Titre : |
La pensée politique et sociale de Freud |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Paul Roazen, Auteur |
Editeur : |
Editions Complexe |
Année de publication : |
1976 |
Importance : |
234 pages |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-87027-003-5 |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
Introduction: la nature humaine en politique 10
1. La psychologie et la politique 10
2. Les obstacles 15
I La psychanalyse et l'étude de la politique 31
1. La discipline 31
2. L'inconscient 37
3. Métapsychologie 48
II L'importance d'une théorie 54
1. Les origines 54
2. Le mouvement 62
3. Société et philosophie 68
4. L'épreuve de la science 74
III La religion : réalisme et utopie 82
1. La névrose 82
2. Crime et châtiment 88
3. L'autorité 95
4. La voix de la raison 102
5. Un héros dans l'histoire 107
IV La politique : le contrôle social 122
1. Guerre et agressivité 122
2. Le passé 133
3. La cohésion sociale 136
4. La psychologie du moi 144
5. La psychologie politique de Freud 150
V. La civilisation : tragédie et possibilités 157
1. La réforme 157
2. Les différences culturelles 160
3. L'inconfort de l'homme 166
4. La santé 170
5. La liberté comme valeur 178
Épilogue : Woodrow Wilson 185
Index 223
4° de Couverture : |
Freud le sociologue, le philosophe, livré à certains « fantasmes historiques », mais toujours clinicien — tel est bien le thème de ce livre, d'un bout à l'autre traversé et nourri des contradictions du psychanalyste. Si la psychanalyse fascine Paul Roazen c'est pour une raison peu commune : elle renoue, lui semble-t-il, avec certaines grandes traditions de philosophie politique du passé, celles précisément qui traitaient de la personnalité. Ce qui fait défaut aujourd'hui aux politologues c'est, selon lui, une théorie de la nature humaine et des contraintes qui, nécessairement, s'exercent sur elle.
Tout « événement social a une signification en tant qu'il se réfracte dans l'esprit des individus ». Réfraction, c'est-à-dire détour, parcours peut-être obligé selon certaines lois qu'il est juste de souhaiter découvrir, si l'on veut éviter l'impasse béhavioriste. L'esprit de Freud aussi suivait ces méandres. Aussi est-il très important, pour qui s'occupe de recherche sociale, non seulement d'accepter les conclusions de ses ouvrages concernant explicitement la société, mais surtout de bien reconnaître les bases cliniques de sa doctrine. Comme il l'écrivit lui-même à propos de L'avenir d'une illusion : « Les vues exprimées dans mon essai ne font pas partie intégrante du système analytique. C'est mon attitude personnelle... Si j'ai tiré certains arguments, ou plutôt, à vrai dire, un seul argument, de l'analyse, cela ne devrait empêcher personne d'exploiter la méthodologie neutre de l'analyse au service de l'opinion opposée ». C'est ainsi encore que Moïse et le monothéisme n'était, sur le plan méthodologique, qu'une extension des procédures analytiques courantes, et représente peut-être, à ce titre, un apport théorique immense à la pensée politique.
Fort de cette certitude, Paul Roazen comble une lacune dans l'esprit des étudiants en sciences politiques d'abord, de tous ceux qu'intéresse la psychanalyse ensuite, et qui toujours se demandent comment intégrer l'un à l'autre ces domaines. Son travail synthétise et analyse les concepts freudiens dans leur diagonale.
Les chapitres nodaux touchent à la guerre, à la religion et à la civilisation en général.
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La pensée politique et sociale de Freud [texte imprimé] / Paul Roazen, Auteur . - Editions Complexe, 1976 . - 234 pages. ISBN : 978-2-87027-003-5 Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
Introduction: la nature humaine en politique 10
1. La psychologie et la politique 10
2. Les obstacles 15
I La psychanalyse et l'étude de la politique 31
1. La discipline 31
2. L'inconscient 37
3. Métapsychologie 48
II L'importance d'une théorie 54
1. Les origines 54
2. Le mouvement 62
3. Société et philosophie 68
4. L'épreuve de la science 74
III La religion : réalisme et utopie 82
1. La névrose 82
2. Crime et châtiment 88
3. L'autorité 95
4. La voix de la raison 102
5. Un héros dans l'histoire 107
IV La politique : le contrôle social 122
1. Guerre et agressivité 122
2. Le passé 133
3. La cohésion sociale 136
4. La psychologie du moi 144
5. La psychologie politique de Freud 150
V. La civilisation : tragédie et possibilités 157
1. La réforme 157
2. Les différences culturelles 160
3. L'inconfort de l'homme 166
4. La santé 170
5. La liberté comme valeur 178
Épilogue : Woodrow Wilson 185
Index 223
4° de Couverture : |
Freud le sociologue, le philosophe, livré à certains « fantasmes historiques », mais toujours clinicien — tel est bien le thème de ce livre, d'un bout à l'autre traversé et nourri des contradictions du psychanalyste. Si la psychanalyse fascine Paul Roazen c'est pour une raison peu commune : elle renoue, lui semble-t-il, avec certaines grandes traditions de philosophie politique du passé, celles précisément qui traitaient de la personnalité. Ce qui fait défaut aujourd'hui aux politologues c'est, selon lui, une théorie de la nature humaine et des contraintes qui, nécessairement, s'exercent sur elle.
Tout « événement social a une signification en tant qu'il se réfracte dans l'esprit des individus ». Réfraction, c'est-à-dire détour, parcours peut-être obligé selon certaines lois qu'il est juste de souhaiter découvrir, si l'on veut éviter l'impasse béhavioriste. L'esprit de Freud aussi suivait ces méandres. Aussi est-il très important, pour qui s'occupe de recherche sociale, non seulement d'accepter les conclusions de ses ouvrages concernant explicitement la société, mais surtout de bien reconnaître les bases cliniques de sa doctrine. Comme il l'écrivit lui-même à propos de L'avenir d'une illusion : « Les vues exprimées dans mon essai ne font pas partie intégrante du système analytique. C'est mon attitude personnelle... Si j'ai tiré certains arguments, ou plutôt, à vrai dire, un seul argument, de l'analyse, cela ne devrait empêcher personne d'exploiter la méthodologie neutre de l'analyse au service de l'opinion opposée ». C'est ainsi encore que Moïse et le monothéisme n'était, sur le plan méthodologique, qu'une extension des procédures analytiques courantes, et représente peut-être, à ce titre, un apport théorique immense à la pensée politique.
Fort de cette certitude, Paul Roazen comble une lacune dans l'esprit des étudiants en sciences politiques d'abord, de tous ceux qu'intéresse la psychanalyse ensuite, et qui toujours se demandent comment intégrer l'un à l'autre ces domaines. Son travail synthétise et analyse les concepts freudiens dans leur diagonale.
Les chapitres nodaux touchent à la guerre, à la religion et à la civilisation en général.
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