Titre : |
La traversée des signes |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Julia Kristeva, Auteur ; François Cheng, Auteur ; Michelle Loi, Auteur ; Madeleine Biardeau, Auteur ; Pierre-Sylvain Filliozat, Auteur ; Eva (de) Vitray-Meyerovitch, Auteur ; Daniel Sibony, Auteur |
Editeur : |
Seuil |
Année de publication : |
1975 |
Collection : |
Tel Quel |
Importance : |
274 pages |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
Julia Kristeva, Pratique signifiante et mode de production, 11
Bibliographie, 30
Julia Kristeva, Remarques sur le « mode de production asiatique », 31
François Cheng, Le « langage poétique » chinois, 41
Bibliographie, 74
Michelle Loi, Poésie et politique en Chine, 77
Discussion, 101
Bibliographie, 111
Madeleine Biardeau, Théories du langage en Inde, 113
Discussion, 136
Bibliographie, 144
Pierre-Sylvain Filliozat, La poétique sanskrite, 145
Discussion, 166
Bibliographie, 170
Pierre-Sylvain Filliozat, La grammaire sanskrite de Panini, 171
Discussion, 189
Bibliographie, 193
Eva de Vitray-Meyerovitch, La « poétique » de l'Islam, 195
Discussion, 209
Bibliographie, 222
Julia Kristeva, A propos du « discours biblique », 223
Bibliographie, 227
Daniel Sibony, D'un sciage de la lettre (Kafka I), 229
|
4° de Couverture : |
Ce livre part d'une constatation historique : lorsque la littérature moderne traverse les langues et les idéologies pour s'écrire comme une analyse permanente, la théorie, elle, n'est-elle pas prisonnière d'une rationalité limitée à l'Occident ? Les " études " littéraires ou linguistiques arrivent-elles à penser leur relativité, leur détermination (sociale, religieuse)?
D'où le projet : ouvrir la réflexion sur le langage vers d'autres cultures, d'autres civilisations. Et
surtout : la Chine, l'Inde, l'Islam, le Judaïsme. Le temps de la langue y est autrement saisi, au travail.
D'autres modes de production l'infléchissent. Bref, une conception réellement historique des pratiques signifiantes ne peut que s'y pluraliser, enfin.
Au moment où l'Orient " entre " sur la scène de notre histoire, il y a plus que jamais à nous prévenir de ce que, peut-être, nous n'avons jamais voulu savoir. Ce n'est pas un problème d'érudition que d'envisager le mode d'énonciation de la Bible, des Vedas, de la poésie islamique ou chinoise : mais, étrangement, et comme underground, notre modernité même, éclatée, critique.
(Séminaire dirigé par Julia Kristeva, à l'Université de Paris VII, UER Sciences des textes et documents, 1973-1974).
|
La traversée des signes [texte imprimé] / Julia Kristeva, Auteur ; François Cheng, Auteur ; Michelle Loi, Auteur ; Madeleine Biardeau, Auteur ; Pierre-Sylvain Filliozat, Auteur ; Eva (de) Vitray-Meyerovitch, Auteur ; Daniel Sibony, Auteur . - Seuil, 1975 . - 274 pages. - ( Tel Quel) . Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
Julia Kristeva, Pratique signifiante et mode de production, 11
Bibliographie, 30
Julia Kristeva, Remarques sur le « mode de production asiatique », 31
François Cheng, Le « langage poétique » chinois, 41
Bibliographie, 74
Michelle Loi, Poésie et politique en Chine, 77
Discussion, 101
Bibliographie, 111
Madeleine Biardeau, Théories du langage en Inde, 113
Discussion, 136
Bibliographie, 144
Pierre-Sylvain Filliozat, La poétique sanskrite, 145
Discussion, 166
Bibliographie, 170
Pierre-Sylvain Filliozat, La grammaire sanskrite de Panini, 171
Discussion, 189
Bibliographie, 193
Eva de Vitray-Meyerovitch, La « poétique » de l'Islam, 195
Discussion, 209
Bibliographie, 222
Julia Kristeva, A propos du « discours biblique », 223
Bibliographie, 227
Daniel Sibony, D'un sciage de la lettre (Kafka I), 229
|
4° de Couverture : |
Ce livre part d'une constatation historique : lorsque la littérature moderne traverse les langues et les idéologies pour s'écrire comme une analyse permanente, la théorie, elle, n'est-elle pas prisonnière d'une rationalité limitée à l'Occident ? Les " études " littéraires ou linguistiques arrivent-elles à penser leur relativité, leur détermination (sociale, religieuse)?
D'où le projet : ouvrir la réflexion sur le langage vers d'autres cultures, d'autres civilisations. Et
surtout : la Chine, l'Inde, l'Islam, le Judaïsme. Le temps de la langue y est autrement saisi, au travail.
D'autres modes de production l'infléchissent. Bref, une conception réellement historique des pratiques signifiantes ne peut que s'y pluraliser, enfin.
Au moment où l'Orient " entre " sur la scène de notre histoire, il y a plus que jamais à nous prévenir de ce que, peut-être, nous n'avons jamais voulu savoir. Ce n'est pas un problème d'érudition que d'envisager le mode d'énonciation de la Bible, des Vedas, de la poésie islamique ou chinoise : mais, étrangement, et comme underground, notre modernité même, éclatée, critique.
(Séminaire dirigé par Julia Kristeva, à l'Université de Paris VII, UER Sciences des textes et documents, 1973-1974).
|
|