Titre : |
Lacan et la philosophie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Alain Juranville, Auteur |
Editeur : |
Presses universitaires de France (PUF) |
Année de publication : |
1984 |
Importance : |
498 pages |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-13-047510-1 |
Langues : |
Français (fre) |
Sommaire : |
INTRODUCTION, 5
1 / Présentation, 5
2 / Annonce du développement, 9
PREMIÈRE PARTIE – LA THÉORIE DE L‘INCONSCIENT ET LE DISCOURS PHILOSOPHIQUE, 11
3 / Introduction, 11
I – La théorie de l'inconscient et le problème de l'existence de l'inconscient, 17
4 / Introduction, 17
5 / Le concept de l’inconscient chez Freud, 19
6 / Le probléme de la démonstration de l'inconscient chez Freud, 23
7 / Conscience et monde. Anticipation et signe, 28
8 / L’inconscient et l’im-monde. L’inanticipable et le symptôme, 39
9 / La théorie saussurienne du signe et les conséquences d'une mise en cause du finalisme, 41
10 / La thèse lacanienne d'un niveau logique du pur signifiant et la démonstration de l’existence de l’inconscient, 47
II – Le champ philosophique comme lieu où prend son sens la théorie de l'inconscient, 54
11 / Introduction, 54
12 / La philosophie comme questionnement, 56
13 / L’objet de la question philosophique, 59
14 / Le discours comme forme générale de la réponse, 66
15 / La structure quaternaire du champ philosophique, 70
16 / Le désir selon Lacan : réel, imaginaire et symbolique, 80
17 / La critique lacanienne de l’empirisme : besoin, demande, désir, 89
18 / L'opposition de Lacan au discours philosophique : Lacan et Kant, 96
DEUXIÈME PARTIE – LE DÉSIR INCONSCIENT ET LA LOI DE LA CASTRATION, 103
19 / Introduction, 103
III – Le désir et son sujet, 109
20 / Introduction, 109
21 / La parole, 113
22 / Le signifiant put et les trois moments de la logique du signifiant. Lacan et Hegel, 120
23 / L’émergence du signifié, le sujet et l’Autre. Lacan et Heidegger, 128
24 / L’acte de parole et la certitude du sujet. Lacan et Descartes, 140
25 / Le sujet de l'inconscient et la métaphore paternelle, 151
26 / Le quaternaire de la structure signifante fondamentale de l’inconscient : vers la Chose, 160
IV – Le désir et l'objet, 169
27 / Introduction, 169
28 / La pulsion. 171
29 / Système des pulsions, 178
30 / Le fantasme, 188
31 / La castration et la loi, 194
32 / Complexe d'Œdipe et complexe de castration. L’interprétation névrotique de la castration, 199
33 / Loi du désir et violence. L’interprétation perverse de la castration, 207
34 / La Chose, 215
35 / La jouissance, 221
36 / La pulsion de mort, 227
TROISIÈME PARTIE – LE DÉSIR INCONSCIENT ET L’IMAGINAIRE DU DISCOURS, 233
37 / Introduction, 233
V – Les structures existentiales, 237
38 / Introduction, 237
39 / La névrose, 242
40 / Le transfert, 250
41 / La perversion, 258
42 / La psychose, 268
43 / La sublimation, 276
44 / L’écriture, 287
45 / Les formes de la sublimation, 292
VI – Vers un discours sur l'inconscient, 300
46 / Introduction, 300
47 / L’écriture et la science, 305
48 / De la logique formelle au mathéme de la psychanalyse, 310
49 / L'homme et la femme, 318
50 / L'amour et le transfert, 327
51 / L’inconscient et l'autre jouissance, 334
52 / Les quatre discours, 341
53 / Le discours philosophique selon Lacan, 353
QUATRIÈME PARTIE – LA CONSISTANCE DE L’IMAGINAIRE ET LA POSSIBILITÉ D’UN DISCOURS PHILOSOPHIQUE SUR L’INCONSCIENT
54 / Introduction, 359
VII – La vérité totale et la théorie des nœuds borroméens, 367
55 / Introduction, 367
56 / La Vérité totale du signifiant pur, 377
57 / L’existence de Dieu, 388
58 / Fécondité et jouissance phallique, 396
59 / Le Corps du symbolique et les modes de la négativité, 403
60 / L'esprit et le don, 407
61 / Le deuil et les structures existentiales, 418
62 / Sublimation et destin. La « bonne névrose » et la mélancolie, 428
VIII – Discours philosophique, discours analytique et histoire, 438
63 / Introduction, 438
64 / La pensée, 444
65 / La lecture, 454
66 / Le monde traditionnel, 461
67 / Le monde historique, 465
68 / Discours et pensée absolue, 469
69 / L'histoire et ses époques, 474
70 / Psychanalyse et philosophie, 480
TEXTES DE RÉFÉRENCE DE J. LACAN, 487
Bibliographie générale, 489
|
4° de Couverture : |
"Ce qui donne le plus à penser dans notre temps qui donne
à penser, c’est que nous ne pensons pas encore", dit Heidegger.
A quoi répond la formule de Lacan que ce à quoi on est
confronté avec la notion de l’inconscient, c’est à une règle de pensée qui a à s’assurer de la non-pensée comme de ce qui
peut être sa cause. Ce qui donne le plus à penser dans notre
temps, le symptôme social majeur qui le caractérise, c’est
l’émergence de la psychanalyse, qui, comme discours psychanalytique, marque la fin de l’entrée du monde social dans l’histoire. Et si ce temps donne à penser plus qu’aucun autre, c’est justement parce que s’y achève la détraditionalisation de la société, la mise en cause de tout ce savoir-être qui guidait les hommes dans le monde traditionnel. Ce que donne à penser la psychanalyse, qui est ce qui y donne le plus à penser, c’est que nous ne penserons jamais tout à fait, c’est la présence de la non-pensée au plus intime de la pensée. L’homme n’a, d’une certaine manière, jamais cessé de le savoir. Mais le discours psychanalytique en énonçant l’inconscient l’inflige
irrémissiblement, le diffuse dans tous les recoins et les refuges du monde social. |
Lacan et la philosophie [texte imprimé] / Alain Juranville, Auteur . - Presses universitaires de France (PUF), 1984 . - 498 pages. ISBN : 978-2-13-047510-1 Langues : Français ( fre)
Sommaire : |
INTRODUCTION, 5
1 / Présentation, 5
2 / Annonce du développement, 9
PREMIÈRE PARTIE – LA THÉORIE DE L‘INCONSCIENT ET LE DISCOURS PHILOSOPHIQUE, 11
3 / Introduction, 11
I – La théorie de l'inconscient et le problème de l'existence de l'inconscient, 17
4 / Introduction, 17
5 / Le concept de l’inconscient chez Freud, 19
6 / Le probléme de la démonstration de l'inconscient chez Freud, 23
7 / Conscience et monde. Anticipation et signe, 28
8 / L’inconscient et l’im-monde. L’inanticipable et le symptôme, 39
9 / La théorie saussurienne du signe et les conséquences d'une mise en cause du finalisme, 41
10 / La thèse lacanienne d'un niveau logique du pur signifiant et la démonstration de l’existence de l’inconscient, 47
II – Le champ philosophique comme lieu où prend son sens la théorie de l'inconscient, 54
11 / Introduction, 54
12 / La philosophie comme questionnement, 56
13 / L’objet de la question philosophique, 59
14 / Le discours comme forme générale de la réponse, 66
15 / La structure quaternaire du champ philosophique, 70
16 / Le désir selon Lacan : réel, imaginaire et symbolique, 80
17 / La critique lacanienne de l’empirisme : besoin, demande, désir, 89
18 / L'opposition de Lacan au discours philosophique : Lacan et Kant, 96
DEUXIÈME PARTIE – LE DÉSIR INCONSCIENT ET LA LOI DE LA CASTRATION, 103
19 / Introduction, 103
III – Le désir et son sujet, 109
20 / Introduction, 109
21 / La parole, 113
22 / Le signifiant put et les trois moments de la logique du signifiant. Lacan et Hegel, 120
23 / L’émergence du signifié, le sujet et l’Autre. Lacan et Heidegger, 128
24 / L’acte de parole et la certitude du sujet. Lacan et Descartes, 140
25 / Le sujet de l'inconscient et la métaphore paternelle, 151
26 / Le quaternaire de la structure signifante fondamentale de l’inconscient : vers la Chose, 160
IV – Le désir et l'objet, 169
27 / Introduction, 169
28 / La pulsion. 171
29 / Système des pulsions, 178
30 / Le fantasme, 188
31 / La castration et la loi, 194
32 / Complexe d'Œdipe et complexe de castration. L’interprétation névrotique de la castration, 199
33 / Loi du désir et violence. L’interprétation perverse de la castration, 207
34 / La Chose, 215
35 / La jouissance, 221
36 / La pulsion de mort, 227
TROISIÈME PARTIE – LE DÉSIR INCONSCIENT ET L’IMAGINAIRE DU DISCOURS, 233
37 / Introduction, 233
V – Les structures existentiales, 237
38 / Introduction, 237
39 / La névrose, 242
40 / Le transfert, 250
41 / La perversion, 258
42 / La psychose, 268
43 / La sublimation, 276
44 / L’écriture, 287
45 / Les formes de la sublimation, 292
VI – Vers un discours sur l'inconscient, 300
46 / Introduction, 300
47 / L’écriture et la science, 305
48 / De la logique formelle au mathéme de la psychanalyse, 310
49 / L'homme et la femme, 318
50 / L'amour et le transfert, 327
51 / L’inconscient et l'autre jouissance, 334
52 / Les quatre discours, 341
53 / Le discours philosophique selon Lacan, 353
QUATRIÈME PARTIE – LA CONSISTANCE DE L’IMAGINAIRE ET LA POSSIBILITÉ D’UN DISCOURS PHILOSOPHIQUE SUR L’INCONSCIENT
54 / Introduction, 359
VII – La vérité totale et la théorie des nœuds borroméens, 367
55 / Introduction, 367
56 / La Vérité totale du signifiant pur, 377
57 / L’existence de Dieu, 388
58 / Fécondité et jouissance phallique, 396
59 / Le Corps du symbolique et les modes de la négativité, 403
60 / L'esprit et le don, 407
61 / Le deuil et les structures existentiales, 418
62 / Sublimation et destin. La « bonne névrose » et la mélancolie, 428
VIII – Discours philosophique, discours analytique et histoire, 438
63 / Introduction, 438
64 / La pensée, 444
65 / La lecture, 454
66 / Le monde traditionnel, 461
67 / Le monde historique, 465
68 / Discours et pensée absolue, 469
69 / L'histoire et ses époques, 474
70 / Psychanalyse et philosophie, 480
TEXTES DE RÉFÉRENCE DE J. LACAN, 487
Bibliographie générale, 489
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4° de Couverture : |
"Ce qui donne le plus à penser dans notre temps qui donne
à penser, c’est que nous ne pensons pas encore", dit Heidegger.
A quoi répond la formule de Lacan que ce à quoi on est
confronté avec la notion de l’inconscient, c’est à une règle de pensée qui a à s’assurer de la non-pensée comme de ce qui
peut être sa cause. Ce qui donne le plus à penser dans notre
temps, le symptôme social majeur qui le caractérise, c’est
l’émergence de la psychanalyse, qui, comme discours psychanalytique, marque la fin de l’entrée du monde social dans l’histoire. Et si ce temps donne à penser plus qu’aucun autre, c’est justement parce que s’y achève la détraditionalisation de la société, la mise en cause de tout ce savoir-être qui guidait les hommes dans le monde traditionnel. Ce que donne à penser la psychanalyse, qui est ce qui y donne le plus à penser, c’est que nous ne penserons jamais tout à fait, c’est la présence de la non-pensée au plus intime de la pensée. L’homme n’a, d’une certaine manière, jamais cessé de le savoir. Mais le discours psychanalytique en énonçant l’inconscient l’inflige
irrémissiblement, le diffuse dans tous les recoins et les refuges du monde social. |
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