Titre : |
Les vagabonds efficaces et autres récits |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Fernand Deligny, Auteur |
Editeur : |
François Maspero |
Année de publication : |
1970 |
Collection : |
Les textes à l'appui |
Importance : |
186 pages |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
Préface d’Émile Copfermann, 7
I. PAVILLON 3 (1943), 17
Le seau de grenouilles, 40
Le paquet de cartes, 43
La ferme d'Anne-Marie Lancelot, 49
Hérédité, 56
Jean Laduré, 61
La réalité, 68
La vieille, 71
Le bouquet, 78
II. LES VAGABONDS EFFICACES (1946), 83
1. Le bien, le mal et leurs champions, 85
2. Carnet de route. Janvier 1945 – mai 1946 , 89
3. Post-scripta. Mai-juin 1946, 131
4. Les vagabonds efficaces, 136
III. LA GRANDE CORDEE (1950), 145
lV. LE GROUPE ET LA DEMANDE : À PROPOS DE LA GRANDE CORDÉE (1967), 157
V. LA CAMÉRA, OUTIL PÉDAGOGIQUE (1955), 171
Juillet 1969, 179 |
4° de Couverture : |
En 1936, Fernand Deligny, instituteur à Paris, à Nogent puis à l’Institut Médico-pédagogique d’Armentières, tente d’utiliser l'expression par le dessin, le jeu mimé, l'alphabet-geste, le récit improvisé collectivement dans des classes de perfectionnement. Il s’agit déjà pour lui de donner une parole qui ne soit pas forcément mot à ceux qui en sont totalement dépourvus. Puis en 1941, il travaille à l'hôpital psychiatrique d’Armentières dans un pavillon où vivaient le mélange habituel en ces lieux, d'adolescents psychotiques, d’arriérés pensifs et de délinquants pour la plupart expertisés pervers ou inéduquables. Puis il ouvre un foyer. L'expérience du Vieux Lille marque un tournant : les « éducateurs » auxquels Deligny fait appel ce sont les voisins : les mêmes qui portaient plainte contre les « voyous ». Deligny a créé une situation où le milieu social se prend en charge : le pédagogue spécialisé, charriant toutes les scories de la morale, n’a plus apporté sa médiation.
Les textes qui composent ce livre ont été écrits par Fernand Deligny à différentes étapes de ces expériences. Dans Les vagabonds efficaces il s’agit du Centre d'observation et de triage de la région du Nord – un centre « ouvert » : entrent et sortent, voyous, caractériels, fraudeurs, fugueurs – ; dans La Grande cordée il s’agit d’aider l'adolescent à découvrir l'activité concrète, les conditions affectives, le mode de vie qui lui permettront de surnager.
La ou les méthodes Deligny n’existent pas parce que, dit-il, « toute méthode, tout système efficaces dans le moment de leur découverte, une fois livrés, ne font que renforcer l'institué, quel qu’il soit ». Mais il existe une position Deligny face à l'éducation qu’il livre lui-même : « Tout effort de rééducation non soutenu par une recherche sent par trop rapidement le linge des gâteux ou l'eau bénite croupie. Ce que nous voulons, pour ces gosses, c’est leur apprendre à vivre, pas à mourir. Les aider, pas les aimer… » |
Les vagabonds efficaces et autres récits [texte imprimé] / Fernand Deligny, Auteur . - François Maspero, 1970 . - 186 pages. - ( Les textes à l'appui) . Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
Préface d’Émile Copfermann, 7
I. PAVILLON 3 (1943), 17
Le seau de grenouilles, 40
Le paquet de cartes, 43
La ferme d'Anne-Marie Lancelot, 49
Hérédité, 56
Jean Laduré, 61
La réalité, 68
La vieille, 71
Le bouquet, 78
II. LES VAGABONDS EFFICACES (1946), 83
1. Le bien, le mal et leurs champions, 85
2. Carnet de route. Janvier 1945 – mai 1946 , 89
3. Post-scripta. Mai-juin 1946, 131
4. Les vagabonds efficaces, 136
III. LA GRANDE CORDEE (1950), 145
lV. LE GROUPE ET LA DEMANDE : À PROPOS DE LA GRANDE CORDÉE (1967), 157
V. LA CAMÉRA, OUTIL PÉDAGOGIQUE (1955), 171
Juillet 1969, 179 |
4° de Couverture : |
En 1936, Fernand Deligny, instituteur à Paris, à Nogent puis à l’Institut Médico-pédagogique d’Armentières, tente d’utiliser l'expression par le dessin, le jeu mimé, l'alphabet-geste, le récit improvisé collectivement dans des classes de perfectionnement. Il s’agit déjà pour lui de donner une parole qui ne soit pas forcément mot à ceux qui en sont totalement dépourvus. Puis en 1941, il travaille à l'hôpital psychiatrique d’Armentières dans un pavillon où vivaient le mélange habituel en ces lieux, d'adolescents psychotiques, d’arriérés pensifs et de délinquants pour la plupart expertisés pervers ou inéduquables. Puis il ouvre un foyer. L'expérience du Vieux Lille marque un tournant : les « éducateurs » auxquels Deligny fait appel ce sont les voisins : les mêmes qui portaient plainte contre les « voyous ». Deligny a créé une situation où le milieu social se prend en charge : le pédagogue spécialisé, charriant toutes les scories de la morale, n’a plus apporté sa médiation.
Les textes qui composent ce livre ont été écrits par Fernand Deligny à différentes étapes de ces expériences. Dans Les vagabonds efficaces il s’agit du Centre d'observation et de triage de la région du Nord – un centre « ouvert » : entrent et sortent, voyous, caractériels, fraudeurs, fugueurs – ; dans La Grande cordée il s’agit d’aider l'adolescent à découvrir l'activité concrète, les conditions affectives, le mode de vie qui lui permettront de surnager.
La ou les méthodes Deligny n’existent pas parce que, dit-il, « toute méthode, tout système efficaces dans le moment de leur découverte, une fois livrés, ne font que renforcer l'institué, quel qu’il soit ». Mais il existe une position Deligny face à l'éducation qu’il livre lui-même : « Tout effort de rééducation non soutenu par une recherche sent par trop rapidement le linge des gâteux ou l'eau bénite croupie. Ce que nous voulons, pour ces gosses, c’est leur apprendre à vivre, pas à mourir. Les aider, pas les aimer… » |
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