Titre : |
Aux carrefours de la haine : Paranoïa, masochisme, apathie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Micheline Enriquez, Auteur |
Editeur : |
Epi |
Année de publication : |
1984 |
Importance : |
282 pages |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-220-02520-9 |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
Avant-propos, 11
Première partie
LA HAINE PARANOÏAQUE
Chapitre I — Vécu apocalyptique et phantasme d’indestructibilité, 23
Chapitre Il — La féminisation de Schreber, 43
Chapitre III — La haine du père dans la paranoïa féminine, 65
Deuxième partie
LA HAINE MASOCHISTE
Chapitre I — Les formes cliniques de rapport ä la causalité : causalité et culpabilité, 99
Chapitre Il — De la genèse d'un cas de masochisme pervers, 125
Chapitre III. — Les affinités électives entre paranoïa et masochisme, 147
Chapitre 1V — Du corps en souffrance au corps de souffrance, 175
Troisième partie
FORMES DE CONTENTION DE LA HAINE
ET ECONOMIE DE SURVIE
Chapitre I — L'écriture représentative, 201
Chapitre II — L’épreuve de force d’inertie, 221
Chapitre III — Harmonie et dysharmonie dans la cure, 239
Chapitre IV — Désinvestissement et haine de transfert, 247
En guise de conclusion, 267
Références, 273
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4° de Couverture : |
L’observation clinique montre que là où on croise la haine, il y a inéluctablement un excès de souffrance corporelle et psychique. La souffrance et la haine se rejoignent et la souffrance devient cause de haine et la haine cause de souffrance ; ainsi la relation à l’autre se structure sur le mode persécuté-persécuteur.
L’adoption de positions paranoïaques, masochistes ou « apathiques » sont autant de formes d’élaboration de ce « complexe haine-souffrance ».
Les paranoïaques et les masochistes, qui présentent d’ailleurs de nombreuses affinités électives, érotisent la haine et la souffrance, s’en nourrissent et trouvent en elles le ressort de leurs identifications et de leurs choix d’objets. Les « apathiques » en revanche s’interdisent, afin de survivre, tout affect et toute pensée de haine, et refusent à l’autre le pouvoir de les faire souffrir.
Aux carrefours de la haine propose une exploration théorique et clinique de ces différentes attitudes mentales. Face à celles-ci, jusqu’à quel point et à quelles conditions l’analyse est-elle possible ?
Micheline Enriquez, analyste du Quatrième Groupe depuis sa fondation en 1969 et auteur de nombreux articles parus dans la revue Topique exerce la psychanalyse à Paris.
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Aux carrefours de la haine : Paranoïa, masochisme, apathie [texte imprimé] / Micheline Enriquez, Auteur . - Epi, 1984 . - 282 pages. ISBN : 978-2-220-02520-9 Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
Avant-propos, 11
Première partie
LA HAINE PARANOÏAQUE
Chapitre I — Vécu apocalyptique et phantasme d’indestructibilité, 23
Chapitre Il — La féminisation de Schreber, 43
Chapitre III — La haine du père dans la paranoïa féminine, 65
Deuxième partie
LA HAINE MASOCHISTE
Chapitre I — Les formes cliniques de rapport ä la causalité : causalité et culpabilité, 99
Chapitre Il — De la genèse d'un cas de masochisme pervers, 125
Chapitre III. — Les affinités électives entre paranoïa et masochisme, 147
Chapitre 1V — Du corps en souffrance au corps de souffrance, 175
Troisième partie
FORMES DE CONTENTION DE LA HAINE
ET ECONOMIE DE SURVIE
Chapitre I — L'écriture représentative, 201
Chapitre II — L’épreuve de force d’inertie, 221
Chapitre III — Harmonie et dysharmonie dans la cure, 239
Chapitre IV — Désinvestissement et haine de transfert, 247
En guise de conclusion, 267
Références, 273
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4° de Couverture : |
L’observation clinique montre que là où on croise la haine, il y a inéluctablement un excès de souffrance corporelle et psychique. La souffrance et la haine se rejoignent et la souffrance devient cause de haine et la haine cause de souffrance ; ainsi la relation à l’autre se structure sur le mode persécuté-persécuteur.
L’adoption de positions paranoïaques, masochistes ou « apathiques » sont autant de formes d’élaboration de ce « complexe haine-souffrance ».
Les paranoïaques et les masochistes, qui présentent d’ailleurs de nombreuses affinités électives, érotisent la haine et la souffrance, s’en nourrissent et trouvent en elles le ressort de leurs identifications et de leurs choix d’objets. Les « apathiques » en revanche s’interdisent, afin de survivre, tout affect et toute pensée de haine, et refusent à l’autre le pouvoir de les faire souffrir.
Aux carrefours de la haine propose une exploration théorique et clinique de ces différentes attitudes mentales. Face à celles-ci, jusqu’à quel point et à quelles conditions l’analyse est-elle possible ?
Micheline Enriquez, analyste du Quatrième Groupe depuis sa fondation en 1969 et auteur de nombreux articles parus dans la revue Topique exerce la psychanalyse à Paris.
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