Titre : |
La théorie et le savoir dans l'acte du praticien : La question éthique dans le champ social et éducatif |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Pierre Thuillier, Auteur ; Jean Wahl, Auteur ; François Leguil, Auteur ; Serge Hadrien, Auteur ; Bernard Pellegrini, Auteur |
Editeur : |
Paris [France] : Fédération Nationale des Comités d'entente et de liaison des centres de formation des travailleurs sociaux |
Année de publication : |
1989 |
Importance : |
226 pages |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-85480-222-1 |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
L’auteur : La Fédération Nationale des Comités d’Entente et de Liaison des Centres de Formation de Travailleurs Sociaux, 5
Préface : Les travailleurs sociaux et leurs formateurs ont-ils droit à la culture ?, par Serge Hadrien, 7
PRÉSENTATION – PROBLÉMATIQUE, PROJET ET RÉALISATION DES JOURNÉES D’ÉTUDE, LA PUBLICATION DES TRAVAUX, 17
Naissance du projet, 17
– Pertinence et persistance d’une question insistante : place et statut de la théorie dans la formation et la qualification des travailleurs sociaux, 17
– Comment déplier cette question, l’informer, en dégager les principaux axes thématiques susceptibles d’être proposés à l’étude ?, 21
– Analyse et options par le groupe de conception des journées d’étude, 25
La réalisation des Journées d’Étude et la publication des travaux, 27
– Le choix d’un style pour ces Journées d’Étude approprié à son objet, 27
– Les orientations de fond, le choix des conférences, 29
– Modalités de travail , 30
INTRODUCTION AUX JOURNÉES D’ÉTUDE PAR LE GROUPE DE CONCEPTION, par B. Pellegrini, Secrétaire Général de la Fédération, 31
– Un certain style pour ces Journées d’Étude : il faut parfois accepter de prendre un risque, 31
– Actualité et acuité de la question éthique pour le travail social, 33
– L’objet de ces Journées d’Étude, 35
PREMIÈRE PARTIE – LES CONFÉRENCES – DÉBATS, 43
I – La science, phare ou lampe de poche ?, par P. THUILLIER, 45
Discussion, 55
Discours de la science et vertu « démocratique » du fait positif ? – Épistémologie critique et croyance : je sais bien mais quand-même – Tous les scientifiques ne sont pas des scientistes – Recours aux théories et jugement pratique – Ingéniosités et formation de l'esprit – Quelle culture scientifique pour les travailleurs sociaux ? – A propos de la fameuse « coupure épistémologique » : science versus idéologie – Intéressez-vous donc à l’histoire – Vous avez dit « monodisciplinaire » ? – Sur le sexisme de la science – Discours techno-scientifique et pouvoir – La force performative de la théorie ou la pragmatique et le praticien – D’une science à l’autre – La psychanalyse ou son avatar social ? – Le travail social est d’emblée pris dans le discours de la science – La théorie c’est mieux qu’à la Samaritaine – Renfort
II – Inconfort du travail, enjeu de l'acte, par F. LEGUIL, 87
Discussion, 107
Le manque dans le langage ou l'Autre n’existe pas – Le réel que découvre la clinique – L’acte est en dehors de ce que tout savoir prescrit, c’est toujours un engagement, un pari – Le travailleur social c’est le client – Praticiens de la demande – Faire silence sur ses propres idéaux – Évaluations – Du sujet supposé savoir au savoir sans sujet – Du semblable au semblant d’objet cause – Réel et réalité – Nul vademecum – L’intransitif de la demande – Nul savoir faire au niveau de l’éthique – Logique du lien n’est pas religion
III – Qu'il n'y a pas de mieux dans l'acte, par F. WAHL, 119
Discussion, 135
Les sciences humaines et l’iconoclaste ; l’acte et le fruste, rareté de l’acte ; singularité de l’acte – La vérité n’a que faire de l’esthétique – Le ratage comme vérité de l’acte – Retour à Piaget ; sciences de l’action ; cœur pur – Structure ou système ? Remplacer une loi du manque par une image du multiple comme ultra- plein – L’inassignable de l’acte, la vérité surgit par défaut – Sujet Kantien et sujet de l’acte – Agir en considération du mal et non au nom du Bien – Aliénation – Post-modernisme et individualisme ; le savoir de la psychanalyse – N’y a-t-il que des éthiques locales ? Les dilemmes du « droit à la différence » – Kant avec Sade ? Éthique, ontique et ontologie : l’éthique comme question ou la métaphysique de l’être comme présence – Le désir du texte, du tableau, de l’œuvre – Psychanalyse et cultures ; c’est « râpé » ; apories
DEUXIÈME PARTIE – REFLETS ET RÉFRACTIONS... à partir des travaux des sous-groupes, 153
Introduction, 155
Positions d’énonciation, par M. AUTES, 157
Reprises ou exercice de thèmes, par N. GERMANOS, 165
Résistances, par J.A. GRIMAULT, 173
Modes de lecture, par M. GROCHE, 180
Bourdieu, mais c’est bien sûr ! Comédie policière en quatre actes, par M. ANSTETT, 184
La recherche des « lieux » d’où maintenir l’exigence de la question éthique, ou : la responsabilité du formateur, par J. MAURY, 194
Travail social et psychanalyse, un malentendu fécond ?, par V. FREUND, 210
« Travailleurs sociaux, vous pouvez savoir... », 219 |
4° de Couverture : |
Dans ce recueil, sont ré-ouvertes les questions relatives au rapport entre la théorie et la pratique, entre la connaissance, le savoir et l’action dans les pratiques sociales.
Pierre Thuillier, historien des sciences, épistémologue, François Wahl, philosophe et François Leguil, psychanalyste, interrogent ici tous les « praticiens de la relation » : travailleurs sociaux et éducateurs, enseignants et « psy », mais également les praticiens de la théorie : chercheurs en sciences humaines et sociales ou en sciences de l’éducation. Des formateurs de travailleurs sociaux, principalement, s’y exposent et certains auteurs en répondent dans un colloque assez singulier.
Même ceux qui ont décrété une fois pour toutes ce problème réglé, rencontrent au détour de leur pratique quotidienne des moments — irruption d’un coin de réel — où cette décision doit être suspendue au regard d’une exigence personnelle : pouvoir compter « qu’on est dans le vrai ». Cette quête de la Vérité, d’un Autre qui ne trompe pas, est le propre de l’humain et l’affaire de ceux qui ont à faire avec leurs semblables. Et quand la religion paraît hors-jeu, on voit que la science demeure celle qui maintient intrinsèquement l’exigence de vérité.
Le savoir, qu’il soit recherché dans le discours de la science ou dans la richesse d’expérience de l’homme de terrain, peut-il alors tenir lieu de garant, de fondement d’une éthique ? Car étudier les traits du rapport du praticien au discours de la science, à la théorie, au savoir quand il s’agit d évaluer l’acte, c’est poser la question de l’éthique au champ social et éducatif.
C’est aussi renouveler les termes d’un des plus sérieux problèmes qu’ait à affronter quiconque prétendrait, en toute légitimité, dire ce que doit être la formation des travailleurs sociaux : la question de l’accès à la culture des praticiens de professions dont la responsabilité comme le registre d’action indiquent, qu’on le veuille ou non, qu’elles appartiennent aux métiers intellectuels.
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La théorie et le savoir dans l'acte du praticien : La question éthique dans le champ social et éducatif [texte imprimé] / Pierre Thuillier, Auteur ; Jean Wahl, Auteur ; François Leguil, Auteur ; Serge Hadrien, Auteur ; Bernard Pellegrini, Auteur . - Paris [France] : Fédération Nationale des Comités d'entente et de liaison des centres de formation des travailleurs sociaux, 1989 . - 226 pages. ISBN : 978-2-85480-222-1 Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
L’auteur : La Fédération Nationale des Comités d’Entente et de Liaison des Centres de Formation de Travailleurs Sociaux, 5
Préface : Les travailleurs sociaux et leurs formateurs ont-ils droit à la culture ?, par Serge Hadrien, 7
PRÉSENTATION – PROBLÉMATIQUE, PROJET ET RÉALISATION DES JOURNÉES D’ÉTUDE, LA PUBLICATION DES TRAVAUX, 17
Naissance du projet, 17
– Pertinence et persistance d’une question insistante : place et statut de la théorie dans la formation et la qualification des travailleurs sociaux, 17
– Comment déplier cette question, l’informer, en dégager les principaux axes thématiques susceptibles d’être proposés à l’étude ?, 21
– Analyse et options par le groupe de conception des journées d’étude, 25
La réalisation des Journées d’Étude et la publication des travaux, 27
– Le choix d’un style pour ces Journées d’Étude approprié à son objet, 27
– Les orientations de fond, le choix des conférences, 29
– Modalités de travail , 30
INTRODUCTION AUX JOURNÉES D’ÉTUDE PAR LE GROUPE DE CONCEPTION, par B. Pellegrini, Secrétaire Général de la Fédération, 31
– Un certain style pour ces Journées d’Étude : il faut parfois accepter de prendre un risque, 31
– Actualité et acuité de la question éthique pour le travail social, 33
– L’objet de ces Journées d’Étude, 35
PREMIÈRE PARTIE – LES CONFÉRENCES – DÉBATS, 43
I – La science, phare ou lampe de poche ?, par P. THUILLIER, 45
Discussion, 55
Discours de la science et vertu « démocratique » du fait positif ? – Épistémologie critique et croyance : je sais bien mais quand-même – Tous les scientifiques ne sont pas des scientistes – Recours aux théories et jugement pratique – Ingéniosités et formation de l'esprit – Quelle culture scientifique pour les travailleurs sociaux ? – A propos de la fameuse « coupure épistémologique » : science versus idéologie – Intéressez-vous donc à l’histoire – Vous avez dit « monodisciplinaire » ? – Sur le sexisme de la science – Discours techno-scientifique et pouvoir – La force performative de la théorie ou la pragmatique et le praticien – D’une science à l’autre – La psychanalyse ou son avatar social ? – Le travail social est d’emblée pris dans le discours de la science – La théorie c’est mieux qu’à la Samaritaine – Renfort
II – Inconfort du travail, enjeu de l'acte, par F. LEGUIL, 87
Discussion, 107
Le manque dans le langage ou l'Autre n’existe pas – Le réel que découvre la clinique – L’acte est en dehors de ce que tout savoir prescrit, c’est toujours un engagement, un pari – Le travailleur social c’est le client – Praticiens de la demande – Faire silence sur ses propres idéaux – Évaluations – Du sujet supposé savoir au savoir sans sujet – Du semblable au semblant d’objet cause – Réel et réalité – Nul vademecum – L’intransitif de la demande – Nul savoir faire au niveau de l’éthique – Logique du lien n’est pas religion
III – Qu'il n'y a pas de mieux dans l'acte, par F. WAHL, 119
Discussion, 135
Les sciences humaines et l’iconoclaste ; l’acte et le fruste, rareté de l’acte ; singularité de l’acte – La vérité n’a que faire de l’esthétique – Le ratage comme vérité de l’acte – Retour à Piaget ; sciences de l’action ; cœur pur – Structure ou système ? Remplacer une loi du manque par une image du multiple comme ultra- plein – L’inassignable de l’acte, la vérité surgit par défaut – Sujet Kantien et sujet de l’acte – Agir en considération du mal et non au nom du Bien – Aliénation – Post-modernisme et individualisme ; le savoir de la psychanalyse – N’y a-t-il que des éthiques locales ? Les dilemmes du « droit à la différence » – Kant avec Sade ? Éthique, ontique et ontologie : l’éthique comme question ou la métaphysique de l’être comme présence – Le désir du texte, du tableau, de l’œuvre – Psychanalyse et cultures ; c’est « râpé » ; apories
DEUXIÈME PARTIE – REFLETS ET RÉFRACTIONS... à partir des travaux des sous-groupes, 153
Introduction, 155
Positions d’énonciation, par M. AUTES, 157
Reprises ou exercice de thèmes, par N. GERMANOS, 165
Résistances, par J.A. GRIMAULT, 173
Modes de lecture, par M. GROCHE, 180
Bourdieu, mais c’est bien sûr ! Comédie policière en quatre actes, par M. ANSTETT, 184
La recherche des « lieux » d’où maintenir l’exigence de la question éthique, ou : la responsabilité du formateur, par J. MAURY, 194
Travail social et psychanalyse, un malentendu fécond ?, par V. FREUND, 210
« Travailleurs sociaux, vous pouvez savoir... », 219 |
4° de Couverture : |
Dans ce recueil, sont ré-ouvertes les questions relatives au rapport entre la théorie et la pratique, entre la connaissance, le savoir et l’action dans les pratiques sociales.
Pierre Thuillier, historien des sciences, épistémologue, François Wahl, philosophe et François Leguil, psychanalyste, interrogent ici tous les « praticiens de la relation » : travailleurs sociaux et éducateurs, enseignants et « psy », mais également les praticiens de la théorie : chercheurs en sciences humaines et sociales ou en sciences de l’éducation. Des formateurs de travailleurs sociaux, principalement, s’y exposent et certains auteurs en répondent dans un colloque assez singulier.
Même ceux qui ont décrété une fois pour toutes ce problème réglé, rencontrent au détour de leur pratique quotidienne des moments — irruption d’un coin de réel — où cette décision doit être suspendue au regard d’une exigence personnelle : pouvoir compter « qu’on est dans le vrai ». Cette quête de la Vérité, d’un Autre qui ne trompe pas, est le propre de l’humain et l’affaire de ceux qui ont à faire avec leurs semblables. Et quand la religion paraît hors-jeu, on voit que la science demeure celle qui maintient intrinsèquement l’exigence de vérité.
Le savoir, qu’il soit recherché dans le discours de la science ou dans la richesse d’expérience de l’homme de terrain, peut-il alors tenir lieu de garant, de fondement d’une éthique ? Car étudier les traits du rapport du praticien au discours de la science, à la théorie, au savoir quand il s’agit d évaluer l’acte, c’est poser la question de l’éthique au champ social et éducatif.
C’est aussi renouveler les termes d’un des plus sérieux problèmes qu’ait à affronter quiconque prétendrait, en toute légitimité, dire ce que doit être la formation des travailleurs sociaux : la question de l’accès à la culture des praticiens de professions dont la responsabilité comme le registre d’action indiquent, qu’on le veuille ou non, qu’elles appartiennent aux métiers intellectuels.
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