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Détail de l'auteur
Auteur Judith Butler |
Documents disponibles écrits par cet auteur (3)



Titre : Défaire le genre Type de document : texte imprimé Auteurs : Judith Butler, Auteur ; Maxime Cervulle, Traducteur Editeur : Editions Amsterdam Année de publication : 2006 Importance : 322 pages ISBN/ISSN/EAN : 291554719 Langues : Français (fre) Sommaire : REMERCIEMENTS, 11
INTRODUCTION : Agir de concert, 13
CHAPITRE PREMIER
Hors de soi : Les limites de l'autonomie sexuelle, 31
CHAPITRE II
Régulations du genre, 57
CHAPITRE III
Rendre justice à David : Réassignation de sexe
et allégories de la transsexualité, 75
CHAPITRE IV
Dédiagnostiquer le genre, 95
CHAPITRE V
La parenté est-elle toujours déjà hétérosexuelle ?, 123
CHAPITRE VI
Le désir de reconnaissance, 155
CHAPITRE VII
Dilemmes du tabou de l’inceste, 177
CHAPITRE VIII
Confessions corporelles, 187
CHAPITRE IX
La fin de la différence sexuelle, 201
CHAPITRE X
La question de la transformation sociale, 233
CHAPITRE XI
L’« Autre » de la philosophie peut-il prendre la parole ?, 263
NOTES, 283
BIBLIOGRAPHIE, 299
INDEX, 3074° de Couverture : « Faire » son genre implique parfois de défaire les normes dominantes de l'existence sociale. La politique de la subversion qu’esquisse Judith Butler ouvre moins la perspective d'une abolition du genre que celle d'un monde dans lequel le genre serait « défait », dans lequel les normes du genre joueraient autrement, tout autrement. Que le genre puisse être défait présuppose en effet qu'il est un « faire » susceptible de transformations et non une structure figée et immuable. Ce livre, qui constitue un retour critique sur les analyses développées par l’auteure dans Trouble dans le genre, s’inscrit dans une démarche indissociablement théorique et pratique : il s’agit, en s'appuyant sur les théories féministe et queer, de faire la genèse de la production du genre et de travailler à défaire l'emprise des formes de normalisation qui rendent certaines vies invivables, ou difficilement vivables, en les excluant du domaine du possible et du pensable. La critique des normes qui gouvernent le genre, avec plus ou moins de succès, s’inscrit donc ici dans un effort pour dégager les conditions de la perpétuation ou de la production de formes de vie plus vivables, plus désirables et moins soumises à la violence.
Judith Butler s’attache notamment dans les présents essais – ancrés dans l'actualité des politiques et des savoirs du genre, de la sexualité et de la parenté –, à mettre en évidence les contradictions auxquelles sont confrontés ceux et celles qui s'efforcent de penser et transformer le genre. Défaire le genre manifeste en particulier un vif souci de la façon dont les luttes pour la reconnaissance et l'égalité sont susceptibles, pour ainsi dire malgré elles, de contribuer à l'invisibilisation et à l'exclusion de certain-es. Sans prétendre toujours dépasser ces contradictions, ce livre semble en définitive suggérer la possibilité de leur traitement politique : « La tâche de tous ces mouvements me paraît être de distinguer entre les normes et les conventions qui permettent aux gens de respirer, désirer, aimer et vivre, et les normes et les conventions qui restreignent ou minent les conditions de la vie elle-même. La critique des normes de genre doit se situer dans le contexte des vies telles qu’elles sont vécues et doit être guidée par la question de savoir ce qui permet de maximiser les chances d'une vie vivable et de minimiser la possibilité d’une vie insupportable ou même d’une mort sociale ou littérale. »Défaire le genre [texte imprimé] / Judith Butler, Auteur ; Maxime Cervulle, Traducteur . - Editions Amsterdam, 2006 . - 322 pages.
ISSN : 291554719
Langues : Français (fre)
Sommaire : REMERCIEMENTS, 11
INTRODUCTION : Agir de concert, 13
CHAPITRE PREMIER
Hors de soi : Les limites de l'autonomie sexuelle, 31
CHAPITRE II
Régulations du genre, 57
CHAPITRE III
Rendre justice à David : Réassignation de sexe
et allégories de la transsexualité, 75
CHAPITRE IV
Dédiagnostiquer le genre, 95
CHAPITRE V
La parenté est-elle toujours déjà hétérosexuelle ?, 123
CHAPITRE VI
Le désir de reconnaissance, 155
CHAPITRE VII
Dilemmes du tabou de l’inceste, 177
CHAPITRE VIII
Confessions corporelles, 187
CHAPITRE IX
La fin de la différence sexuelle, 201
CHAPITRE X
La question de la transformation sociale, 233
CHAPITRE XI
L’« Autre » de la philosophie peut-il prendre la parole ?, 263
NOTES, 283
BIBLIOGRAPHIE, 299
INDEX, 3074° de Couverture : « Faire » son genre implique parfois de défaire les normes dominantes de l'existence sociale. La politique de la subversion qu’esquisse Judith Butler ouvre moins la perspective d'une abolition du genre que celle d'un monde dans lequel le genre serait « défait », dans lequel les normes du genre joueraient autrement, tout autrement. Que le genre puisse être défait présuppose en effet qu'il est un « faire » susceptible de transformations et non une structure figée et immuable. Ce livre, qui constitue un retour critique sur les analyses développées par l’auteure dans Trouble dans le genre, s’inscrit dans une démarche indissociablement théorique et pratique : il s’agit, en s'appuyant sur les théories féministe et queer, de faire la genèse de la production du genre et de travailler à défaire l'emprise des formes de normalisation qui rendent certaines vies invivables, ou difficilement vivables, en les excluant du domaine du possible et du pensable. La critique des normes qui gouvernent le genre, avec plus ou moins de succès, s’inscrit donc ici dans un effort pour dégager les conditions de la perpétuation ou de la production de formes de vie plus vivables, plus désirables et moins soumises à la violence.
Judith Butler s’attache notamment dans les présents essais – ancrés dans l'actualité des politiques et des savoirs du genre, de la sexualité et de la parenté –, à mettre en évidence les contradictions auxquelles sont confrontés ceux et celles qui s'efforcent de penser et transformer le genre. Défaire le genre manifeste en particulier un vif souci de la façon dont les luttes pour la reconnaissance et l'égalité sont susceptibles, pour ainsi dire malgré elles, de contribuer à l'invisibilisation et à l'exclusion de certain-es. Sans prétendre toujours dépasser ces contradictions, ce livre semble en définitive suggérer la possibilité de leur traitement politique : « La tâche de tous ces mouvements me paraît être de distinguer entre les normes et les conventions qui permettent aux gens de respirer, désirer, aimer et vivre, et les normes et les conventions qui restreignent ou minent les conditions de la vie elle-même. La critique des normes de genre doit se situer dans le contexte des vies telles qu’elles sont vécues et doit être guidée par la question de savoir ce qui permet de maximiser les chances d'une vie vivable et de minimiser la possibilité d’une vie insupportable ou même d’une mort sociale ou littérale. »Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 101027 AUTR Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Autres auteurs (AUTR) Exclu du prêt
Titre : Trouble dans le genre : Pour un féminisme de la subversion Type de document : texte imprimé Auteurs : Judith Butler, Auteur ; Cynthia Kraus, Traducteur Editeur : Editions La Découverte Année de publication : 2005 Importance : 290 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-7071-4237-5 Langues : Français (fre) Langues originales : Américain (ame) Sommaire : Préface à l’édition française (2005), Trouble-genre,
par Éric Fassin, 5
Genre et sexualité, 8
L’emprise des normes, 13
Note sur la traduction, 21
Introduction (1999), 25
Introduction (1990), 51
1. Sujets de sexe/genre/désir, 59
Les « femmes » en tant que sujet du féminisme, 59
L’ordre obligatoire du sexe/genre/désir, 67
Le genre : les « ruines circulaires » du débat actuel, 70
Théoriser le binaire, l’unitaire et au-delà, 78
Identité, sexe et métaphysique de la substance, 83
Langage, pouvoir et stratégies de déstabilisation, 96
2. Prohibition, psychanalyse et production de la matrice hétérosexuelle, 113
L’échange critique du structuralisme, 118
Lacan, Riviere et les stratégies de mascarade, 126
Freud et la mélancolie du genre, 147
Complexité du genre et limites de l’identification, 159
Repenser la prohibition en tant que pouvoir, 168
3. Actes corporels subversifs, 179
Julia Kristeva et sa politique du corps, 179
Foucault, Herculine et la politique de la discontinuité sexuelle, 199
Post-scriptum non scientifique, 216
Monique Wittig : désintégration corporelle et sexe fictif, 222
Inscriptions corporelles, subversions performatives, 248
De l’intériorité au genre performatif, 256
Conclusion. De la politique à la parodie, 267
Index, 2774° de Couverture : Judith Butler
est professeure de rhétorique et de littérature comparée à l'Université de Californie à Berkeley. Elle a écrit plusieurs livres et de nombreux articles sur la philosophie, la psychanalyse, le féminisme et la théorie queer. Elle est notamment l’auteure de La Vie psychique du pouvoir (Léo Scheer, 2002), Antigone, la parenté entre vie et mort (EPEL, 2003), Le Pouvoir des mots (Amsterdam, 2004), Vie précaire (Amsterdam, 2004).
Dans cet ouvrage majeur publié en 1990 aux États-Unis, la philosophe Judith Butler invite à penser le trouble qui perturbe le genre pour définir une politique féministe sans le fondement d'une identité stable. Ce livre désormais classique pour les recherches sur le genre, aussi bien que les études gaies et lesbiennes, est au principe de la théorie et de la politique queer : non pas solidifier la communauté d'une contre-culture, mais bousculer l’hétérosexualité obligatoire en la dénaturalisant. Il ne s'agit pas d'inversion, mais de subversion.
Judith Butler localise les failles qui manifestent à la marge le dérèglement plus général de ce régime de pouvoir. En même temps, elle soumet à la question les injonctions normatives qui constituent les sujets sexuels. Jamais nous ne parvenons à nous conformer tout à fait aux normes : entre genre et sexualité, il y a toujours du jeu. Le pouvoir ne se contente pas de réprimer ; il ouvre en retour, dans ce jeu performatif, la possibilité d'inventer de nouvelles formations du sujet.
La philosophe relit Michel Foucault, Sigmund Freud, Jacques Lacan et Claude Lévi-Strauss, mais aussi Simone de Beauvoir, Luce lrigaray, Julia Kristeva et Monique Wittig, afin de penser, avec et contre eux, sexe, genre et sexualité — nos désirs et nos plaisirs. Pour jeter le trouble dans la pensée, Judith Butler donne à voir le trouble qui est déjà dans nos vies.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Cynthia Kraus
Préface de Éric FassinTrouble dans le genre : Pour un féminisme de la subversion [texte imprimé] / Judith Butler, Auteur ; Cynthia Kraus, Traducteur . - Editions La Découverte, 2005 . - 290 pages.
ISBN : 978-2-7071-4237-5
Langues : Français (fre) Langues originales : Américain (ame)
Sommaire : Préface à l’édition française (2005), Trouble-genre,
par Éric Fassin, 5
Genre et sexualité, 8
L’emprise des normes, 13
Note sur la traduction, 21
Introduction (1999), 25
Introduction (1990), 51
1. Sujets de sexe/genre/désir, 59
Les « femmes » en tant que sujet du féminisme, 59
L’ordre obligatoire du sexe/genre/désir, 67
Le genre : les « ruines circulaires » du débat actuel, 70
Théoriser le binaire, l’unitaire et au-delà, 78
Identité, sexe et métaphysique de la substance, 83
Langage, pouvoir et stratégies de déstabilisation, 96
2. Prohibition, psychanalyse et production de la matrice hétérosexuelle, 113
L’échange critique du structuralisme, 118
Lacan, Riviere et les stratégies de mascarade, 126
Freud et la mélancolie du genre, 147
Complexité du genre et limites de l’identification, 159
Repenser la prohibition en tant que pouvoir, 168
3. Actes corporels subversifs, 179
Julia Kristeva et sa politique du corps, 179
Foucault, Herculine et la politique de la discontinuité sexuelle, 199
Post-scriptum non scientifique, 216
Monique Wittig : désintégration corporelle et sexe fictif, 222
Inscriptions corporelles, subversions performatives, 248
De l’intériorité au genre performatif, 256
Conclusion. De la politique à la parodie, 267
Index, 2774° de Couverture : Judith Butler
est professeure de rhétorique et de littérature comparée à l'Université de Californie à Berkeley. Elle a écrit plusieurs livres et de nombreux articles sur la philosophie, la psychanalyse, le féminisme et la théorie queer. Elle est notamment l’auteure de La Vie psychique du pouvoir (Léo Scheer, 2002), Antigone, la parenté entre vie et mort (EPEL, 2003), Le Pouvoir des mots (Amsterdam, 2004), Vie précaire (Amsterdam, 2004).
Dans cet ouvrage majeur publié en 1990 aux États-Unis, la philosophe Judith Butler invite à penser le trouble qui perturbe le genre pour définir une politique féministe sans le fondement d'une identité stable. Ce livre désormais classique pour les recherches sur le genre, aussi bien que les études gaies et lesbiennes, est au principe de la théorie et de la politique queer : non pas solidifier la communauté d'une contre-culture, mais bousculer l’hétérosexualité obligatoire en la dénaturalisant. Il ne s'agit pas d'inversion, mais de subversion.
Judith Butler localise les failles qui manifestent à la marge le dérèglement plus général de ce régime de pouvoir. En même temps, elle soumet à la question les injonctions normatives qui constituent les sujets sexuels. Jamais nous ne parvenons à nous conformer tout à fait aux normes : entre genre et sexualité, il y a toujours du jeu. Le pouvoir ne se contente pas de réprimer ; il ouvre en retour, dans ce jeu performatif, la possibilité d'inventer de nouvelles formations du sujet.
La philosophe relit Michel Foucault, Sigmund Freud, Jacques Lacan et Claude Lévi-Strauss, mais aussi Simone de Beauvoir, Luce lrigaray, Julia Kristeva et Monique Wittig, afin de penser, avec et contre eux, sexe, genre et sexualité — nos désirs et nos plaisirs. Pour jeter le trouble dans la pensée, Judith Butler donne à voir le trouble qui est déjà dans nos vies.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Cynthia Kraus
Préface de Éric FassinExemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 100584 AUTR Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Autres auteurs (AUTR) Exclu du prêt
Titre : Vie précaire : Les pouvoirs du deuil et de la violence après le 11 septembre 2001 Type de document : texte imprimé Auteurs : Judith Butler, Auteur ; Jérome Rosanvallon, Traducteur ; Jérome Vidal, Traducteur Editeur : Editions Amsterdam Année de publication : 2005 Importance : 202 pages ISBN/ISSN/EAN : 978-2-915547-04-7 Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) Sommaire : REMERCIEMENTS, 11
PRÉFACE, 13
CHAPITRE I : Explication et justification, 25
CHAPITRE II : Violence, deuil, politique, 45
CHAPITRE III : Détention indéfinie, 79
CHAPITRE Iv : L’accusation d’antisémitisme, 133
CHAPITRE V : Vie précaire 161
NOTES, 1874° de Couverture : Dans le monde de l’après-11 septembre et de la « guerre contre le terrorisme », qui bénéficie du statut d’être humain ? Quelles vies sont jugées dignes d’être vécues, quelles morts d’être pleurées ? Comment éviter que le deuil et la douleur n’aboutissent à l’intensification du cycle de la violence et de la contre-violence ? Comment préserver une sphère publique où le déploiement de la pensée critique reste possible ? Ce sont ces questions qu’explore ce livre au travers de l’analyse de la censure et de l’anti-intellectualisme aux États-Unis, de la condition des prisonniers de Guantanamo et de l’accusation d’antisémitisme récurrente dans les débats sur le conflit israélo-palestinien. Selon Judith Butler, la
réaffirmation violente de la souveraineté impériale des États-Unis repose sur la dénégation des limites de cette souveraineté et constitue une forme de compensation désastreuse à la vulnérabilité et à l’interdépendance qui caractérisent fondamentalement le monde actuel. Pour mettre un terme à cette logique destructrice, il est nécessaire de prendre acte de celles-ci, mais aussi de faire en sorte que le travail de deuil dans lequel la société américaine est engagée inclue certains morts dans l’espace public – ceux précisément qui aujourd’hui ne comptent pas.
Judith Butler enseigne à l’Université de Californie à Berkeley. Elle est l’auteure de Gender Trouble (La Découverte), Le pouvoir des mots (Éditions Amsterdam), La vie psychique du pouvoir (Léo Scheer), Antigone, la parenté entre vie et mort (Epel), et Humain, inhumain : le travail critique des normes, un recueil d’entretiens à paraître aux Éditions Amsterdam en mars 2005.Vie précaire : Les pouvoirs du deuil et de la violence après le 11 septembre 2001 [texte imprimé] / Judith Butler, Auteur ; Jérome Rosanvallon, Traducteur ; Jérome Vidal, Traducteur . - Editions Amsterdam, 2005 . - 202 pages.
ISBN : 978-2-915547-04-7
Langues : Français (fre) Langues originales : Anglais (eng)
Sommaire : REMERCIEMENTS, 11
PRÉFACE, 13
CHAPITRE I : Explication et justification, 25
CHAPITRE II : Violence, deuil, politique, 45
CHAPITRE III : Détention indéfinie, 79
CHAPITRE Iv : L’accusation d’antisémitisme, 133
CHAPITRE V : Vie précaire 161
NOTES, 1874° de Couverture : Dans le monde de l’après-11 septembre et de la « guerre contre le terrorisme », qui bénéficie du statut d’être humain ? Quelles vies sont jugées dignes d’être vécues, quelles morts d’être pleurées ? Comment éviter que le deuil et la douleur n’aboutissent à l’intensification du cycle de la violence et de la contre-violence ? Comment préserver une sphère publique où le déploiement de la pensée critique reste possible ? Ce sont ces questions qu’explore ce livre au travers de l’analyse de la censure et de l’anti-intellectualisme aux États-Unis, de la condition des prisonniers de Guantanamo et de l’accusation d’antisémitisme récurrente dans les débats sur le conflit israélo-palestinien. Selon Judith Butler, la
réaffirmation violente de la souveraineté impériale des États-Unis repose sur la dénégation des limites de cette souveraineté et constitue une forme de compensation désastreuse à la vulnérabilité et à l’interdépendance qui caractérisent fondamentalement le monde actuel. Pour mettre un terme à cette logique destructrice, il est nécessaire de prendre acte de celles-ci, mais aussi de faire en sorte que le travail de deuil dans lequel la société américaine est engagée inclue certains morts dans l’espace public – ceux précisément qui aujourd’hui ne comptent pas.
Judith Butler enseigne à l’Université de Californie à Berkeley. Elle est l’auteure de Gender Trouble (La Découverte), Le pouvoir des mots (Éditions Amsterdam), La vie psychique du pouvoir (Léo Scheer), Antigone, la parenté entre vie et mort (Epel), et Humain, inhumain : le travail critique des normes, un recueil d’entretiens à paraître aux Éditions Amsterdam en mars 2005.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 101058 AUTR Livre Etagères de la Maison de la psychanalyse Autres auteurs (AUTR) Exclu du prêt