Titre : |
Vie précaire : Les pouvoirs du deuil et de la violence après le 11 septembre 2001 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Judith Butler, Auteur ; Jérome Rosanvallon, Traducteur ; Jérome Vidal, Traducteur |
Editeur : |
Editions Amsterdam |
Année de publication : |
2005 |
Importance : |
202 pages |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-915547-04-7 |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) |
Sommaire : |
REMERCIEMENTS, 11
PRÉFACE, 13
CHAPITRE I : Explication et justification, 25
CHAPITRE II : Violence, deuil, politique, 45
CHAPITRE III : Détention indéfinie, 79
CHAPITRE Iv : L’accusation d’antisémitisme, 133
CHAPITRE V : Vie précaire 161
NOTES, 187
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4° de Couverture : |
Dans le monde de l’après-11 septembre et de la « guerre contre le terrorisme », qui bénéficie du statut d’être humain ? Quelles vies sont jugées dignes d’être vécues, quelles morts d’être pleurées ? Comment éviter que le deuil et la douleur n’aboutissent à l’intensification du cycle de la violence et de la contre-violence ? Comment préserver une sphère publique où le déploiement de la pensée critique reste possible ? Ce sont ces questions qu’explore ce livre au travers de l’analyse de la censure et de l’anti-intellectualisme aux États-Unis, de la condition des prisonniers de Guantanamo et de l’accusation d’antisémitisme récurrente dans les débats sur le conflit israélo-palestinien. Selon Judith Butler, la
réaffirmation violente de la souveraineté impériale des États-Unis repose sur la dénégation des limites de cette souveraineté et constitue une forme de compensation désastreuse à la vulnérabilité et à l’interdépendance qui caractérisent fondamentalement le monde actuel. Pour mettre un terme à cette logique destructrice, il est nécessaire de prendre acte de celles-ci, mais aussi de faire en sorte que le travail de deuil dans lequel la société américaine est engagée inclue certains morts dans l’espace public – ceux précisément qui aujourd’hui ne comptent pas.
Judith Butler enseigne à l’Université de Californie à Berkeley. Elle est l’auteure de Gender Trouble (La Découverte), Le pouvoir des mots (Éditions Amsterdam), La vie psychique du pouvoir (Léo Scheer), Antigone, la parenté entre vie et mort (Epel), et Humain, inhumain : le travail critique des normes, un recueil d’entretiens à paraître aux Éditions Amsterdam en mars 2005.
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Vie précaire : Les pouvoirs du deuil et de la violence après le 11 septembre 2001 [texte imprimé] / Judith Butler, Auteur ; Jérome Rosanvallon, Traducteur ; Jérome Vidal, Traducteur . - Editions Amsterdam, 2005 . - 202 pages. ISBN : 978-2-915547-04-7 Langues : Français ( fre) Langues originales : Anglais ( eng)
Sommaire : |
REMERCIEMENTS, 11
PRÉFACE, 13
CHAPITRE I : Explication et justification, 25
CHAPITRE II : Violence, deuil, politique, 45
CHAPITRE III : Détention indéfinie, 79
CHAPITRE Iv : L’accusation d’antisémitisme, 133
CHAPITRE V : Vie précaire 161
NOTES, 187
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4° de Couverture : |
Dans le monde de l’après-11 septembre et de la « guerre contre le terrorisme », qui bénéficie du statut d’être humain ? Quelles vies sont jugées dignes d’être vécues, quelles morts d’être pleurées ? Comment éviter que le deuil et la douleur n’aboutissent à l’intensification du cycle de la violence et de la contre-violence ? Comment préserver une sphère publique où le déploiement de la pensée critique reste possible ? Ce sont ces questions qu’explore ce livre au travers de l’analyse de la censure et de l’anti-intellectualisme aux États-Unis, de la condition des prisonniers de Guantanamo et de l’accusation d’antisémitisme récurrente dans les débats sur le conflit israélo-palestinien. Selon Judith Butler, la
réaffirmation violente de la souveraineté impériale des États-Unis repose sur la dénégation des limites de cette souveraineté et constitue une forme de compensation désastreuse à la vulnérabilité et à l’interdépendance qui caractérisent fondamentalement le monde actuel. Pour mettre un terme à cette logique destructrice, il est nécessaire de prendre acte de celles-ci, mais aussi de faire en sorte que le travail de deuil dans lequel la société américaine est engagée inclue certains morts dans l’espace public – ceux précisément qui aujourd’hui ne comptent pas.
Judith Butler enseigne à l’Université de Californie à Berkeley. Elle est l’auteure de Gender Trouble (La Découverte), Le pouvoir des mots (Éditions Amsterdam), La vie psychique du pouvoir (Léo Scheer), Antigone, la parenté entre vie et mort (Epel), et Humain, inhumain : le travail critique des normes, un recueil d’entretiens à paraître aux Éditions Amsterdam en mars 2005.
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