Titre : |
Le droit de rêver |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Gaston Bachelard, Auteur |
Editeur : |
Presses universitaires de France (PUF) |
Année de publication : |
1970 |
Collection : |
A la pensée |
Importance : |
256 pages |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
Avertissement des éditeurs, 5
PREMIÈRE PARTIE – ARTS
Les nymphéas ou les surprises d’une aube d’été, 9
Introduction à la Bible de Chagall, 14
Les origines de la lumière, 32
Le peintre sollicité par les éléments, 38
Simon Segal, 43
Henri de Waroquier sculpteur : l’homme et son destin..., 47
Le cosmos du fer, 54
Une rêverie de la matière, 60
La divination et le regard dans l’œuvre de Marcoussis..., 63
Matière et main, 67
Introduction à la dynamique du paysage, 70
Le Traité du Burin d’Albert Flocon, 94
Châteaux en Espagne, 99
DEUXIÈME PARTIE – LITTÉRATURE
Balzac : Sêraphîta, 125
Edgar Poe : Les Aventures de Gordon Pym, 134
Rimbaud l’enfant, 150
La dialectique dynamique de la rêverie mallarméenne, 157
V.-E. Michelet, 163
Germe et raison dans la poésie de Paul Eluard, 169
Une psychologie du langage littéraire : Jean Paulhan, 176
Jacques Brosse : L'ordre des choses : 186
TROISIÈME PARTIE – RÊVERIES
L’espace onirique, 195
Le masque, 201
Rêverie et radio, 216
Instant poétique et instant métaphysique, 224
Fragment d’un journal de l’homme, 233
Références bibliographiques, 247 |
4° de Couverture : |
Bachelard nous livre ici les réflexions que lui inspire, ou plutôt les songes que libère en lui le spectacle de Monet peignant les nymphéas de Giverny, de Chagall ressuscitant le Paradis et les Prophètes en même temps que tous les âges de la Bible, de Waroquier sculptant ses visages de bronze, de Chillida forgeron délivrant la rêverie du fer. Il nous parle de Van Gogh et de Marcoussis, d’Albert Flocon et de l’art du burin, de Baudelaire, de Rimbaud, de Mallarmé, d’Eluard, de Paulhan... On lira dans Le Droit de rêver des pages étonnantes sur la rondeur de la pêche et sur l’onirisme végétal, sur la géométrie du sommeil et sur l’androgynie de l’inconscient, sur la peur des revenants dans les contes d’Edgar Poe et sur le lyrisme des images verticalisantes chez Balzac. Dans ces textes écrits de 1942 à 1962, où il complète, en les illustrant, ses réflexions sur l'imagination de la matière ou sur les impatiences de la volonté, Bachelard ne cesse pas de célébrer cette difficile synthèse de l’imagination et de la pensée qui lui paraît garantir, chez les écrivains comme chez les artistes, la fidélité aux valeurs oniriques. Mieux encore, il parachève son ouvrage en mêlant à des lectures, à des évocations, à des méditations toutes vécues sur le mode de l’émotion heureuse, ce qu’il appelle « un petit fil de songe diabolique ». Il dit : « Je suis impatient d’arriver aux gîtes de mes grands songes », comme s’il craignait d’échouer à penser autrement que tapi dans les halliers du rêve. |
Le droit de rêver [texte imprimé] / Gaston Bachelard, Auteur . - Presses universitaires de France (PUF), 1970 . - 256 pages. - ( A la pensée) . Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
Avertissement des éditeurs, 5
PREMIÈRE PARTIE – ARTS
Les nymphéas ou les surprises d’une aube d’été, 9
Introduction à la Bible de Chagall, 14
Les origines de la lumière, 32
Le peintre sollicité par les éléments, 38
Simon Segal, 43
Henri de Waroquier sculpteur : l’homme et son destin..., 47
Le cosmos du fer, 54
Une rêverie de la matière, 60
La divination et le regard dans l’œuvre de Marcoussis..., 63
Matière et main, 67
Introduction à la dynamique du paysage, 70
Le Traité du Burin d’Albert Flocon, 94
Châteaux en Espagne, 99
DEUXIÈME PARTIE – LITTÉRATURE
Balzac : Sêraphîta, 125
Edgar Poe : Les Aventures de Gordon Pym, 134
Rimbaud l’enfant, 150
La dialectique dynamique de la rêverie mallarméenne, 157
V.-E. Michelet, 163
Germe et raison dans la poésie de Paul Eluard, 169
Une psychologie du langage littéraire : Jean Paulhan, 176
Jacques Brosse : L'ordre des choses : 186
TROISIÈME PARTIE – RÊVERIES
L’espace onirique, 195
Le masque, 201
Rêverie et radio, 216
Instant poétique et instant métaphysique, 224
Fragment d’un journal de l’homme, 233
Références bibliographiques, 247 |
4° de Couverture : |
Bachelard nous livre ici les réflexions que lui inspire, ou plutôt les songes que libère en lui le spectacle de Monet peignant les nymphéas de Giverny, de Chagall ressuscitant le Paradis et les Prophètes en même temps que tous les âges de la Bible, de Waroquier sculptant ses visages de bronze, de Chillida forgeron délivrant la rêverie du fer. Il nous parle de Van Gogh et de Marcoussis, d’Albert Flocon et de l’art du burin, de Baudelaire, de Rimbaud, de Mallarmé, d’Eluard, de Paulhan... On lira dans Le Droit de rêver des pages étonnantes sur la rondeur de la pêche et sur l’onirisme végétal, sur la géométrie du sommeil et sur l’androgynie de l’inconscient, sur la peur des revenants dans les contes d’Edgar Poe et sur le lyrisme des images verticalisantes chez Balzac. Dans ces textes écrits de 1942 à 1962, où il complète, en les illustrant, ses réflexions sur l'imagination de la matière ou sur les impatiences de la volonté, Bachelard ne cesse pas de célébrer cette difficile synthèse de l’imagination et de la pensée qui lui paraît garantir, chez les écrivains comme chez les artistes, la fidélité aux valeurs oniriques. Mieux encore, il parachève son ouvrage en mêlant à des lectures, à des évocations, à des méditations toutes vécues sur le mode de l’émotion heureuse, ce qu’il appelle « un petit fil de songe diabolique ». Il dit : « Je suis impatient d’arriver aux gîtes de mes grands songes », comme s’il craignait d’échouer à penser autrement que tapi dans les halliers du rêve. |
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