Titre : |
Les "Pratiques sociales" ...en dette de la psychanalyse ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jeanne Granon-Lafont, Auteur |
Editeur : |
Point hors ligne |
Année de publication : |
1994 |
Importance : |
226 pages |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-904821-49-3 |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
Chapitre 1 : La question, 9
Chapitre 2 : Une histoire, 25
Chapitre 3 : Les champs connexes, 41
Chapitre 4 : Le point de vue du psychanalyste, 59
Chapitre 5 : L'objectivité de la réalité, 81
Chapitre 6 : Une pratique de réalité, 105
Chapitre 7 : Le transfert, avec un objet, 131
Chapitre 8 : La ponctuation du transfert, 157
Chapitre 9 : L'acte, 177
Chapitre 10 : L'éthique, 197 |
4° de Couverture : |
Il y a trente ans déjà, en 1964, Jacques Lacan stigmatisait les déviations de la psychanalyse, parmi lesquelles "le déferlement d’une psychothérapie associée aux besoins de l’hygiène sociale".
"E pur si muove". Nombre de métiers se trouvent de plus en plus chargés de cette hygiène sociale, non seulement les assistantes sociales, mais aussi les professeurs, les éducateurs, les juges, les assistantes maternelles, les médecins... Il s’agit de ne pas assimiler ces pratiques sociales à la psychanalyse, même et surtout si elles utilisent les concepts de la psychanalyse, si elles sont pensées en termes de transfert, d’actes et de structures.
A y regarder de près, la pratique sociale se fonde sur le transfert, et elle a contracté ainsi une dette envers la psychanalyse, d’autant plus qu’elle est déniée, refoulée, rejetée.
Ce livre essaie de marquer des repères pour ne pas tout confondre. Il fait l’hypothèse que la visée éthique, dont Freud a su nous donner l’ambition pour la cure analytique, n’est pas incompatible avec les pratiques sociales, rendues au verdict "d’impossibles".
Le succès de ces métiers, s’il était complet, serait pire que ses ratés, et les praticiens, pas plus bêtes que les autres, en sont d’accord. Alors comment exercer ces métiers de l’hygiène sociale ? Y aurait-il une éthique des pratiques sociales, exigée et possible, à cause du transfert et à travers lui ?
Après l’anathème de Jacques Lacan à leur encontre, quand la psychanalyse s’y confondait, reste le travail.
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Les "Pratiques sociales" ...en dette de la psychanalyse ? [texte imprimé] / Jeanne Granon-Lafont, Auteur . - Point hors ligne, 1994 . - 226 pages. ISBN : 978-2-904821-49-3 Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
Chapitre 1 : La question, 9
Chapitre 2 : Une histoire, 25
Chapitre 3 : Les champs connexes, 41
Chapitre 4 : Le point de vue du psychanalyste, 59
Chapitre 5 : L'objectivité de la réalité, 81
Chapitre 6 : Une pratique de réalité, 105
Chapitre 7 : Le transfert, avec un objet, 131
Chapitre 8 : La ponctuation du transfert, 157
Chapitre 9 : L'acte, 177
Chapitre 10 : L'éthique, 197 |
4° de Couverture : |
Il y a trente ans déjà, en 1964, Jacques Lacan stigmatisait les déviations de la psychanalyse, parmi lesquelles "le déferlement d’une psychothérapie associée aux besoins de l’hygiène sociale".
"E pur si muove". Nombre de métiers se trouvent de plus en plus chargés de cette hygiène sociale, non seulement les assistantes sociales, mais aussi les professeurs, les éducateurs, les juges, les assistantes maternelles, les médecins... Il s’agit de ne pas assimiler ces pratiques sociales à la psychanalyse, même et surtout si elles utilisent les concepts de la psychanalyse, si elles sont pensées en termes de transfert, d’actes et de structures.
A y regarder de près, la pratique sociale se fonde sur le transfert, et elle a contracté ainsi une dette envers la psychanalyse, d’autant plus qu’elle est déniée, refoulée, rejetée.
Ce livre essaie de marquer des repères pour ne pas tout confondre. Il fait l’hypothèse que la visée éthique, dont Freud a su nous donner l’ambition pour la cure analytique, n’est pas incompatible avec les pratiques sociales, rendues au verdict "d’impossibles".
Le succès de ces métiers, s’il était complet, serait pire que ses ratés, et les praticiens, pas plus bêtes que les autres, en sont d’accord. Alors comment exercer ces métiers de l’hygiène sociale ? Y aurait-il une éthique des pratiques sociales, exigée et possible, à cause du transfert et à travers lui ?
Après l’anathème de Jacques Lacan à leur encontre, quand la psychanalyse s’y confondait, reste le travail.
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