| Titre : |
Histoires d'amour |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Julia Kristeva, Auteur |
| Editeur : |
Denoël |
| Année de publication : |
1983 |
| Collection : |
L'infini |
| Importance : |
370 pages |
| ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-207-22950-7 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Sommaire : |
Éloge de l’amour, 9
I
Freud et l’amour : le malaise dans la cure, 27
II
Éros maniaque, Éros sublime. De la sexualité masculine, 61
Une sainte folie : elle et lui, 83
III
Narcisse : la nouvelle démence, 101
Notre religion : le semblant, 119
IV
Dieu est agapê, 135
Ego affectus est, 149
Ratio diligendi ou le triomphe du propre, 167
V
Don Juan ou aimer pouvoir, 187
Roméo et Juliette : le couple amour-haine, 203
Stabat Mater, 225
VI
Maux d’amour : le champ de la métaphore, 251
Les troubadours : du « grand chant courtois » au récit allégorique, 263
Un pur silence : la perfection de Jeanne Guyon, 277
Baudelaire, ou de l’infini, du parfum et du punk, 297
Stendhal et la politique du regard, 319
Bataille solaire, ou le texte coupable, 341
Des extra-terrestres en mal d’amour, 347
|
| 4° de Couverture : |
Être psychanalyste, c’est savoir que toutes les histoires reviennent à parler d’amour. La plainte que me confient ceux qui balbutient à côté de moi a toujours pour cause un manque d’amour présent ou passé, réel ou imaginaire. Je ne peux l’entendre que si je me place moi-même en ce point d’infini, douleur ou ravissement. C’est avec ma défaillance que l'autre compose le sens de son aventure.
Notre société n'a plus de code amoureux. Nous en sommes à déchiffrer dans chaque récit privé, intime, inavouable, les méandres de ce mal qui a un si étrange rapport avec les mots. Idéalisation, tremblement, exaltation, passion ; désir de fusion, de catastrophe mortelle tendue vers l’immortalité, l’amour est la figure des contradictions insolubles, le laboratoire de notre destin.
Philosophie, religion, poésie, roman ? Histoires d’amour. De Platon à saint Thomas, de Roméo et Juliette à Don Juan, des troubadours à Stendhal, de la Madone à Baudelaire ou Bataille. Les grandes élaborations symboliques ne disent pourtant rien autre que ce qui s’écoute dans l’ombre, chaque jour. Être psychiquement en vie signifie que vous êtes amoureux, en analyse, ou bien en proie à la littérature. Comme si toute l’histoire humaine n’était qu’un immense et permanent transfert. |
Histoires d'amour [texte imprimé] / Julia Kristeva, Auteur . - Denoël, 1983 . - 370 pages. - ( L'infini) . ISBN : 978-2-207-22950-7 Langues : Français ( fre)
| Sommaire : |
Éloge de l’amour, 9
I
Freud et l’amour : le malaise dans la cure, 27
II
Éros maniaque, Éros sublime. De la sexualité masculine, 61
Une sainte folie : elle et lui, 83
III
Narcisse : la nouvelle démence, 101
Notre religion : le semblant, 119
IV
Dieu est agapê, 135
Ego affectus est, 149
Ratio diligendi ou le triomphe du propre, 167
V
Don Juan ou aimer pouvoir, 187
Roméo et Juliette : le couple amour-haine, 203
Stabat Mater, 225
VI
Maux d’amour : le champ de la métaphore, 251
Les troubadours : du « grand chant courtois » au récit allégorique, 263
Un pur silence : la perfection de Jeanne Guyon, 277
Baudelaire, ou de l’infini, du parfum et du punk, 297
Stendhal et la politique du regard, 319
Bataille solaire, ou le texte coupable, 341
Des extra-terrestres en mal d’amour, 347
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| 4° de Couverture : |
Être psychanalyste, c’est savoir que toutes les histoires reviennent à parler d’amour. La plainte que me confient ceux qui balbutient à côté de moi a toujours pour cause un manque d’amour présent ou passé, réel ou imaginaire. Je ne peux l’entendre que si je me place moi-même en ce point d’infini, douleur ou ravissement. C’est avec ma défaillance que l'autre compose le sens de son aventure.
Notre société n'a plus de code amoureux. Nous en sommes à déchiffrer dans chaque récit privé, intime, inavouable, les méandres de ce mal qui a un si étrange rapport avec les mots. Idéalisation, tremblement, exaltation, passion ; désir de fusion, de catastrophe mortelle tendue vers l’immortalité, l’amour est la figure des contradictions insolubles, le laboratoire de notre destin.
Philosophie, religion, poésie, roman ? Histoires d’amour. De Platon à saint Thomas, de Roméo et Juliette à Don Juan, des troubadours à Stendhal, de la Madone à Baudelaire ou Bataille. Les grandes élaborations symboliques ne disent pourtant rien autre que ce qui s’écoute dans l’ombre, chaque jour. Être psychiquement en vie signifie que vous êtes amoureux, en analyse, ou bien en proie à la littérature. Comme si toute l’histoire humaine n’était qu’un immense et permanent transfert. |
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