[n° ou bulletin]
Titre : |
036 - Février 1984 - Un questionnement du réel |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Robert Lefort, Auteur ; Augustin Ménard, Auteur ; Patrick Valas, Auteur ; Christian Vereecken, Auteur ; Jean-Toussaint Desanti, Auteur ; René Lavendhomme, Auteur ; Claude Duprat, Auteur ; Eugénie Lemoine-Luccioni, Auteur |
Année de publication : |
1984 |
Importance : |
102 pages |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
Avant-propos, 7
ROBERT LEFORT
Présentation, 10
L’os du réel (Sur Nadia et l’Enfant au loup), 11
Discussion, 16
AUGUSTIN MÉNARD
Présentation, 18
L’angoisse et le réel, 19
Résumé, 27
PATRICK VALAS
Présentation, 30
De la métaphore des symptômes à la structure du sinthome, 31
Résumé, 37
CHRISTIAN VEREECKEN
Présentation, 40
Hölderlin, fils de l’éther, 42
Discussion, 50
JEAN-TOUSSAINT DESANTI
Présentation, 54
Trajet dans les idéalités mathématiques, 55
Discussion, 66
RENÉ LAVENDHOMME
Présentation, 68
Le registre du réel et la mathématique, 69
Résumé, 79
CLAUDE DUPRAT
L'identification chez les psychotiques, 82
EUGÉNIE LEMOINE-LUCCIONI
Le réel en jeu, 86 |
4° de Couverture : |
Jacques Lacan, par son enseignement, témoigne qu’il est, du fait de la pratique de la psychanalyse, mis en demeure de formuler du réel. Le Discours de Rome (1953) situe déjà le réel et les fonctions qui lui sont corrélatives, le symbolique et l'imaginaire, comme références essentielles à l’expérience freudienne.
D’entrée, il localise avec cette catégorie à la fois les limites de l’analysable et le vif de la clinique : le réel, dans l’élaboration lacanienne, nomme d’abord un registre discordant impossible à ordonner avec le discours de l’analyste, pour désigner finalement ce dont se spécifie son objet. On verra la dernière élaboration lacanienne tout entière tendue par la référence au réel, qui s’y découvre comme un impossible logique : le réel situe la dimension extrasymbolique, intraitable par le signifiant, sur laquelle se règle néanmoins la fonction symbolique pour opérer dans l’analyse.
L'impossible à saisir par le signifiant, c’est ce que relève ici J.-T. Desanti en faisant valoir que « cette fuite du réel accompagne l’élision du sujet ».
La formulation du réel sous les espèces de l’objet a et sa mise en fonction dans la topologie et le nœud borroméen forment la pointe où Jacques Lacan reconnaît son avancée : « J’ai inventé ce qui s’écrit comme le réel » (1976).
Le réel – qui est, au fond, ce qui questionne la clinique – fait ici l'objet d’un questionnement par six psychanalystes, avec le concours d’un épistémologue, J.-T. Desanti, et d’un logicien, R. Lavendhomme. E. Lemoine en a rassemblé les résultats, qu’elle nous présente dans ce recueil.
Jean-Michel Ribettes |
[n° ou bulletin]
036 - Février 1984 - Un questionnement du réel [texte imprimé] / Robert Lefort, Auteur ; Augustin Ménard, Auteur ; Patrick Valas, Auteur ; Christian Vereecken, Auteur ; Jean-Toussaint Desanti, Auteur ; René Lavendhomme, Auteur ; Claude Duprat, Auteur ; Eugénie Lemoine-Luccioni, Auteur . - 1984 . - 102 pages. Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
Avant-propos, 7
ROBERT LEFORT
Présentation, 10
L’os du réel (Sur Nadia et l’Enfant au loup), 11
Discussion, 16
AUGUSTIN MÉNARD
Présentation, 18
L’angoisse et le réel, 19
Résumé, 27
PATRICK VALAS
Présentation, 30
De la métaphore des symptômes à la structure du sinthome, 31
Résumé, 37
CHRISTIAN VEREECKEN
Présentation, 40
Hölderlin, fils de l’éther, 42
Discussion, 50
JEAN-TOUSSAINT DESANTI
Présentation, 54
Trajet dans les idéalités mathématiques, 55
Discussion, 66
RENÉ LAVENDHOMME
Présentation, 68
Le registre du réel et la mathématique, 69
Résumé, 79
CLAUDE DUPRAT
L'identification chez les psychotiques, 82
EUGÉNIE LEMOINE-LUCCIONI
Le réel en jeu, 86 |
4° de Couverture : |
Jacques Lacan, par son enseignement, témoigne qu’il est, du fait de la pratique de la psychanalyse, mis en demeure de formuler du réel. Le Discours de Rome (1953) situe déjà le réel et les fonctions qui lui sont corrélatives, le symbolique et l'imaginaire, comme références essentielles à l’expérience freudienne.
D’entrée, il localise avec cette catégorie à la fois les limites de l’analysable et le vif de la clinique : le réel, dans l’élaboration lacanienne, nomme d’abord un registre discordant impossible à ordonner avec le discours de l’analyste, pour désigner finalement ce dont se spécifie son objet. On verra la dernière élaboration lacanienne tout entière tendue par la référence au réel, qui s’y découvre comme un impossible logique : le réel situe la dimension extrasymbolique, intraitable par le signifiant, sur laquelle se règle néanmoins la fonction symbolique pour opérer dans l’analyse.
L'impossible à saisir par le signifiant, c’est ce que relève ici J.-T. Desanti en faisant valoir que « cette fuite du réel accompagne l’élision du sujet ».
La formulation du réel sous les espèces de l’objet a et sa mise en fonction dans la topologie et le nœud borroméen forment la pointe où Jacques Lacan reconnaît son avancée : « J’ai inventé ce qui s’écrit comme le réel » (1976).
Le réel – qui est, au fond, ce qui questionne la clinique – fait ici l'objet d’un questionnement par six psychanalystes, avec le concours d’un épistémologue, J.-T. Desanti, et d’un logicien, R. Lavendhomme. E. Lemoine en a rassemblé les résultats, qu’elle nous présente dans ce recueil.
Jean-Michel Ribettes |
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