Titre : |
L'esthétique du suicide |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Michel Thévoz, Auteur |
Editeur : |
Les éditions de minuit |
Année de publication : |
2003 |
Importance : |
146 pages |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7073-1852-7 |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
1. Suicide et pulsion de mort, 7
2. D’un trou noir à l’autre, 19
3. Le trésor du pendu, 31
4. Des femmes disparaissent, 39
5. Requiem pour les temps nouveaux, 67
6. Le suicide de Picasso, 85
7. Le chant du signe, 97
8. « Etrange enfer de la beauté… », 109
9. L’ethnographie absolue, 123 |
4° de Couverture : |
L‘artiste est un individu apparemment atypique, parfois anormal ou déviant, dont pourtant la complexion psychique se trouve être au diapason de l’inconscient collectif — « un ambassadeur du monde muet », disait Francis Ponge ; ambassadeur du futur aussi bien, sourd à la tonalité ambiante, mais sensible à des harmoniques subtiles. On ne sait quel hasard biographique l’investit du pouvoir divinatoire de jouer ses propres fantasmes comme un prélude aux temps à venir. Ainsi le troisième millénaire est-il né sous le signe de la pulsion de mort, et sous le parrainage d’artistes qui, dans leur vie comme dans leur oeuvre, ont fait vibrer la consonance du symbole et de l’absence. Le suicide, dans leur cas, n’a pas nécessairement pris la tournure brutale d’un passage à l’acte, il a trouvé son efficacité symbolique, il a même pu être différé une vie durant. En tant que processus de disparition visible ou intelligible, il prend un sens qui excède la sphère personnelle, illustrant ce paradoxe de Kafka : « Loin, loin de toi se déroule l’histoire mondiale, l’histoire mondiale de ton âme… ». C’est la vérité de notre temps qui transparaît dans l’œuvre de ces êtres métaphoriques qu’on peut qualifier de suicideurs plutôt que de suicidés. |
L'esthétique du suicide [texte imprimé] / Michel Thévoz, Auteur . - Les éditions de minuit, 2003 . - 146 pages. ISBN : 978-2-7073-1852-7 Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
1. Suicide et pulsion de mort, 7
2. D’un trou noir à l’autre, 19
3. Le trésor du pendu, 31
4. Des femmes disparaissent, 39
5. Requiem pour les temps nouveaux, 67
6. Le suicide de Picasso, 85
7. Le chant du signe, 97
8. « Etrange enfer de la beauté… », 109
9. L’ethnographie absolue, 123 |
4° de Couverture : |
L‘artiste est un individu apparemment atypique, parfois anormal ou déviant, dont pourtant la complexion psychique se trouve être au diapason de l’inconscient collectif — « un ambassadeur du monde muet », disait Francis Ponge ; ambassadeur du futur aussi bien, sourd à la tonalité ambiante, mais sensible à des harmoniques subtiles. On ne sait quel hasard biographique l’investit du pouvoir divinatoire de jouer ses propres fantasmes comme un prélude aux temps à venir. Ainsi le troisième millénaire est-il né sous le signe de la pulsion de mort, et sous le parrainage d’artistes qui, dans leur vie comme dans leur oeuvre, ont fait vibrer la consonance du symbole et de l’absence. Le suicide, dans leur cas, n’a pas nécessairement pris la tournure brutale d’un passage à l’acte, il a trouvé son efficacité symbolique, il a même pu être différé une vie durant. En tant que processus de disparition visible ou intelligible, il prend un sens qui excède la sphère personnelle, illustrant ce paradoxe de Kafka : « Loin, loin de toi se déroule l’histoire mondiale, l’histoire mondiale de ton âme… ». C’est la vérité de notre temps qui transparaît dans l’œuvre de ces êtres métaphoriques qu’on peut qualifier de suicideurs plutôt que de suicidés. |
|  |