Titre : |
Soleil noir |
Titre original : |
Dépression et mélancolie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Julia Kristeva, Auteur |
Editeur : |
Gallimard |
Année de publication : |
1987 |
Importance : |
274 pages |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-070919-9 |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
I. Un contre-dépresseur : la psychanalyse, 11
II. Vie et mort de la parole, 43
III. Figures de la dépression féminine, 79
– La solitude cannibalique, 83
– Tuer ou se tuer : la faute agie, 91
– Une vierge mère, 99
IV. La beauté : l’autre monde du dépressif, 107
V. Le Christ mort de Holbein, 117
VI. Nerval, El Desdichado, 151
VII. Dostoïevski, l'écriture de la souffrance et le pardon, 183
VIII. La maladie de la douleur : Duras, 227
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4° de Couverture : |
La dépression est, une fois de plus, le mal du siècle.
Vous n’êtes pas désespéré ? Vous n’avez jamais songé à vous donner la mort ? Allons donc.
Il y a, bien sûr, les antidépresseurs, merveilleuse chimie qui vous enlève le chagrin ou la lenteur... et vous neutralise. La psychanalyse, elle, est plutôt un contre-dépresseur. Elle vous confronte aux causes secrètes de votre douleur, fait jaillir la haine sous les larmes ou dans l’abîme, essaie de vous donner le goût d’un nouveau désir, d’un jeu neuf.
Ce livre traite des dépressions que nourrit un deuil impossible de l’objet aimé et perdu. En déniant le lien universel qu’est le langage, le déprimé nie le sens qui, pour l’être parlant, est le sens de la vie. Athée radical, le dépressif reste cependant un mystique : rivé à l’affect, la douleur et les larmes sont pour lui le pays secret d’une beauté aussi inaccessible qu’entière.
Le sublime naît dans la mélancolie. La preuve ? Holbein, minimaliste macabre. Narval, le Prince noir. Dostoïevski, persuadé que la souffrance est le but suprême de l’humanité, appelant le pardon. Et Duras, la femme-tristesse, qui rend contagieuses les figures de la dépression féminine dévoilées ici à partir de quelques histoires dites sur le divan du psychanalyste.
En sortir ? Impossible de se dérober. Il faut regarder d’abord en face le soleil noir de la mélancolie.
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Soleil noir = Dépression et mélancolie [texte imprimé] / Julia Kristeva, Auteur . - Gallimard, 1987 . - 274 pages. ISBN : 978-2-07-070919-9 Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
I. Un contre-dépresseur : la psychanalyse, 11
II. Vie et mort de la parole, 43
III. Figures de la dépression féminine, 79
– La solitude cannibalique, 83
– Tuer ou se tuer : la faute agie, 91
– Une vierge mère, 99
IV. La beauté : l’autre monde du dépressif, 107
V. Le Christ mort de Holbein, 117
VI. Nerval, El Desdichado, 151
VII. Dostoïevski, l'écriture de la souffrance et le pardon, 183
VIII. La maladie de la douleur : Duras, 227
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4° de Couverture : |
La dépression est, une fois de plus, le mal du siècle.
Vous n’êtes pas désespéré ? Vous n’avez jamais songé à vous donner la mort ? Allons donc.
Il y a, bien sûr, les antidépresseurs, merveilleuse chimie qui vous enlève le chagrin ou la lenteur... et vous neutralise. La psychanalyse, elle, est plutôt un contre-dépresseur. Elle vous confronte aux causes secrètes de votre douleur, fait jaillir la haine sous les larmes ou dans l’abîme, essaie de vous donner le goût d’un nouveau désir, d’un jeu neuf.
Ce livre traite des dépressions que nourrit un deuil impossible de l’objet aimé et perdu. En déniant le lien universel qu’est le langage, le déprimé nie le sens qui, pour l’être parlant, est le sens de la vie. Athée radical, le dépressif reste cependant un mystique : rivé à l’affect, la douleur et les larmes sont pour lui le pays secret d’une beauté aussi inaccessible qu’entière.
Le sublime naît dans la mélancolie. La preuve ? Holbein, minimaliste macabre. Narval, le Prince noir. Dostoïevski, persuadé que la souffrance est le but suprême de l’humanité, appelant le pardon. Et Duras, la femme-tristesse, qui rend contagieuses les figures de la dépression féminine dévoilées ici à partir de quelques histoires dites sur le divan du psychanalyste.
En sortir ? Impossible de se dérober. Il faut regarder d’abord en face le soleil noir de la mélancolie.
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