Titre : |
Malaise dans l'institution : le soignant et son désir |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
François Ansermet, Auteur ; Maria-Grazia Sorrentino, Auteur ; Paul-Laurent Assoun, Auteur |
Editeur : |
Anthropos |
Année de publication : |
1991 |
Importance : |
104 pages |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7178-2134-5 |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
Avant-Propos, IX
Chapitre I : Les désarrois de l'aveugle voyant, 1
Chapitre II : Psychose et méconnaissance, 5
Chapitre III : Le soignant épinglé, 11
Chapitre IV : Leçon d'abîme, 15
Chapitre V : Postures de la méconnaissance, 19
Chapitre VI : Retour à l'envoyeur, 27
Chapitre VII : Destins du manque, 31
Chapitre VIII : Malaise dans l'institution, 35
Chapitre IX : L'enfance d'une illusion, 41
Chapitre X : Fantasme et institution, 45
Chapitre XI : Le lieu d'Œdipe toujours enfant, 51
Chapitre XII : Le psychanalyste dans l'institution, 55
Annexe :
Psychose et institution ; projet pour une recherche, 65
Postface par Paul-Laurent Assoun : Freud, la psychose et l'institution, 83
Table des matières, 99
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4° de Couverture : |
Au-delà de tout projet rationnel, l'inconscient reste à l'œuvre dans l'institution psychiatrique. Passion archaïque, funeste jouissance, l'insupportable du transfert avec le psychotique résulte
de la mise en évidence directe, concrète et sans appel, de la pulsion de mort. L'institution soignante serait-elle donc l'un des avatars du malaise repéré par Freud dans la civilisation ?
L'institution procède du retour du même. Fondée sur un rapport d'éternité, sorte de machine mélancolique, l'ombre de ce qui manque à chacun retombe sur son organisation. « Je suis ce qui manque à l'autre » : tel serait l'un des scénarios du fantasme du soignant. Accroché à une fonction imaginaire, dans le fol espoir de retrouver une complétude perdue, il pose du même coup le soin comme celui d'une mère non-marquée par le manque.
En une communauté du déni, chacun tisse dans l'institution son histoire et tout se répète, inéluctablement, comme dans une tragédie. Avoir comme projet la transformation de l'institution implique aussi de traverser le mur ineffable de la bêtise et de faire face à des résistances qui ont tout à voir avec les résistances classiques à la psychanalyse. Y aurait-il malgré tout une incidence possible de la psychanalyse dans l'institution psychiatrique ? Telle
est du moins la question qui fait l'enjeu de cet essai.
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Malaise dans l'institution : le soignant et son désir [texte imprimé] / François Ansermet, Auteur ; Maria-Grazia Sorrentino, Auteur ; Paul-Laurent Assoun, Auteur . - Anthropos, 1991 . - 104 pages. ISBN : 978-2-7178-2134-5 Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
Avant-Propos, IX
Chapitre I : Les désarrois de l'aveugle voyant, 1
Chapitre II : Psychose et méconnaissance, 5
Chapitre III : Le soignant épinglé, 11
Chapitre IV : Leçon d'abîme, 15
Chapitre V : Postures de la méconnaissance, 19
Chapitre VI : Retour à l'envoyeur, 27
Chapitre VII : Destins du manque, 31
Chapitre VIII : Malaise dans l'institution, 35
Chapitre IX : L'enfance d'une illusion, 41
Chapitre X : Fantasme et institution, 45
Chapitre XI : Le lieu d'Œdipe toujours enfant, 51
Chapitre XII : Le psychanalyste dans l'institution, 55
Annexe :
Psychose et institution ; projet pour une recherche, 65
Postface par Paul-Laurent Assoun : Freud, la psychose et l'institution, 83
Table des matières, 99
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4° de Couverture : |
Au-delà de tout projet rationnel, l'inconscient reste à l'œuvre dans l'institution psychiatrique. Passion archaïque, funeste jouissance, l'insupportable du transfert avec le psychotique résulte
de la mise en évidence directe, concrète et sans appel, de la pulsion de mort. L'institution soignante serait-elle donc l'un des avatars du malaise repéré par Freud dans la civilisation ?
L'institution procède du retour du même. Fondée sur un rapport d'éternité, sorte de machine mélancolique, l'ombre de ce qui manque à chacun retombe sur son organisation. « Je suis ce qui manque à l'autre » : tel serait l'un des scénarios du fantasme du soignant. Accroché à une fonction imaginaire, dans le fol espoir de retrouver une complétude perdue, il pose du même coup le soin comme celui d'une mère non-marquée par le manque.
En une communauté du déni, chacun tisse dans l'institution son histoire et tout se répète, inéluctablement, comme dans une tragédie. Avoir comme projet la transformation de l'institution implique aussi de traverser le mur ineffable de la bêtise et de faire face à des résistances qui ont tout à voir avec les résistances classiques à la psychanalyse. Y aurait-il malgré tout une incidence possible de la psychanalyse dans l'institution psychiatrique ? Telle
est du moins la question qui fait l'enjeu de cet essai.
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