau-Ponty, devait nous solliciter de marquer la priorité qui revient aux traits structuraux, dans tout essai d'atteinte ontique. Nous en suspendîmes l'approche, tout en annonçant « les positions subjectives de l'être » pour l'année à venir.
On lira avec le temps les limites où nous avons fait rentrer, par l'implication de nos dires, l’effet de relâchement subi par notre thématique à mesure d'une diffusion qui fut notre surprise à ce tournant. Cette correction intéresse le sort de tout ce qui se rallie, trop largement maintenant, sous l’enseigne du structuralisme.
Une fois de plus s'y confirme, dans le progrès de la science, la corrélation éthique dont la psychanalyse a les clefs, et dont le sort donc est précaire.
C'est pourquoi notre dernier temps est revenu à uก fondement de grande logique, en remettant en cause sur la base de ce lieu du Grand Autre, promu par nous comme constituant du sujet, la notion, avilie par l'à vau-l'eau de la critique politique, de l'aliénation.
Résumé rédigé pour l'annuaire de l'Ecole pratique des Hautes Etudes. 1965.Le séminaire Livre XI Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse : Texte établi par Jacques-Alain Miller [texte imprimé] / Jacques Lacan, Auteur . - Seuil, 1973 . - 258 pages. - (Le Champ freudien) .
ISBN : 978-2-02-002761-8
Langues : Français (fre)
Sommaire : I. L’excommunication, 7
L’INCONSCIENT ET LA RÉPÉTITION
II. L’inconscient freudien et le nôtre, 21
III. Du sujet de la certitude, 31
IV. Du réseau des signifiants, 43
V. Tuché et automaton, 53
DU REGARD COMME OBJET PETIT a
VI. La schize de l’œil et du regard, 65
VII. L’anamorphose, 75
VIII. La ligne et la lumière, 85
IX. Qu’est-cc qu’un tableau ?, 97
LE TRANSFERT ET LA PULSION
X. Présence de l’analyste, 113
XI. Analyse et vérité, ou la fermeture de l’inconscient, 125
XII. La sexualité dans les défilés du signifiant, 137
XIII. Démontage de la pulsion, 147
XIV. La pulsion partielle et son circuit, 159
XV. De l’amour à la libido, 171
LE CHAMP DE L’AUTRE, ET RETOUR SUR LE TRANSFERT
XVI. Le sujet et l'Autre : L’aliénation, 185
XVII. Le sujet et l’Autre (II) : L’aphanisis, 197
XVIII. Du sujet supposé savoir, de la dyade première, et du bien, 209
XIX. De l’interprétation au transfert, 221
RESTE À CONCLURE
XX. En toi plus que toi, 237
Notice
POSTFACE4° de Couverture : L'hospitalité reçue de l'Ecole normale supérieure, un auditoire très accru indiquaient un changement de front de notre discours.
Pendant dix ans, il avait été dosé aux capacités de spécialistes; sans doute seuls témoins recevables de l'action par excellence que leur propose la psychanalyse, mais, aussi bien, que les conditions de leur recrutement laissent très fermés à l'ordre dialectique qui gouverne cette action.
Nous avons mis au point un organon à leur usage, en l'émettant selon une propédeutique qui n'en avançait aucun étage avant qu’ils aient pu mesurer le bien- fondé du précédent.
C'est la présentation que nous devions renverser, nous parut-il, trouvant dans la crise moins l'occasion d’une synthèse que le devoir d’éclairer l’abrupt du réel que nous restaurions dans le champ légué par Freud à' nos soins.
Bien loin d'être une réduction hégélienne de ce réel (sinon pour le réaffirmer comme rationnel), notre effort avait donné son statut à la subversion produite dans le sujet du savoir. Notre exposé de cette année choisissait les quatre concepts qui jouent dans cette subversion une fonction originante : l'inconscient, la répétition, le transfert, la pulsion — pour les redéfinir chacun et les montrer noués par la topologie qui les soutient en une fonction commune.
Permanente donc restait la question qui fait notre projet radical : celle qui va de : la psychanalyse est-elle une science ? à : qu'est-ce qu’une science qui inclut la psychanalyse ?
L'inconscient maintenu selon notre propos inaugural comme effet de signifiant, et structuré comme un langage, fut ici repris comme pulsation temporelle.
Dans la répétition fut mise au jour la fonction de tuché qui s'abrite derrière son aspect d'automaton : le manque à la rencontre ici s’isole comme rapport au réel.
Le transfert comme temps de fermeture lié à la tromperie de l'amour, s'intégrait à cette pulsation.
De la pulsion nous donnâmes une théorie qui, en cette mi-année 65 où soudain l'on nous presse de livrer ce résumé, n'a pu encore être démarquée.
Raison de sa constance, topologie dite de bord, expliquant le privilège des orifices, statut d'action en retour, dissociation du but et de l'objet, sont ici apparus pour la première fois.
Ce tableau de chasse ne dit pas les contours nécessaires à assurer un tel nœud, ni ce qu'il enserre.
Nous y marquâmes une fois de plus la préemption du sujet cartésien en tant qu'il se distingue du sujet de la connaissance comme sujet de la certitude — et comment, revalorisé par l'inconscient, il passe au rang de préalable de l'action psychanalytique.
De même, la pulsion scopique, pour nous servir de paradigme reçut-elle un développement particulier. Y démontrer l'antinomie de la vision et du regard avait le but d'y atteindre le registre fondamental pour la pensée de Freud, de l'objet, de l'objet perdu.
Cet objet, nous l'avons formulé comme la cause de cette position du sujet que subordonne le fantasme.
Mais la parution simultanée, en une récollation pieuse, de l'œuvre : Le visible et l'invisible où s'interrompait à l'heure même de son avènement la conversion manifeste de l'interrogation de Merleau-Ponty, devait nous solliciter de marquer la priorité qui revient aux traits structuraux, dans tout essai d'atteinte ontique. Nous en suspendîmes l'approche, tout en annonçant « les positions subjectives de l'être » pour l'année à venir.
On lira avec le temps les limites où nous avons fait rentrer, par l'implication de nos dires, l’effet de relâchement subi par notre thématique à mesure d'une diffusion qui fut notre surprise à ce tournant. Cette correction intéresse le sort de tout ce qui se rallie, trop largement maintenant, sous l’enseigne du structuralisme.
Une fois de plus s'y confirme, dans le progrès de la science, la corrélation éthique dont la psychanalyse a les clefs, et dont le sort donc est précaire.
C'est pourquoi notre dernier temps est revenu à uก fondement de grande logique, en remettant en cause sur la base de ce lieu du Grand Autre, promu par nous comme constituant du sujet, la notion, avilie par l'à vau-l'eau de la critique politique, de l'aliénation.
Résumé rédigé pour l'annuaire de l'Ecole pratique des Hautes Etudes. 1965.Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 100037 LAC Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Jacques Lacan (LAC) Exclu du prêt 100056 LAC Livre Réserve Jacques Lacan (LAC) Exclu du prêt Le séminaire Livre XIV La logique du fantasme / Jacques Lacan
Titre : Le séminaire Livre XIV La logique du fantasme : Texte établi par Jacques-Alain Miller Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Lacan, Auteur Editeur : Seuil Année de publication : 2023 Collection : Le Champ freudien Importance : 434 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-152432-1 Langues : Français (fre) Sommaire : ÉLÉMENTS DE LOGIQUE
I – Promesse d'une logique, 11
II – Le paradoxe de Russell, 29
III – Freud logicien, 55
IV – Du groupe de Klein au cogito, 75
V – Interlude, 97
CONSTRUCTION DU GROUPE DE LACAN
VI – L’inconscient et le ça, 111
VII – De la pensée à l'impensable, 131
VIII – Le Je et le a, 149
IX – Aliénation et répétition, 175
LA SUBJECTIVATION DU SEXE
X – De la sublimation à l'acte sexuel, 197
XI – De la structure de la satisfaction sexuelle dans son rapport au sujet, 213
XII – Satisfaction sexuelle et sublimation, 229
XIII – Il n'y a pas d'acte sexuel, 253
XIV – Sur la valeur de jouissance, 271
L'ÉCONOMIE DU FANTASME
XV – De la vérité à la jouissance, 291
XVI – L’Autre, c'est le corps, 311
XVII – De la castration à l'objet, 333
XVIII – Il n'y a de jouissance que du corps, 349
XIX – La question de la jouissance, 367
XX – Le sadique et le masochiste, 385
XXI – L'axiome du fantasme, 4034° de Couverture : « Logique du fantasme », l’expression revient tout du long du Séminaire comme un leitmotiv. Cependant, nulle leçon ne lui est consacrée, ni même un développement un peu soutenu. Est-ce à dire que la logique du fantasme joue ici le rôle d'une Arlésienne nouvelle manière ? Non, si l'on veut bien admettre que la logique est le point de convergence des propos de Lacan, ce que j'ai voulu indiquer en intitulant le tout dernier chapitre « L'axiome du fantasme ».
C'est ainsi qu'il commence en croisant audacieusement le groupe mathématique de Klein avec le cogito cartésien, modifié de manière à délivrer l'alternative « Ou je ne suis pas, ou je ne pense pas ». D'où Lacan trouve occasion à résumer en quatre temps le cours d'une analyse.
Autre croisement mathématico-psychanalytique : l'acte sexuel éclairé à partir du Nombre d'or. II s'ensuit qu' « il n'y a pas d'acte sexuel », amorce de ce dit devenu pont-aux-ânes : « il n'y a pas de rapport sexuel ».
On trouvera aussi linvention d'une « valeur de jouissance », inspirée par Marx, et on aura la surprise de voir le grand Autre, « lieu de la parole », nouvellement défini comme « le corps », lieu primordial de l'écriture. Bien d'autres vues et constructions saisissantes
attendent le lecteur s'il veut bien suivre dans ses méandres, piétinemnents, revirements, et aussi avancées et fulgurances, une pensée obstinée et profondément honnête, qui, lorsqu'elle rencontre telle pierre d'achoppement, ne la contourne jamais, mais s'emploie à en faire une pierre angulaire.
Jacques-Alain MillerLe séminaire Livre XIV La logique du fantasme : Texte établi par Jacques-Alain Miller [texte imprimé] / Jacques Lacan, Auteur . - Seuil, 2023 . - 434 pages. - (Le Champ freudien) .
ISBN : 978-2-02-152432-1
Langues : Français (fre)
Sommaire : ÉLÉMENTS DE LOGIQUE
I – Promesse d'une logique, 11
II – Le paradoxe de Russell, 29
III – Freud logicien, 55
IV – Du groupe de Klein au cogito, 75
V – Interlude, 97
CONSTRUCTION DU GROUPE DE LACAN
VI – L’inconscient et le ça, 111
VII – De la pensée à l'impensable, 131
VIII – Le Je et le a, 149
IX – Aliénation et répétition, 175
LA SUBJECTIVATION DU SEXE
X – De la sublimation à l'acte sexuel, 197
XI – De la structure de la satisfaction sexuelle dans son rapport au sujet, 213
XII – Satisfaction sexuelle et sublimation, 229
XIII – Il n'y a pas d'acte sexuel, 253
XIV – Sur la valeur de jouissance, 271
L'ÉCONOMIE DU FANTASME
XV – De la vérité à la jouissance, 291
XVI – L’Autre, c'est le corps, 311
XVII – De la castration à l'objet, 333
XVIII – Il n'y a de jouissance que du corps, 349
XIX – La question de la jouissance, 367
XX – Le sadique et le masochiste, 385
XXI – L'axiome du fantasme, 4034° de Couverture : « Logique du fantasme », l’expression revient tout du long du Séminaire comme un leitmotiv. Cependant, nulle leçon ne lui est consacrée, ni même un développement un peu soutenu. Est-ce à dire que la logique du fantasme joue ici le rôle d'une Arlésienne nouvelle manière ? Non, si l'on veut bien admettre que la logique est le point de convergence des propos de Lacan, ce que j'ai voulu indiquer en intitulant le tout dernier chapitre « L'axiome du fantasme ».
C'est ainsi qu'il commence en croisant audacieusement le groupe mathématique de Klein avec le cogito cartésien, modifié de manière à délivrer l'alternative « Ou je ne suis pas, ou je ne pense pas ». D'où Lacan trouve occasion à résumer en quatre temps le cours d'une analyse.
Autre croisement mathématico-psychanalytique : l'acte sexuel éclairé à partir du Nombre d'or. II s'ensuit qu' « il n'y a pas d'acte sexuel », amorce de ce dit devenu pont-aux-ânes : « il n'y a pas de rapport sexuel ».
On trouvera aussi linvention d'une « valeur de jouissance », inspirée par Marx, et on aura la surprise de voir le grand Autre, « lieu de la parole », nouvellement défini comme « le corps », lieu primordial de l'écriture. Bien d'autres vues et constructions saisissantes
attendent le lecteur s'il veut bien suivre dans ses méandres, piétinemnents, revirements, et aussi avancées et fulgurances, une pensée obstinée et profondément honnête, qui, lorsqu'elle rencontre telle pierre d'achoppement, ne la contourne jamais, mais s'emploie à en faire une pierre angulaire.
Jacques-Alain MillerExemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 103919 LAC Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Jacques Lacan (LAC) Exclu du prêt Le séminaire, Livre XVI, D'un Autre à l'autre / Jacques Lacan
Titre : Le séminaire, Livre XVI, D'un Autre à l'autre : Texte établi par Jacques-Alain Miller Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Lacan, Auteur Editeur : Seuil Année de publication : 2006 Collection : Le Champ freudien Importance : 432 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-082705-8 Prix : 30 euros Langues : Français (fre) Sommaire : INTRODUCTION
I. De la plus-value au plus-de-jouir, 11
L'INCONSISTANCE DE L'AUTRE
II. Marché du savoir, grève de la vérité, 29
III. Topologie de l'Autre, 45
IV. Le fait et le dit , 63
V. Je suis ce que Je est, 79
VI. Vers une pratique logicienne en psychanalyse, 91
DU PARI DE PASCAL
VII. Introduction au pari de Pascal, 107
VIII. Le Un et le petit a, 121
IX. De Fibonacci à Pascal , 137
X. Les trois matrices, 153
XI. Débilité de la vérité, administration du savoir, 167
LA JOUISSANCE : SON CHAMP
XII. L’événement Freud, 187
XIII. De la jouissance posée comme un absolu, 203
XIV. Les deux versants de la sublimation, 217
XV. 39 de fièvre, 235
XVI. Clinique de la perversion, 247
LA JOUISSANCE : SON RÉEL
XVII. Pensée censure, 265
XVIII. Dedans dehors, 279
XIX. Savoir pouvoir, 295
XX. Savoir jouissance, 309
XXI. Apories réponses, 327
LA JOUISSANCE : SA LOGIQUE
XXII. Paradoxes de l’acte psychanalytique, 341
XXIII. Genèse logique du plus-de-jouir, 355
XXIV. De l’un-en-plus, 375
ÉVACUATION
XXV. L’ignominie ravissante de l’hommelle, 393
ANNEXES
Fibonacci saisi par Lacan, par Luc Miller, 409
Aide au lecteur, par Jacques-Alain Miller, 415
Dossier de l’évacuation, 421
Index des noms propres, 4254° de Couverture : Je lis sous la plume de Sollers que Claudel est d'abord pour lui celui qui a écrit : « Le Paradis est autour de nous à cette heure même avec toutes ses forêts attentives comme un grand orchestre invisiblement qui adore et qui supplie. Toute cette invention de l’Univers avec ses notes vertigineusement dans l’abîme une par une où le prodige de nos dimensions est écrit. »
Eh bien, Lacan est pour moi celui qui dit dans ce Séminaire : « L’enfer, ça nous connaît, c’est la vie de tous les jours. » C’est la même chose ? Ah, je ne crois pas. Ici, pas d’adoration, pas d’orchestre invisible, ni vertiges ni prodiges. Commençons par la fin : Lacan « évacué » de la rue d’Ulm avec ses auditeurs, non sans résistance et tapage. L'épisode défraya la chronique. Qu’avait-il donc fait pour mériter ce sort ? S’adresser, non pas seulement aux psychanalystes, mais à une jeunesse encore grisée par les événements de mai, qui l’accepte pourtant comme un maître du discours dans le même temps où elle rêve de subvertir l’Université. Que leur avait-il dit ? Que « Révolution - veut dire revenir à la même place. Que le savoir impose désormais sa loi au pouvoir, et qu’il est devenu immaîtrisable. Que la pensée est comme telle une censure. Il leur parle de Marx, mais aussi du Pari de Pascal, qui devient entre ses mains une nouvelle version de la dialectique du maître et de l’esclave, et aussi des fondements de la théorie des ensembles. On passe à une clinique de la perversion, aux modèles de l'hystérique et de l’obsessionnel. Tout cela communique, scintille, captive.
Entre les lignes, se poursuit le dialogue de Lacan avec lui- même sur le sujet de la jouissance, et le rapport de celle-ci avec la parole et le langage.
Jacques-Alain Miller
Le séminaire, Livre XVI, D'un Autre à l'autre : Texte établi par Jacques-Alain Miller [texte imprimé] / Jacques Lacan, Auteur . - Seuil, 2006 . - 432 pages. - (Le Champ freudien) .
ISBN : 978-2-02-082705-8 : 30 euros
Langues : Français (fre)
Sommaire : INTRODUCTION
I. De la plus-value au plus-de-jouir, 11
L'INCONSISTANCE DE L'AUTRE
II. Marché du savoir, grève de la vérité, 29
III. Topologie de l'Autre, 45
IV. Le fait et le dit , 63
V. Je suis ce que Je est, 79
VI. Vers une pratique logicienne en psychanalyse, 91
DU PARI DE PASCAL
VII. Introduction au pari de Pascal, 107
VIII. Le Un et le petit a, 121
IX. De Fibonacci à Pascal , 137
X. Les trois matrices, 153
XI. Débilité de la vérité, administration du savoir, 167
LA JOUISSANCE : SON CHAMP
XII. L’événement Freud, 187
XIII. De la jouissance posée comme un absolu, 203
XIV. Les deux versants de la sublimation, 217
XV. 39 de fièvre, 235
XVI. Clinique de la perversion, 247
LA JOUISSANCE : SON RÉEL
XVII. Pensée censure, 265
XVIII. Dedans dehors, 279
XIX. Savoir pouvoir, 295
XX. Savoir jouissance, 309
XXI. Apories réponses, 327
LA JOUISSANCE : SA LOGIQUE
XXII. Paradoxes de l’acte psychanalytique, 341
XXIII. Genèse logique du plus-de-jouir, 355
XXIV. De l’un-en-plus, 375
ÉVACUATION
XXV. L’ignominie ravissante de l’hommelle, 393
ANNEXES
Fibonacci saisi par Lacan, par Luc Miller, 409
Aide au lecteur, par Jacques-Alain Miller, 415
Dossier de l’évacuation, 421
Index des noms propres, 4254° de Couverture : Je lis sous la plume de Sollers que Claudel est d'abord pour lui celui qui a écrit : « Le Paradis est autour de nous à cette heure même avec toutes ses forêts attentives comme un grand orchestre invisiblement qui adore et qui supplie. Toute cette invention de l’Univers avec ses notes vertigineusement dans l’abîme une par une où le prodige de nos dimensions est écrit. »
Eh bien, Lacan est pour moi celui qui dit dans ce Séminaire : « L’enfer, ça nous connaît, c’est la vie de tous les jours. » C’est la même chose ? Ah, je ne crois pas. Ici, pas d’adoration, pas d’orchestre invisible, ni vertiges ni prodiges. Commençons par la fin : Lacan « évacué » de la rue d’Ulm avec ses auditeurs, non sans résistance et tapage. L'épisode défraya la chronique. Qu’avait-il donc fait pour mériter ce sort ? S’adresser, non pas seulement aux psychanalystes, mais à une jeunesse encore grisée par les événements de mai, qui l’accepte pourtant comme un maître du discours dans le même temps où elle rêve de subvertir l’Université. Que leur avait-il dit ? Que « Révolution - veut dire revenir à la même place. Que le savoir impose désormais sa loi au pouvoir, et qu’il est devenu immaîtrisable. Que la pensée est comme telle une censure. Il leur parle de Marx, mais aussi du Pari de Pascal, qui devient entre ses mains une nouvelle version de la dialectique du maître et de l’esclave, et aussi des fondements de la théorie des ensembles. On passe à une clinique de la perversion, aux modèles de l'hystérique et de l’obsessionnel. Tout cela communique, scintille, captive.
Entre les lignes, se poursuit le dialogue de Lacan avec lui- même sur le sujet de la jouissance, et le rapport de celle-ci avec la parole et le langage.
Jacques-Alain Miller
Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 100586 LAC Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Jacques Lacan (LAC) Exclu du prêt Le séminaire Livre XVII L'envers de la psychanalyse / Jacques Lacan
Titre : Le séminaire Livre XVII L'envers de la psychanalyse : Texte établi par Jacques-Alain Miller Type de document : texte imprimé Auteurs : Jacques Lacan, Auteur Editeur : Seuil Année de publication : 1991 Collection : Le Champ freudien Importance : 258 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-02-013044-8 Langues : Français (fre) Sommaire : I. Production des quatre discours, 9
AXES DE LA SUBVERSION ANALYTIQUE
II. Le maître et l’hystérique, 31
III. Savoir moyen de jouissance, 43
IV. Vérité, sœur de jouissance, 61
V. Le champ lacanien, 79
AU-DELÀ DU COMPLEXE D'ŒDIPE
VI. Le maître châtré, 99
VII. Œdipe et Moïse et le père de la horde, 117
VIII. Du mythe à la structure, 137
IX. La féroce ignorance de Yahvé, 155
L'ENVERS DE LA VIE CONTEMPORAINE
X. Entretien sur les marches du Panthéon, 167
XI. Les sillons de l’alèthosphère, 175
XII. L'impuissance de la vérité, 191
XIII. Le pouvoir des impossibles, 209
ANNEXES
A. Analyticon, 227
B. Exposé de M. Caquot, 241
Notice4° de Couverture : [On peut] trouver à justifier avec mes petits schémas, que l’étudiant n’est pas déplacé à se sentir frère, comme on dit, non pas avec le prolétariat, mais avec le sous-prolétariat.
Le prolétariat, il est comme la plèbe romaine - c’étaient des gens très distingués. La lutte de classe contient peut-être cette petite source d’erreur au départ, que ça ne se passe absolument pas sur le plan de la vraie dialectique du discours du maître - ça se place sur le plan de l’identification. Senatus Populusque Romanus. Ils sont du même côté. Et tout l’Empire, c’est les autres en plus.
Il s’agit de savoir pourquoi les étudiants se sentent avec les autres en plus. Ils ne semblent pas du tout voir clairement comment en sortir.
Je voudrais leur faire remarquer qu’un point essentiel du système est la production - la production de la honte. Cela se traduit-c’est l’impudence. C’est pour cette raison que ce ne serait peut-être pas un très mauvais moyen que de ne pas aller dans ce sens-là.
(Extrait du chapitre XIII -Juin 1970)
Le séminaire Livre XVII L'envers de la psychanalyse : Texte établi par Jacques-Alain Miller [texte imprimé] / Jacques Lacan, Auteur . - Seuil, 1991 . - 258 pages. - (Le Champ freudien) .
ISBN : 978-2-02-013044-8
Langues : Français (fre)
Sommaire : I. Production des quatre discours, 9
AXES DE LA SUBVERSION ANALYTIQUE
II. Le maître et l’hystérique, 31
III. Savoir moyen de jouissance, 43
IV. Vérité, sœur de jouissance, 61
V. Le champ lacanien, 79
AU-DELÀ DU COMPLEXE D'ŒDIPE
VI. Le maître châtré, 99
VII. Œdipe et Moïse et le père de la horde, 117
VIII. Du mythe à la structure, 137
IX. La féroce ignorance de Yahvé, 155
L'ENVERS DE LA VIE CONTEMPORAINE
X. Entretien sur les marches du Panthéon, 167
XI. Les sillons de l’alèthosphère, 175
XII. L'impuissance de la vérité, 191
XIII. Le pouvoir des impossibles, 209
ANNEXES
A. Analyticon, 227
B. Exposé de M. Caquot, 241
Notice4° de Couverture : [On peut] trouver à justifier avec mes petits schémas, que l’étudiant n’est pas déplacé à se sentir frère, comme on dit, non pas avec le prolétariat, mais avec le sous-prolétariat.
Le prolétariat, il est comme la plèbe romaine - c’étaient des gens très distingués. La lutte de classe contient peut-être cette petite source d’erreur au départ, que ça ne se passe absolument pas sur le plan de la vraie dialectique du discours du maître - ça se place sur le plan de l’identification. Senatus Populusque Romanus. Ils sont du même côté. Et tout l’Empire, c’est les autres en plus.
Il s’agit de savoir pourquoi les étudiants se sentent avec les autres en plus. Ils ne semblent pas du tout voir clairement comment en sortir.
Je voudrais leur faire remarquer qu’un point essentiel du système est la production - la production de la honte. Cela se traduit-c’est l’impudence. C’est pour cette raison que ce ne serait peut-être pas un très mauvais moyen que de ne pas aller dans ce sens-là.
(Extrait du chapitre XIII -Juin 1970)
Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 100038 LAC Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Jacques Lacan (LAC) Exclu du prêt 100060 LAC Livre Réserve Jacques Lacan (LAC) Exclu du prêt Le Séminaire, Livre XVIII, D'un discours qui ne serait pas du semblant / Jacques Lacan
PermalinkLe Séminaire, livre XX, Encore / Jacques Lacan
PermalinkLe séminaire, Livre XXIII, Le sinthome / Jacques Lacan
PermalinkLe sexe et le signifiant / Alain Abelhauser
PermalinkLa sexualité féminine dans la doctrine freudienne / Mustapha Safouan
PermalinkLe symptôme-charlatan / Antoni Vicens ; Samuel Basz ; Serge Cottet ; Enric Berenguer ; Juan Carlos Indart ; Ronald Portillo ; Philippe Stasse ; Pierre-Gilles Guéguen ; Vincente Mira ; Leonardo Gorostiza ; Flory Kruger ; Anne Szulzynger ; Monique Kusnierek ; Marie-Jean Sauret ; Miriam Chorne ; Miquel Bassols ; Graciela Brodsky ; Francisco Perena ; Ricardo Seldes ; Bernardino Horne ; Lucia D'Angelo ; Pierre Strélisky ; Carmen Gallano ; Fabien Grasser ; José Monseny ; Antonio Quinet ; Shula Eldar ; Rosine Lefort ; Virginio Baïo ; Pierre Skriabine ; Vicente Palomera ; Guy Briole ; Pierre Sidon ; Jacques-Alain Miller
PermalinkTélévision / Jacques Lacan
PermalinkLa théorie comme fiction / Maud Mannoni
PermalinkLe triomphe de la religien, précédé de "Discours aux catholiques" / Jacques Lacan
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