Titre : |
Ce qui manque à la vérité pour être dite |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Maud Mannoni, Auteur |
Editeur : |
Denoël |
Année de publication : |
1988 |
Importance : |
209 pages |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-207-23519-5 |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
1. Comment devient-on analyste ?, 9
2. L’arrivée à Paris, 27
3. L’analyste, la psychose, l’Institution, 45
4. Les débats décisifs des années 60 : Londres, 65
5. Bonneuil, lieu utopique ?, 79
6. Les années 70 : L’Argentine et l’Uruguay, 103
7. Une vie consacrée à l’analyse, 123
8. Les écrivains sont nos maîtres, 135
Annexe (documents inédits autour des scissions, lettres de Lacan à Maud Mannoni), 153 |
4° de Couverture : |
Comment devient-on une psychanalyste nommée Maud Manonni ? A cette question et à nombre d’autres, celle-ci répond ici en livrant un témoignage où elle se risque à dire ce qui a décidé d’un trajet de vie et ne cesse d’animer un travail qui mise sur la création pour contrer les forces de mort et de ségrégation et pour approcher l’inconscient énigmatique.
Aussi l’évocation s’ouvre-t-elle ici sur le souvenir de Ceylan, celui d’une petite enfance comblée, près d’une nourrice aimée, dans un bain de langues partagées. Puis c’est la rupture, brutale, l’arrivée en Europe, la mémoire endolorie, le temps d’une jeunesse sous anesthésie. Et, au réveil, une passion émerge, liée à la rencontre avec l’analyse en Belgique puis à Paris, soutenue avec les patients, associée à la présence de F. Dolto, d’O. Mannoni, de J. Lacan, de D. W. Winnicott, de R. D. Laing, de J. Bleger, ou encore de tous ceux qui cherchent à retrouver la langue perdue de l’enfance, à se ressourcer dans le jeu et la fiction ou à réinventer ce qui permet de dénouer les fils d’une histoire afin que des sujets ne soient pas condamnés à la folie ou privés de leurs possibilités de novation. Et donc, de Freud aux analystes latino-américains affrontés aux dictatures, ou de Dickens aux jeunes aujourd’hui en difficulté,
ce récit implique tous ceux pour qui la violence sociale n’est pas le dernier mot et pour qui la fantaisie a droit de cité.
C’est pourquoi le rapport aux Institutions est ici en jeu, qu’il s’agisse du devenir des lieux de soins depuis trente ans ou de la fondation de l’Ecole de Bonneuil dont l’expérience d’“institution éclatée” est
reprise en détail afin de rappeler l’actualité du pari qu’elle constitue... En va-t-il de même avec les Sociétés de psychanalyse ? On trouvera en tout cas dans cet ouvrage un point de vue sur leurs destins, étayé par une série de documents originaux : interventions qui ont scandé un parcours, éléments sur les scissions, fragments d’une correspondance avec Lacan, etc. Car là aussi se donne à lire la trame d’une vie indissociable de la passion pour l’analyse. |
Ce qui manque à la vérité pour être dite [texte imprimé] / Maud Mannoni, Auteur . - Denoël, 1988 . - 209 pages. ISBN : 978-2-207-23519-5 Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
1. Comment devient-on analyste ?, 9
2. L’arrivée à Paris, 27
3. L’analyste, la psychose, l’Institution, 45
4. Les débats décisifs des années 60 : Londres, 65
5. Bonneuil, lieu utopique ?, 79
6. Les années 70 : L’Argentine et l’Uruguay, 103
7. Une vie consacrée à l’analyse, 123
8. Les écrivains sont nos maîtres, 135
Annexe (documents inédits autour des scissions, lettres de Lacan à Maud Mannoni), 153 |
4° de Couverture : |
Comment devient-on une psychanalyste nommée Maud Manonni ? A cette question et à nombre d’autres, celle-ci répond ici en livrant un témoignage où elle se risque à dire ce qui a décidé d’un trajet de vie et ne cesse d’animer un travail qui mise sur la création pour contrer les forces de mort et de ségrégation et pour approcher l’inconscient énigmatique.
Aussi l’évocation s’ouvre-t-elle ici sur le souvenir de Ceylan, celui d’une petite enfance comblée, près d’une nourrice aimée, dans un bain de langues partagées. Puis c’est la rupture, brutale, l’arrivée en Europe, la mémoire endolorie, le temps d’une jeunesse sous anesthésie. Et, au réveil, une passion émerge, liée à la rencontre avec l’analyse en Belgique puis à Paris, soutenue avec les patients, associée à la présence de F. Dolto, d’O. Mannoni, de J. Lacan, de D. W. Winnicott, de R. D. Laing, de J. Bleger, ou encore de tous ceux qui cherchent à retrouver la langue perdue de l’enfance, à se ressourcer dans le jeu et la fiction ou à réinventer ce qui permet de dénouer les fils d’une histoire afin que des sujets ne soient pas condamnés à la folie ou privés de leurs possibilités de novation. Et donc, de Freud aux analystes latino-américains affrontés aux dictatures, ou de Dickens aux jeunes aujourd’hui en difficulté,
ce récit implique tous ceux pour qui la violence sociale n’est pas le dernier mot et pour qui la fantaisie a droit de cité.
C’est pourquoi le rapport aux Institutions est ici en jeu, qu’il s’agisse du devenir des lieux de soins depuis trente ans ou de la fondation de l’Ecole de Bonneuil dont l’expérience d’“institution éclatée” est
reprise en détail afin de rappeler l’actualité du pari qu’elle constitue... En va-t-il de même avec les Sociétés de psychanalyse ? On trouvera en tout cas dans cet ouvrage un point de vue sur leurs destins, étayé par une série de documents originaux : interventions qui ont scandé un parcours, éléments sur les scissions, fragments d’une correspondance avec Lacan, etc. Car là aussi se donne à lire la trame d’une vie indissociable de la passion pour l’analyse. |
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