Titre : |
Le mythe de l'individu |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Miguel Benasayag, Auteur |
Editeur : |
Editions La Découverte |
Année de publication : |
1998 |
Importance : |
182 pages |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7071-2883-6 |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
Introduction, 9
1. L’individu, création de la modernité, 11
Une époque triste, 11
L’individu comme forme d’organisation sociale, 13
Individu et personne, 16
Le devenir virtuel du réel, 19
Le mythe de l’individu autonome, 22
Penser en termes situationnels, 25
Fragilité et exigence, 30
2. Sisyphe : une question impossible, 34
Le néant comme destin, 34
Nihilisme et vanité, 38
Le point de vue situationnel, 42
Puissance et situation, 48
Destin et liberté, 51
3. Frankenstein : un individu, 53
Le corps comme ennemi, 53
Mystère et énigme, 55
L’homme-dieu, 59
4. Déconstruction de l’individu, 62
La formation de l’individu, 62
L’individu comme « vérité de perspective », 64
L’exemple d’Ajax, 68
Individu et transparence, 69
L’individu divisible, 72
Sujet et désir, 76
5. Théorie de la situation, 81
I1 n’y a pas de « situation universelle », 81
Pensée et situation, 86
La liberté est situationnelle, 87
Les éléments de la situation, 89
Pensée et conscience, 93
Situation et manque, 95
La situation comme organisme, 98
La conscience comme écueil, 102
Point de vue et sujet, 104
Complexité et globalisation, 110
Vérité et situation, 113
Praxis et pensée, 114
Hasard et situation, 119
Loi et situation, 124
La situation comme multiple, 129
Changement et situation, 131
Modèle et situation, 135
6. Le temps et l’espace comme dimensions de la représentation, 141
Le temps « topologisé », 141
Le temps comme représentation, 144
La « forclusion » du présent, 149
La pièce vide, 151
L’attente comme mode d’être au monde, 153
7. L’évanescente fragilité, 156
Au-delà de l'opposition force-faiblesse, 156
Fragilité et situation, 160
Assumer le présent, 162
L’utilité de l’inutile, 165
Fragilité et menace, 166
Se rendre présent au présent, 169 |
4° de Couverture : |
Face à la « crise des valeurs » et à la « perte des repères », l’individu semble être devenu le dernier rempart. Création de la modernité, l'autonomie du sujet social est perçue comme le symbole même de la liberté. C’est ce mythe inquestionné que Miguel Benasayag entend remettre en cause dans ce livre iconoclaste. Pour lui, loin d’être cette instance transhistorique et transculturelle, l'individu est une forme d’organisation sociale, il est le nom d’un projet économique, d’une vision du monde qui n’a rien de fatale. Et ceux qui, avec la meilleure volonté du monde, s‘efforcent aujourd’hui de recréer du lien social entre les individus pour sauvegarder la vie face à la destruction capitaliste, ne font que renforcer la logique qu’ils pensent combattre : car dans le néolibéralisme avancé, l’individu est précisément le constituant du lien social régi par la loi du profit et de l’intérêt, l’atome indivisible de la massification.
Pour sortir de cette double impasse, il faut, explique Miguel Benasayag, « abandonner la position du mirador » ; celle de celui qui regarde le monde en situation d’extériorité, comme depuis un mirador. Position qui est aussi bien celle du réaliste tenant de la « pensée unique » – le monde est ce qu’il est, nous n’avons d’autre choix que de « faire avec » – que celle de son adversaire idéaliste – ce monde est inacceptable, changeons les mentalités et tout deviendra possible.
Au fil d’un parcours philosophique aussi exigeant que passionnant, nourri notamment des oeuvres de Spinoza et des néoplatoniciens, Miguel Benasayag explore les voies d’un renouveau de l'action politique. ll propose ici une théorie
de l’émancipation qui dépasse l’opposition forts-faibles à la base du fonctionnement de nos sociétés, une « théorie de la situation » fondée sur la notion de « fragilité » comme dimension fondamentale de ce qui fait l’essence même de la vie.
Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste, co-anime le collectif « Malgré tout ». Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont, aux Éditions La Découverte : Utopie et liberté (1986), Penser la liberté (1993), Critique du bonheur (avec Édith Charlton, 1989), Cette douce certitude du pire (avec Édith Charlton, 1991), Le Pari amoureux (avec Dardo Scavino, 1995), Pour une nouvelle radicalité (avec Dardo Scavino, 1997). |
Le mythe de l'individu [texte imprimé] / Miguel Benasayag, Auteur . - Editions La Découverte, 1998 . - 182 pages. ISBN : 978-2-7071-2883-6 Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
Introduction, 9
1. L’individu, création de la modernité, 11
Une époque triste, 11
L’individu comme forme d’organisation sociale, 13
Individu et personne, 16
Le devenir virtuel du réel, 19
Le mythe de l’individu autonome, 22
Penser en termes situationnels, 25
Fragilité et exigence, 30
2. Sisyphe : une question impossible, 34
Le néant comme destin, 34
Nihilisme et vanité, 38
Le point de vue situationnel, 42
Puissance et situation, 48
Destin et liberté, 51
3. Frankenstein : un individu, 53
Le corps comme ennemi, 53
Mystère et énigme, 55
L’homme-dieu, 59
4. Déconstruction de l’individu, 62
La formation de l’individu, 62
L’individu comme « vérité de perspective », 64
L’exemple d’Ajax, 68
Individu et transparence, 69
L’individu divisible, 72
Sujet et désir, 76
5. Théorie de la situation, 81
I1 n’y a pas de « situation universelle », 81
Pensée et situation, 86
La liberté est situationnelle, 87
Les éléments de la situation, 89
Pensée et conscience, 93
Situation et manque, 95
La situation comme organisme, 98
La conscience comme écueil, 102
Point de vue et sujet, 104
Complexité et globalisation, 110
Vérité et situation, 113
Praxis et pensée, 114
Hasard et situation, 119
Loi et situation, 124
La situation comme multiple, 129
Changement et situation, 131
Modèle et situation, 135
6. Le temps et l’espace comme dimensions de la représentation, 141
Le temps « topologisé », 141
Le temps comme représentation, 144
La « forclusion » du présent, 149
La pièce vide, 151
L’attente comme mode d’être au monde, 153
7. L’évanescente fragilité, 156
Au-delà de l'opposition force-faiblesse, 156
Fragilité et situation, 160
Assumer le présent, 162
L’utilité de l’inutile, 165
Fragilité et menace, 166
Se rendre présent au présent, 169 |
4° de Couverture : |
Face à la « crise des valeurs » et à la « perte des repères », l’individu semble être devenu le dernier rempart. Création de la modernité, l'autonomie du sujet social est perçue comme le symbole même de la liberté. C’est ce mythe inquestionné que Miguel Benasayag entend remettre en cause dans ce livre iconoclaste. Pour lui, loin d’être cette instance transhistorique et transculturelle, l'individu est une forme d’organisation sociale, il est le nom d’un projet économique, d’une vision du monde qui n’a rien de fatale. Et ceux qui, avec la meilleure volonté du monde, s‘efforcent aujourd’hui de recréer du lien social entre les individus pour sauvegarder la vie face à la destruction capitaliste, ne font que renforcer la logique qu’ils pensent combattre : car dans le néolibéralisme avancé, l’individu est précisément le constituant du lien social régi par la loi du profit et de l’intérêt, l’atome indivisible de la massification.
Pour sortir de cette double impasse, il faut, explique Miguel Benasayag, « abandonner la position du mirador » ; celle de celui qui regarde le monde en situation d’extériorité, comme depuis un mirador. Position qui est aussi bien celle du réaliste tenant de la « pensée unique » – le monde est ce qu’il est, nous n’avons d’autre choix que de « faire avec » – que celle de son adversaire idéaliste – ce monde est inacceptable, changeons les mentalités et tout deviendra possible.
Au fil d’un parcours philosophique aussi exigeant que passionnant, nourri notamment des oeuvres de Spinoza et des néoplatoniciens, Miguel Benasayag explore les voies d’un renouveau de l'action politique. ll propose ici une théorie
de l’émancipation qui dépasse l’opposition forts-faibles à la base du fonctionnement de nos sociétés, une « théorie de la situation » fondée sur la notion de « fragilité » comme dimension fondamentale de ce qui fait l’essence même de la vie.
Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste, co-anime le collectif « Malgré tout ». Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont, aux Éditions La Découverte : Utopie et liberté (1986), Penser la liberté (1993), Critique du bonheur (avec Édith Charlton, 1989), Cette douce certitude du pire (avec Édith Charlton, 1991), Le Pari amoureux (avec Dardo Scavino, 1995), Pour une nouvelle radicalité (avec Dardo Scavino, 1997). |
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