Titre : |
La cause du désir : Etudes cliniques |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Nicole Borie, Auteur ; Marie-Hélène Brousse, Auteur ; Hervé Castanet, Auteur ; Bruno Miani, Auteur ; Jean-Louis Morizot, Auteur ; Jean-Robert Rabanel, Auteur ; Marie-Hélène Roch, Auteur ; Yves-Claude Stavy, Auteur ; Rose-Paule Vinciguerra, Auteur |
Editeur : |
Association Himeros |
Année de publication : |
2009 |
Importance : |
114 pages |
ISBN/ISSN/EAN : |
2 9533557 1 0 |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
Hervé Castanet, « Tout ça m’a coupé le robinet ». Désir et objet a dans un cas de psychose ordinaire, 9
Marie-Hélène Brousse, Savoir faire féminin avec le rapport. Les trois R : Ruse, Ravage, Ravissement, 19
Rose-Paule Vinciguerra, Qu’est-ce qu’un psychanalyste ?, 29
Marie-Hélène Roch, Une clinique du sinthome, 39
Jean-Robert Rabanel, D’un amour à un autre, 51
Yves-Claude Stavy, « pas au quart de tour », 59
Jean-Louis Morizot, Une jeune femme moderne : où commence la folie ?, 67
Nicole Borie, L’impossible partenaire, 75
Bruno Miani, « Joyce était-il fou ? », 89
Hervé Castanet, Freud 1927. Un point de lecture, 105
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4° de Couverture : |
La pulsion (Trieo), qui est un montage d’éléments hétéroclites, touche au réel comme impossible. ce titre, elle ne peut se réduire aux purs jeux signifiants ou aux seuls engluements imaginaires. Dire qu’elle touche au réel, c’est dire que l’impossible du rapport sexuel s’inscrit en son cœur. Ce paradoxe de la satisfaction pulsionnelle, cadré par deux murailles de l’impossible, repérable chez Freud, est ce que Lacan articule comme « la jouissance qui ne convient pas ». Ce paradoxe, cette logique de l'impossible qui le détoure, en effet, tiennent à l’objet et à son ratage pour le parlêtre : « Ce ratage, dit Lacan dans Encore (1972-1973), est la seule forme de réalisation de ce rapport si, comme je le pose, il n'y a pas de rapport sexuel ça rate. Il s’agit de répéter jusqu’à plus soif pourquoi ça rate. ÇÎ-a rate. C’est objectif […]. C’est même tellement frappant que c'est objectif que c'est là-dessus qu’il faut centrer, dans le discours analytique, ce qu’il en est de l’objet. Le ratage, c’est l’objet ; l’objet, c’est un raté. L’essence de l’objet, c’est le ratage. » C’est ce ratage quant à l'objet que Lacan écrit a qui situe la satisfaction pulsionnelle articulée à la catégorie de l’impossible et fait que la jouissance ne peut convenir.
À partir de ces balises, les textes cliniques présentés dans cet ouvrage démontreront, au cas par cas, en quoi et comment cet objet a comme raté est actif à devenir justement... la cause du désir ! |
La cause du désir : Etudes cliniques [texte imprimé] / Nicole Borie, Auteur ; Marie-Hélène Brousse, Auteur ; Hervé Castanet, Auteur ; Bruno Miani, Auteur ; Jean-Louis Morizot, Auteur ; Jean-Robert Rabanel, Auteur ; Marie-Hélène Roch, Auteur ; Yves-Claude Stavy, Auteur ; Rose-Paule Vinciguerra, Auteur . - Association Himeros, 2009 . - 114 pages. ISSN : 2 9533557 1 0 Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
Hervé Castanet, « Tout ça m’a coupé le robinet ». Désir et objet a dans un cas de psychose ordinaire, 9
Marie-Hélène Brousse, Savoir faire féminin avec le rapport. Les trois R : Ruse, Ravage, Ravissement, 19
Rose-Paule Vinciguerra, Qu’est-ce qu’un psychanalyste ?, 29
Marie-Hélène Roch, Une clinique du sinthome, 39
Jean-Robert Rabanel, D’un amour à un autre, 51
Yves-Claude Stavy, « pas au quart de tour », 59
Jean-Louis Morizot, Une jeune femme moderne : où commence la folie ?, 67
Nicole Borie, L’impossible partenaire, 75
Bruno Miani, « Joyce était-il fou ? », 89
Hervé Castanet, Freud 1927. Un point de lecture, 105
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4° de Couverture : |
La pulsion (Trieo), qui est un montage d’éléments hétéroclites, touche au réel comme impossible. ce titre, elle ne peut se réduire aux purs jeux signifiants ou aux seuls engluements imaginaires. Dire qu’elle touche au réel, c’est dire que l’impossible du rapport sexuel s’inscrit en son cœur. Ce paradoxe de la satisfaction pulsionnelle, cadré par deux murailles de l’impossible, repérable chez Freud, est ce que Lacan articule comme « la jouissance qui ne convient pas ». Ce paradoxe, cette logique de l'impossible qui le détoure, en effet, tiennent à l’objet et à son ratage pour le parlêtre : « Ce ratage, dit Lacan dans Encore (1972-1973), est la seule forme de réalisation de ce rapport si, comme je le pose, il n'y a pas de rapport sexuel ça rate. Il s’agit de répéter jusqu’à plus soif pourquoi ça rate. ÇÎ-a rate. C’est objectif […]. C’est même tellement frappant que c'est objectif que c'est là-dessus qu’il faut centrer, dans le discours analytique, ce qu’il en est de l’objet. Le ratage, c’est l’objet ; l’objet, c’est un raté. L’essence de l’objet, c’est le ratage. » C’est ce ratage quant à l'objet que Lacan écrit a qui situe la satisfaction pulsionnelle articulée à la catégorie de l’impossible et fait que la jouissance ne peut convenir.
À partir de ces balises, les textes cliniques présentés dans cet ouvrage démontreront, au cas par cas, en quoi et comment cet objet a comme raté est actif à devenir justement... la cause du désir ! |
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