Titre : |
"L'abrégé de Blois" : Clérambault : grands textes commentés / Publié dans "Samedis psychanalytiques de Bretagne" N° 4 : Transfert - symptôme |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Gaëtan Gatian Clérambault (de), Auteur |
Editeur : |
Secrétariat de ville de Rennes / Ecole de la Cause freudienne |
Importance : |
30 pages |
Présentation : |
Photocopies |
Langues : |
Français (fre) |
4° de Couverture : |
En 1942, le Comité des Elèves et Amis de Crérambault a publié son oeuvre psychiatrique sous la direction de Jean Frelet aux PUF. L'ouvrage est divisé en sept parties dont la cinquième est consacrée à l'Automatisme Mental.
On n'y trouve pas, comme telle, la communication que Clérambault a donnée sur ce thème au XXXIè congrès des médecins aliénistes et neurologistes de France et des pays de langue française à Blois du 25 au 31 juillet 1927.
Le rapport de ce congrès publié dans les Annales Médico-psychologiques, 12e série, tome II, octobre 1927, et réalisé par le Docteur Paul Abély (Asile de Prémontré) n'en donne que le compte rendu suivant :
« M. de Clérambault (Paris). Dans un long et minutieux exposé, l’auteur expose sa conception de l'automatisme mental et rappelle les conclusions de ses travaux antérieurs, remarquables par leurs précisions encore inédites sur cette question.
A. Doctrine
Un certain syndrome mécanique que nous appelons provisoirement Syndrome S (et qui pourrait s'appeler peut-être Syndrome d'Echo) figure à titre soit basal, soit adventice dans un grand nombre de psychoses soit temporaires soit chroniques : les unes semi-physiologiques comme la manie, les autres toxiques, d'autres grossièrement organiques (P.G.S. cérébrale, suites d'ictus. Tumeurs cérébrales). Il est exclusif de Confusion de de Démence, du moins avancée. Il est constitué de phénomènes positifs et négatifs, mais les négatifs n'y peuvent figurer qu'à dose diluée.
Dans les psychoses hallucinatoires chroniques, ce Syndrome est la base du délire explicatif. Il devient le noyau d'un deuxième délire, celui-là auto-constructif. La dérivation sembla à l'origine du Syndrome et de la Pensée Seconde.
B. Méthode d'étude
1) Ne jamais étudier un phénomène vésanique, simple ou complexe, sans lui chercher un homologue dans la série organique (tumeurs, ictus, intoxications,etc).
2) Ne jamais étudier les données complexes (telles que le délire) sans rechercher les éléments simples, connexes à eux; mettre les faits idéiques pour les expliquer les premiers et voir si leur explication convient aux secondes.
3) Ne pas séparer les faits positifs des faits négatifs, soit connexes, soit analogues, rapprocher des évocations et constructions les sémnésies et amnésies.
C. Cadres Logiques
En biologie, le rapport de séquence, très fréquemment, n'est qu'apparent et il convient de lui substituer le rapport beaucoup moins étroit de cause commune (ex : paranoïa et hallucinations).
Communauté idéique ne veut pas dire continuité causale, l'affectivité est passive par rapport aux causes organiques. Dans les psychoses hallucinatoires chroniques, elle n'est pas le primum movens, elle n'est même pas toujours le primum partens.
D. Objets d'étude
L'auteur propose comme objet prochain d'observation et d’analyse :
1. la constuctivité automatique
2. la dérivation en tant que processus générateur des phénomènes parasitaires et de l'idéation autonome
3. les attractions entre influx morbides et agrégats préexistants
4. la tendance générale des phénomènes parasitaires
5. le rattachement de ces faits aux lois de la chronaxie. »
Bien que le texte original prononcé par Clérambault ne figure à notre connaissance nulle part, Fretet donne le moyen de le reconstituer en prélevant dans les articles constitutifs du deuxième chapitre de la partie de l’œuvre complète consacrée à l'automatisme mental, les passages imprimés en italique. On sait que Clérambault n'avait pas pour son Abrégé de Blois composé un texte nouveau, mais seulement mis bout à bout les passages les plus significatifs des articles antérieurs regroupés dans cette partie de l'œuvre complète. On pourra ainsi relire la Communication de Blois reconstituée, quintessence des travaux du Maître. Certains commentaires de cas ont sans doute été explicités oralement par l'auteur. La rédaction des Samedis psychanalytiques a réinséré les éléments strictement nécessaires à la compréhension en les faisant figurer en italiques.
Pierre-Gilles Gueguen |
"L'abrégé de Blois" : Clérambault : grands textes commentés / Publié dans "Samedis psychanalytiques de Bretagne" N° 4 : Transfert - symptôme [texte imprimé] / Gaëtan Gatian Clérambault (de), Auteur . - Secrétariat de ville de Rennes / Ecole de la Cause freudienne, [s.d.] . - 30 pages : Photocopies. Langues : Français ( fre)
4° de Couverture : |
En 1942, le Comité des Elèves et Amis de Crérambault a publié son oeuvre psychiatrique sous la direction de Jean Frelet aux PUF. L'ouvrage est divisé en sept parties dont la cinquième est consacrée à l'Automatisme Mental.
On n'y trouve pas, comme telle, la communication que Clérambault a donnée sur ce thème au XXXIè congrès des médecins aliénistes et neurologistes de France et des pays de langue française à Blois du 25 au 31 juillet 1927.
Le rapport de ce congrès publié dans les Annales Médico-psychologiques, 12e série, tome II, octobre 1927, et réalisé par le Docteur Paul Abély (Asile de Prémontré) n'en donne que le compte rendu suivant :
« M. de Clérambault (Paris). Dans un long et minutieux exposé, l’auteur expose sa conception de l'automatisme mental et rappelle les conclusions de ses travaux antérieurs, remarquables par leurs précisions encore inédites sur cette question.
A. Doctrine
Un certain syndrome mécanique que nous appelons provisoirement Syndrome S (et qui pourrait s'appeler peut-être Syndrome d'Echo) figure à titre soit basal, soit adventice dans un grand nombre de psychoses soit temporaires soit chroniques : les unes semi-physiologiques comme la manie, les autres toxiques, d'autres grossièrement organiques (P.G.S. cérébrale, suites d'ictus. Tumeurs cérébrales). Il est exclusif de Confusion de de Démence, du moins avancée. Il est constitué de phénomènes positifs et négatifs, mais les négatifs n'y peuvent figurer qu'à dose diluée.
Dans les psychoses hallucinatoires chroniques, ce Syndrome est la base du délire explicatif. Il devient le noyau d'un deuxième délire, celui-là auto-constructif. La dérivation sembla à l'origine du Syndrome et de la Pensée Seconde.
B. Méthode d'étude
1) Ne jamais étudier un phénomène vésanique, simple ou complexe, sans lui chercher un homologue dans la série organique (tumeurs, ictus, intoxications,etc).
2) Ne jamais étudier les données complexes (telles que le délire) sans rechercher les éléments simples, connexes à eux; mettre les faits idéiques pour les expliquer les premiers et voir si leur explication convient aux secondes.
3) Ne pas séparer les faits positifs des faits négatifs, soit connexes, soit analogues, rapprocher des évocations et constructions les sémnésies et amnésies.
C. Cadres Logiques
En biologie, le rapport de séquence, très fréquemment, n'est qu'apparent et il convient de lui substituer le rapport beaucoup moins étroit de cause commune (ex : paranoïa et hallucinations).
Communauté idéique ne veut pas dire continuité causale, l'affectivité est passive par rapport aux causes organiques. Dans les psychoses hallucinatoires chroniques, elle n'est pas le primum movens, elle n'est même pas toujours le primum partens.
D. Objets d'étude
L'auteur propose comme objet prochain d'observation et d’analyse :
1. la constuctivité automatique
2. la dérivation en tant que processus générateur des phénomènes parasitaires et de l'idéation autonome
3. les attractions entre influx morbides et agrégats préexistants
4. la tendance générale des phénomènes parasitaires
5. le rattachement de ces faits aux lois de la chronaxie. »
Bien que le texte original prononcé par Clérambault ne figure à notre connaissance nulle part, Fretet donne le moyen de le reconstituer en prélevant dans les articles constitutifs du deuxième chapitre de la partie de l’œuvre complète consacrée à l'automatisme mental, les passages imprimés en italique. On sait que Clérambault n'avait pas pour son Abrégé de Blois composé un texte nouveau, mais seulement mis bout à bout les passages les plus significatifs des articles antérieurs regroupés dans cette partie de l'œuvre complète. On pourra ainsi relire la Communication de Blois reconstituée, quintessence des travaux du Maître. Certains commentaires de cas ont sans doute été explicités oralement par l'auteur. La rédaction des Samedis psychanalytiques a réinséré les éléments strictement nécessaires à la compréhension en les faisant figurer en italiques.
Pierre-Gilles Gueguen |
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