[n° ou bulletin]
Titre : |
028 - Octobre 1994 - Le vrai, le faux et le reste |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jacques-Alain Miller, Auteur ; Pierre Skriabine, Auteur ; Marie-Jean Sauret, Auteur ; François Regnault, Auteur ; Débora Rabinovich, Auteur ; Armand Zaloszyc, Auteur ; Geneviève Morel, Auteur ; Rithée Cevasco, Auteur ; Blancard, Marie-Hélène, Auteur ; Luis Izcovich, Auteur ; Catherine Bonningue, Auteur ; Carmen Gallano, Auteur ; Roberto Ileyassoff, Auteur ; Guy Clastres, Auteur ; Marcel Eydoux, Auteur ; Frédéric Pellion, Auteur ; Laurent Thirouin, Auteur ; Yehuda Rav, Auteur ; Slavoj Zizek, Auteur ; Dominique Miller, Auteur ; Jean De Munck, Auteur ; Anne Dunand, Auteur ; Herbert Wachsberger, Auteur ; Alexandre Stevens, Auteur ; Franz Kaltenbeck, Auteur |
Année de publication : |
1994 |
Importance : |
146 pages |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
ÉDITORIAL
Franz Kaltenbeck, Vérité, à charge de l'analyste, 3
L’ORIENTATION LACANIENNE
Jacques-Alain Miller, Le vrai, le faux et le reste, 9
VÉRITÉ ET JOUISSANCE
Pierre Skriabine, La vérité de A à a, 15
Marie-Jean Sauret, « Célibataire » de la vérité, 20
Franz Kaltenbeck, Vérité, fait et dire chez le jeune Wittgenstein, 29
RESSORTS DU SEMBLANT
François Regnault, La vérité menteuse contre le vraisemblable, 34
Débora Rabinovich, Les fictions de la vérité chez Gracián, 38
Armand Zaloszyc, De la métaphore, encore, 41
VRAI OU FAUX ? CAS CLINIQUES
Geneviève Morel, Contradictions et inconsistance, 50
Rithée Cevasco, L'Homme aux loups : non liquet, 55
Marie-Hélène Blancard-Briole, Une vérité qui n'est pas « Je », 61
Luis Izcovich, Le Sans-Foi dans l'hystérie, 64
Catherine Bonningue, Le phallus comme semblant, 68
Carrnen Gallano, Contestable vérité, 72
Roberto Ileyassoff, Fausse impuissance, 77
Guy Clastres, S'identifier au symptôme, 80
LA CLINIQUE ET SES DÉBATS
Marcel Eydoux, Ida Macalpine : vers une clinique hors transfert, 84
Frédéric Pellion, Court voyage en activité, 96
LOGIQUE LACANIENNE
Laurent Thirouin, Le « pari » de Pascal, 101
Yehuda Rav, Langage naturel et langages artificiels, 107
LETTRES, etc.
Slavoj Zizek, Moi, il ou la chose qui pense, 113
LE CABINET DE LECTURE
La fin de l’analyse en 1994, Dominique Miller,125
Vérité, fiction, énonciation, Jean de Munck, Anne Dunand, 127
La psychanalyse Outre-Manche, Herbert Wachsberger, Alexandre Stevens, 131
Vues et Revues, Anne Dunand, Anne Dunand, Alexandre Stevens, 133
Abstracts, 135 |
4° de Couverture : |
« Qu'est ce que la vérité ? » demande Ponce Pilate, qui n'en veut rien savoir. « Pourquoi ne dit-il pas le vrai sur le vrai ! » soupire un autre. Questions moins honnêtes que celle de Freud dans La science des rêves : « Pourquoi le rêve ne dit-il pas directement ce qu'il signifie ? »
Lacan n'a jamais figé la vérité, d'autant moins qu'il lui a reconnu une structure de flction. Il a plutôt « essayé de définir la jonction de la vérité au savoir ».
Supportée par le semblant, la vérité porte plusieurs masques. Il y a celle qui parle à travers le symptôme et celle qui se tait dans le fantasme. Il y a aussi la vérité que déchaîne l'interprétation. Et n'oublions pas la vérité médusante, celle de la castration de la mère, la vérité de la mort, ni l'heure de vérité : la femme pour l'homme.
Pour « interroger la vérité dans sa demeure », soit dans l'écrit, Lacan cherche d'abord, en 1970, sa place dans « l’institution discursive ». Il recommande alors à ses élèves de ne plus manier ce mot « hors de la logique propositionnelle ». Il enseigne aussi que le sujet rencontre la vérité en compagnie de deux soeurs encombrantes : la jouissance interdite et l'impuissance.
De ce double versant de la vérité, logique et clinique, sont partis les travaux du Colloque qui s'est tenu à Madrid en janvier 1994 sous le titre « Le vrai, le faux et le reste ».
Le vrai et le faux, ce sont les valeurs de vérité classiques du calcul propositionnel. La psychanalyse les anime grâce à ses propres catégories : la castration et le sujet, comme l'indique Jacques-Alain Miller.
Le reste s'y adjoint, non pas comme troisième valeur d'une logique trivalente, mais comme un élément hétérogène, le plus-de-jouir. Cet objet est le « secret » de toute valeur de vérité et donne à la cure analytique sa cohérence. Il n'est pas étranger aux travaux sur Pascal, Kant et Hegel inclus dans ce numéro.
Contraindre la vérité pour qu'elle puisse accueillir le savoir, c'était là une stratégie de Lacan, intéressé au réel. Débusquer la vérité dans l'écriture, est un acte solidaire d'une énonciation où le mi-dire ne masquerait plus la division du sujet.
Franz Kaltenbeck |
[n° ou bulletin]
028 - Octobre 1994 - Le vrai, le faux et le reste [texte imprimé] / Jacques-Alain Miller, Auteur ; Pierre Skriabine, Auteur ; Marie-Jean Sauret, Auteur ; François Regnault, Auteur ; Débora Rabinovich, Auteur ; Armand Zaloszyc, Auteur ; Geneviève Morel, Auteur ; Rithée Cevasco, Auteur ; Blancard, Marie-Hélène, Auteur ; Luis Izcovich, Auteur ; Catherine Bonningue, Auteur ; Carmen Gallano, Auteur ; Roberto Ileyassoff, Auteur ; Guy Clastres, Auteur ; Marcel Eydoux, Auteur ; Frédéric Pellion, Auteur ; Laurent Thirouin, Auteur ; Yehuda Rav, Auteur ; Slavoj Zizek, Auteur ; Dominique Miller, Auteur ; Jean De Munck, Auteur ; Anne Dunand, Auteur ; Herbert Wachsberger, Auteur ; Alexandre Stevens, Auteur ; Franz Kaltenbeck, Auteur . - 1994 . - 146 pages. Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
ÉDITORIAL
Franz Kaltenbeck, Vérité, à charge de l'analyste, 3
L’ORIENTATION LACANIENNE
Jacques-Alain Miller, Le vrai, le faux et le reste, 9
VÉRITÉ ET JOUISSANCE
Pierre Skriabine, La vérité de A à a, 15
Marie-Jean Sauret, « Célibataire » de la vérité, 20
Franz Kaltenbeck, Vérité, fait et dire chez le jeune Wittgenstein, 29
RESSORTS DU SEMBLANT
François Regnault, La vérité menteuse contre le vraisemblable, 34
Débora Rabinovich, Les fictions de la vérité chez Gracián, 38
Armand Zaloszyc, De la métaphore, encore, 41
VRAI OU FAUX ? CAS CLINIQUES
Geneviève Morel, Contradictions et inconsistance, 50
Rithée Cevasco, L'Homme aux loups : non liquet, 55
Marie-Hélène Blancard-Briole, Une vérité qui n'est pas « Je », 61
Luis Izcovich, Le Sans-Foi dans l'hystérie, 64
Catherine Bonningue, Le phallus comme semblant, 68
Carrnen Gallano, Contestable vérité, 72
Roberto Ileyassoff, Fausse impuissance, 77
Guy Clastres, S'identifier au symptôme, 80
LA CLINIQUE ET SES DÉBATS
Marcel Eydoux, Ida Macalpine : vers une clinique hors transfert, 84
Frédéric Pellion, Court voyage en activité, 96
LOGIQUE LACANIENNE
Laurent Thirouin, Le « pari » de Pascal, 101
Yehuda Rav, Langage naturel et langages artificiels, 107
LETTRES, etc.
Slavoj Zizek, Moi, il ou la chose qui pense, 113
LE CABINET DE LECTURE
La fin de l’analyse en 1994, Dominique Miller,125
Vérité, fiction, énonciation, Jean de Munck, Anne Dunand, 127
La psychanalyse Outre-Manche, Herbert Wachsberger, Alexandre Stevens, 131
Vues et Revues, Anne Dunand, Anne Dunand, Alexandre Stevens, 133
Abstracts, 135 |
4° de Couverture : |
« Qu'est ce que la vérité ? » demande Ponce Pilate, qui n'en veut rien savoir. « Pourquoi ne dit-il pas le vrai sur le vrai ! » soupire un autre. Questions moins honnêtes que celle de Freud dans La science des rêves : « Pourquoi le rêve ne dit-il pas directement ce qu'il signifie ? »
Lacan n'a jamais figé la vérité, d'autant moins qu'il lui a reconnu une structure de flction. Il a plutôt « essayé de définir la jonction de la vérité au savoir ».
Supportée par le semblant, la vérité porte plusieurs masques. Il y a celle qui parle à travers le symptôme et celle qui se tait dans le fantasme. Il y a aussi la vérité que déchaîne l'interprétation. Et n'oublions pas la vérité médusante, celle de la castration de la mère, la vérité de la mort, ni l'heure de vérité : la femme pour l'homme.
Pour « interroger la vérité dans sa demeure », soit dans l'écrit, Lacan cherche d'abord, en 1970, sa place dans « l’institution discursive ». Il recommande alors à ses élèves de ne plus manier ce mot « hors de la logique propositionnelle ». Il enseigne aussi que le sujet rencontre la vérité en compagnie de deux soeurs encombrantes : la jouissance interdite et l'impuissance.
De ce double versant de la vérité, logique et clinique, sont partis les travaux du Colloque qui s'est tenu à Madrid en janvier 1994 sous le titre « Le vrai, le faux et le reste ».
Le vrai et le faux, ce sont les valeurs de vérité classiques du calcul propositionnel. La psychanalyse les anime grâce à ses propres catégories : la castration et le sujet, comme l'indique Jacques-Alain Miller.
Le reste s'y adjoint, non pas comme troisième valeur d'une logique trivalente, mais comme un élément hétérogène, le plus-de-jouir. Cet objet est le « secret » de toute valeur de vérité et donne à la cure analytique sa cohérence. Il n'est pas étranger aux travaux sur Pascal, Kant et Hegel inclus dans ce numéro.
Contraindre la vérité pour qu'elle puisse accueillir le savoir, c'était là une stratégie de Lacan, intéressé au réel. Débusquer la vérité dans l'écriture, est un acte solidaire d'une énonciation où le mi-dire ne masquerait plus la division du sujet.
Franz Kaltenbeck |
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